L’École Supérieure de l’Immobilier, référence formation aux métiers de l’immobilier depuis 20 ans, créée par la FNAIM, dévoile la 2ème édition de son baromètre consacré aux attentes des jeunes professionnels de l’immobilier.
Menée auprès de 1 060 anciens étudiants, cette enquête révèle une jeunesse fidèle à son secteur, motivée par l’impact de son métier, ambitieuse mais également en quête de stabilité et de sens concret.
Une forte fidélité au
métier, malgré des débuts parfois précaires
Premier enseignement :
les jeunes professionnels souhaitent s’ancrer durablement dans le secteur. Plus
de 70% des répondants envisagent d’y faire toute leur carrière, une progression
notable de 10 points par rapport à 2024. Une fidélité remarquable, en dépit
d’un accès à l’emploi parfois encore fragilisé — la part des jeunes en CDI
recule — qui souligne un besoin urgent de sécuriser les débuts de parcours.
L’envie d’évoluer vers des fonctions managériales reste majoritaire, mais elle fléchit sensiblement
(70% contre 81% en 2024). Un écart persiste entre les femmes (68%) et les
hommes (81%), suggérant une forme de retenue ou de doute, possiblement liée à
des freins perçus dans l’accès aux responsabilités.
Un rapport exigeant au
management et à la formation
Les jeunes attendent
d’abord de leur manager qu’il les accompagne dans leur montée en compétences
(41%), instaure un climat de confiance et donne du sens au travail. Moins de
contrôle, plus d’écoute : c’est le profil du manager idéal selon cette
génération qui valorise la formation continue, la vision partagée et le repère
humain.
Les compétences
prioritaires identifiées sont techniques (droit immobilier, réglementation)
mais aussi humaines : adaptabilité, travail en équipe, gestion du stress. Une
combinaison équilibrée que l’Ecole Supérieure de l’Immobilier prend pleinement
en compte dans ses cursus, conçus autour de l’alternance et d’une pédagogie
professionnalisante.
Un esprit
entrepreneurial bien ancré
L’envie d’entreprendre
demeure stable : 34% des jeunes interrogés souhaitent créer leur structure,
qu’ils soient hommes ou femmes. Une donnée qui reflète un attachement fort à
l’autonomie, à l’initiative et à la liberté d’action, en parfaite adéquation
avec la culture entrepreneuriale défendue par la FNAIM et l’Ecole Supérieure de
l’Immobilier.
Flexibilité et
progression supplantent l’équilibre vie pro/vie perso.
Si l’équilibre entre
vie professionnelle et personnelle reste une attente importante, il passe au
second plan (34% le placent en priorité, contre 45% l’an passé), au profit de
critères plus liés à l’évolution de carrière : flexibilité, perspectives
d’évolution, performance.
Malgré cela, 61% des
jeunes considèrent avoir déjà trouvé un bon équilibre, preuve d’une maturité
dans la gestion du temps et d’une volonté de s’épanouir sans sacrifier leur
qualité de vie.
Un regard aiguisé sur
les mutations du secteur
La rénovation
énergétique, la digitalisation des métiers et les projets mixtes apparaissent
comme les marchés d’avenir. La transition écologique est identifiée comme un
enjeu prioritaire. Pourtant, la perception de l’importance de la RSE dans le
choix de l’entreprise chute brutalement : seuls 58% la considèrent « importante
ou indispensable », contre 83% en 2024. Un recul qui interroge moins leur
engagement que leurs priorités immédiates : la stabilité, l’apprentissage, et
la reconnaissance.
« Les jeunes professionnels sont le moteur des transformations à venir dans notre secteur. Leur exigence, leur lucidité et leur engagement dessinent les contours d’un immobilier plus responsable, plus fluide et plus humain.
À travers ce
baromètre, la FNAIM et l’École Supérieure de l’Immobilier affirment leur
volonté de mieux comprendre ces jeunes talents pour accompagner la
transformation des métiers, renforcer les dispositifs de formation, et
favoriser un dialogue constant entre les professionnels en place et celles et
ceux qui construiront l’avenir de la profession. » commente Loïc Cantin,
président de la FNAIM.
« C’est une génération à haut potentiel, qui interroge en profondeur les codes établis et porte une vision exigeante mais constructive du monde du travail. » explique Céline Deytieux, directrice de l’École Supérieure de l’Immobilier.


