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[Expertises] Semaine de la mobilité/Entreprises : trois leviers concrets pour encourager la mobilité durable‏

Par l’Agence LUCIE, première agence de labellisation RSE en France.


‏La Semaine européenne de la mobilité, qui se tiendra du 16 au 22 septembre 2025, offre aux entreprises une occasion privilégiée de ‏‏mettre la question des déplacements professionnels à l’agenda.‏‏


Retour sur ‏‏trois axes structurants‏‏ pour initier ou renforcer une politique de mobilité durable en entreprise.‏

Un impératif collectif devenu enjeu stratégique‏

‏Le secteur des transports représente plus de ‏‏ 30%des émissions nationales‏‏ de gaz à effet de serre. En entreprise, les déplacements professionnels et domicile-travail pèsent lourd dans le bilan carbone. La ‏‏Conférence Ambition France Transports‏‏, clôturée en juillet 2025, a ‏‏réaffirmé la nécessité d’une décarbonation rapide du secteur,‏‏ appuyée par l’engagement des acteurs économiques.‏

Pour les organisations, ‏‏structurer une politique de mobilité‏‏ ne relève plus seulement d’une démarche volontaire. Cela devient un ‏‏signal attendu de cohérence RSE‏‏, autant en interne qu’auprès des partenaires externes. La ‏‏Semaine européenne de la mobilité‏‏ offre une occasion de repenser cette dimension.‏

Trois leviers concrets pour structurer une mobilité durable‏

1. Nommer la mobilité comme sujet d’entreprise‏

‏Dans de nombreuses organisations, la question des déplacements reste traitée de manière dispersée : entre les RH, les services généraux et les managers. ‏‏Structurer une politique de mobilité suppose de poser un cadre commun. ‏‏Cela peut passer par une charte, un plan de mobilité interne ou des clauses intégrées dans les contrats avec les prestataires.‏

Un exemple : certaines entreprises ont désormais pour règle de ne recourir à l’avion que s’il n’existe pas d’alternative inférieure à 4h de train, ou en cas de contrainte logistique avérée. Ce type d’arbitrage, ‏‏clairement formulé‏‏, évite l’aléa et donne un ‏‏signal clair‏‏ aux équipes.‏

2. Faciliter les choix individuels sans injonction‏

‏La responsabilisation des salariés ne suffit pas si aucune solution pratique n’est proposée. Le ‏‏Forfait Mobilité Durable‏‏, la prise en charge des abonnements transports en commun, la mise à disposition de ‏‏flottes de vélos‏‏ ou le soutien au covoiturage constituent des ‏‏leviers accessibles.‏

‏Il est utile d’adapter ces dispositifs aux réalités de terrain : ‏‏une entreprise multi-sites ne traitera pas la mobilité de la même façon qu’une structure urbaine centralisée‏‏. L’objectif n’est pas la norme unique, mais un cadre souple, assorti d’un accompagnement. ‏

‏« Favoriser des modes de transport plus sobres demande d’abord une logique d'organisation. Quand l’entreprise donne un cadre clair, propose des alternatives réalistes et partage ses objectifs, les comportements changent plus vite qu'on ne l’imagine. »,‏‏ affirme Philippe Vachet, Directeur général de l’Agence LUCIE‏

3. Mesurer les effets pour progresser‏

‏La réalisation d’un premier ‏‏bilan des émissions de gaz à effet de serre‏‏ (BEGES) reste un ‏‏point d’entrée efficace‏‏. Elle permet d’objectiver les pratiques, d’identifier les ‏‏postes d’émissions dominants ‏‏(déplacements intersites, clients, événements, etc.), et de prioriser les actions.‏


‏Des ‏‏formations ‏‏courtes existent pour s’approprier les méthodes de calcul et structurer une stratégie de réduction des émissions. Leur intérêt réside autant dans ‏‏l’outillage ‏‏que dans la ‏‏dynamique interne‏‏ qu’elles peuvent initier !‏

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