L’Union TLF alerte sur les
conséquences désastreuses des propositions de l’IGF et de l’IGEDD.
L’Union TLF tire la
sonnette d’alarme après la publication du rapport conjoint de l’Inspection
générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale de l’environnement et
du développement durable (IGEDD), rendu public dans le cadre de la préparation
du projet de loi de finances pour 2026.
Ce rapport propose 2
mesures dangereuses pour l’avenir du transport routier de marchandises
- La suppression du
remboursement partiel de la TICPE sur le gazole professionnel,
- L’abandon des
soutiens aux biocarburants.
Ces recommandations, si
elles étaient suivies, porteraient un coup très dur à un secteur déjà fragilisé
par un déficit de compétitivité structurel. La France applique déjà une
fiscalité sur le gazole professionnel à près de 10% supérieure à la moyenne
européenne, malgré le mécanisme de remboursement partiel. Supprimer ce
mécanisme ferait exploser l’écart à près de 50%, transformant la France en pays
champion d’Europe de la taxation du transport routier.
L’Union TLF appelle à
une approche responsable et cohérente :
1. Fixer un cap clair
et stable
pour la transition écologique du transport de marchandises. Celle-ci doit être
pragmatique, progressive et reposer sur un mix énergétique réaliste intégrant
l’ensemble des solutions disponibles.
2. Préserver le
pavillon français,
qui subit de plein fouet la concurrence déloyale et une rentabilité
historiquement faible. Le transport routier français est le moins rentable
d’Europe, et ces mesures aggraveraient encore sa fragilité.
« Nous ne pouvons pas construire une trajectoire sérieuse de décarbonation pour notre secteur à coups de rabots à chaque nouveau projet de loi de finances. Notre secteur est essentiel au bon fonctionnement de notre société. Il mérite une transition stable et réaliste préservant l’emploi et le savoir-faire français en matière de transport de marchandises et de logistique », appelle Jean-Thomas Schmitt, Président de l’Union TLF.


