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[Tribune] Reconnaissance par l'Union européenne d'une catégorie ETI : accueil favorable des patrons français

International Business Report Grant Thornton 2ème trimestre 2025.

 

Points importants à retenir

 

•   Des résultats espérés en matière de simplification réglementaire,

•   Une meilleure reconnaissance dans l’UE, pour près de 40 000 entreprises en Europe,

•   Peu d’effets attendus dans le contexte géopolitique actuel.

 

L’International Business Report (IBR) au 2ème trimestre 2025 de Grant Thornton a interrogé

175 dirigeants français d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) du 7 avril au 23 mai 2025 à propos de l’annonce par la présidente de la Commission européenne de la reconnaissance d’une nouvelle catégorie d’entreprises : les « petites entreprises à moyenne capitalisation », concernant les entreprises comptant entre 250 et 750 salariés et réalisant un chiffre d’affaires allant jusqu’à 150 M€, soit près de 40 000 entreprises en Europe.

 

58% des chefs d’entreprise français interrogés se disent bien informés à propos de la reconnaissance d’une nouvelle catégorie « petites entreprises à moyenne capitalisation », annoncée par Ursula von der Leyen le 21 mai 2025.

 

77% estiment que cette initiative est pertinente pour permettre aux entreprises concernées de bénéficier d’avantages en matière de compétitivité et de simplification réglementaire.

 

Parmi les mesures jugées les plus bénéfiques, la mise en place d’un cadre réglementaire adapté occupe la première place avec 45%, suivie de près (à 44%) par la création d’une catégorie statistique dédiée permettant un meilleur suivi de ces entreprises. La possibilité de programmes de soutien et la prise en compte de l’impact économique des réglementations suivent ensuite à un niveau moindre.

 

Les dirigeants interrogés sont partagés quant à l’impact global pour les ETI françaises : si 52% se disent optimistes sur les effets attendus, 43% ne se prononcent pas. Cela peut s’expliquer par l’exception française : les ETI françaises bénéficient depuis 2008 d’un statut spécifique instauré par la loi de modernisation de l'économie, alors que cette catégorie ne bénéficiait d’aucune reconnaissance officielle dans l’Union européenne jusqu’à présent.


Les patrons français sont nettement plus hésitants sur la capacité de cette décision à renforcer l’Union européenne dans un contexte géopolitique incertain : seuls 29% des répondants y voient une opportunité stratégique claire pour renforcer la puissance économique et industrielle européenne.

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