• Organisées par la Direction générale de l’Armement (DGA), en partenariat avec l’Académie de défense de l’École militaire (ACADEM), les premières Rencontres de l’intelligence économique de Défense (RIED) ont réuni, le 10 septembre 2025, près de 600 participants à l’École militaire (basée à Paris) : acteurs étatiques, industriels, monde académique et acteurs privés.
• Elles ont pour ambition de fédérer la
communauté de l’Intelligence économique (IE) dans le secteur de l’industrie de
défense et de nourrir la réflexion stratégique.
• Cinq commissions thématiques sont créées et
intitulées respectivement : -Influence, -Base industrielle et technologique de
défense (BITD) européenne, -Intelligence économique offensive, -Intelligence
économique territoriale, -Renseignement de sources ouvertes.
• Présidées par des personnalités choisies en
raison des leurs compétences ou de leur autorité dans l’intelligence
économique, ces commissions rendront publiques leurs préconisations en mars ou
avril 2026.
Au sein de la DGA, la
sous-direction de l’intelligence économique (SDIE) de la Direction de
l’industrie de défense (DID) assurera l’organisation des travaux des cinq
commissions thématiques avec le concours de l’ACADEM. Durant six mois, ces
commissions indépendantes et autonomes mèneront des auditions notamment auprès
des acteurs de l’État, des industriels de défense et de cabinets privés
spécialisés dans l’intelligence économique.
Les auditions et les contributions pourront également être spontanées
(voir le QR Code ci-dessous pour accéder au formulaire de participation aux
cinq commissions thématiques). Les préconisations des cinq commissions seront
ensuite déclinées en actions opérationnelles.
Dans son allocution de clôture des premières Rencontres, l'ingénieur général de classe exceptionnelle de l'Armement, Alexandre Lahousse, directeur adjoint du Délégué général pour l’Armement Emmanuel Chiva, a souligné que l’intelligence économique de défense constitue « un instrument indispensable pour répondre à un contexte géostratégique menaçant ». Sa montée en puissance et sa professionnalisation permettront de mieux anticiper les évolutions industrielles et de détecter les risques de captation technologique dans le secteur de la défense.