« Le
Sofinscope - Baromètre OpinionWay pour Sofinco ».
• 48% des Français estiment qu’il n’est plus
essentiel de posséder un bien, mais seuls 11% d’entre eux ont déjà eu recours à
la location longue durée pour des biens autres que l’automobile.
• 61% des Français trouvent cette solution
flexible, 45% jugent qu’elle facilite l’accès à l’innovation et 55% que c’est
une solution plus durable.
• 39% des consommateurs considèrent la LLD
comme une alternative intéressante à l’achat.
Des avantages nombreux
à la location longue durée (LLD) hors automobile
En 2025, les comportements de consommation des Français continuent d’évoluer, marqués par un rapport renouvelé à la propriété. Désormais, près d’un Français sur deux (48%) considère que posséder un bien ou un équipement n’est plus aussi essentiel qu’auparavant - une tendance en progression de
7 points par rapport à 2021.
Ce détachement
vis-à-vis de la possession est encore plus prononcé chez les jeunes générations
: 54% des moins de 35 ans partagent ce point de vue. Les personnes âgées de 50
ans et plus sont également 42 % dans ce cas, soit un écart de 12 points par rapport
aux jeunes.
Dans ce contexte de remise en question de la propriété, la location longue durée hors automobile s’impose comme une solution offrant de nombreux avantages.
Trois dimensions principales ressortent :
• La flexibilité d’usage : Pour 61% des Français,
la LLD permet de tester un bien ou un équipement avant de l’acheter, ce qui
répond à un besoin croissant de liberté et d’adaptabilité dans les modes de
consommation. La possibilité de « consommer à l’essai » est perçue comme
rassurante, surtout dans un environnement technologique où les produits
évoluent rapidement.
• L’accès facilité à l’innovation : La LLD représente
également une opportunité de rester à la pointe de la technologie sans amputer
son budget de manière significative et récurrente. En effet, 45% des répondants
déclarent qu’ils pourraient envisager de recourir à la LLD précisément pour
accéder à des équipements récents, difficiles à financer autrement.
• Un choix plus durable et responsable : La dimension
écologique est également valorisée. 55%
des Français estiment que la location longue durée est une option plus durable
que l’achat (+5 points par rapport à 2021). Cette perception s’inscrit dans une
attente plus large autour de la responsabilité des enseignes : 8 Français sur
10 jugent important que les acteurs de la LLD s’engagent activement en faveur
de la seconde vie des équipements proposés.
Enfin, d’un point de
vue pratique, la LLD est intéressante pour répondre à un besoin d’équipement
ponctuel (51%), pour ne pas gérer les pannes et réparations des produits (34%)
ou encore pour permettre l’utilisation d’un équipement hors de portée
financière à l’achat (26%).
La LLD hors automobile
: une solution pour soutenir les budgets serrés
Dans un contexte marqué
par des inquiétudes autour du pouvoir d’achat, la LLD apparaît comme une
solution économiquement avantageuse pour une partie des consommateurs. Pour 31% des Français, louer un bien s’avère même plus rentable que de l’acheter. Et même
4 sur 10 reconnaissent que le contexte de baisse du pouvoir d’achat les incite
à envisager la LLD plutôt que l’achat (39%).
Ainsi, les montants
mensuels maximum envisagées pour louer différents types de biens sont
inférieurs à 20€ :
• 19,5€ pour des produits high-tech
• 19€ pour de l’électroménager
• 14,5€ pour des produits de mobilité douce
Ces faibles montants
témoignent cependant de la difficulté pour la LLD de se frayer un chemin : les
Français sont en moyenne 45% à ne pas souhaiter payer même 1 euro pour louer
ces équipements.
Une pratique encore
marginale, freinée par des perceptions négatives
Malgré ces bénéfices
perçus, le recours effectif à la location longue durée hors automobile reste
encore très limité : seuls 11% des Français déclarent y avoir eu recours, dont
6% une seule fois, et 5% à plusieurs reprises. Parmi le podium des produits les
plus plébiscités par cette option, on retrouve :
1. Des produits high-tech : 36%
2. Un véhicule sans moteur - vélo, trottinette,
etc. : 30%
3. Des produits de petit électroménager : 27%
Ce faible recours s’explique notamment par des freins psychologiques qui persistent.
Ainsi, le coût anticipé
est généralement perçu comme élevé : 34% se désintéressent de la LLD car ils
redoutent de payer plus cher que pour un achat.
Au-delà de l’aspect financier, ce sont surtout des freins d’ordre psychologique et pratique qui pèsent sur l’essor de la LLD. Le manque de services associés, notamment de garanties, inquiète fortement :
87% des personnes interrogées redoutent de ne pas bénéficier d’un accompagnement suffisant en cas de problème.
Par ailleurs,
les démarches de souscription sont jugées complexes par 85% des Français, ce
qui dissuade nombre d’entre eux de franchir le pas. Enfin, la rigidité perçue
du modèle est un frein supplémentaire : 81% craignent de ne pas pouvoir changer
d’équipement facilement selon l’évolution de leurs besoins.
En somme, si la LLD
hors automobile séduit sur le papier, elle souffre encore d’un déficit de
lisibilité, de confiance et de souplesse dans sa mise en œuvre concrète.
Conclusion de Franck Oniga,
Directeur général de Sofinco : « Cette étude confirme une évolution profonde
des modes de consommation : les Français recherchent de plus en plus des usages
souples, responsables et adaptés à leur budget, plutôt que la propriété des
équipements qu’ils utilisent.
Chez Sofinco, nous accompagnons cette
transformation en proposant des solutions qui contribuent à l’économie
circulaire et qui permettent aux consommateurs de s’équiper autrement, selon
leurs besoins réels et leur capacité financière. »


