DIAGADOM, franchise acteur du diagnostic immobilier en France, se
réjouit de l’annonce publiée par Matignon le 9 juillet 2025 sur la modification
du calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements qui
devrait être effective le 1er janvier 2026 après la publication d’un arrêté et
d’une consultation publique qui serait lancée ces prochains jours.
Correction attendue
depuis longtemps, ces nouvelles règles de calcul permettront en effet de
rectifier l’ancienne méthode de calcul injuste mais Diagadom déplore la méthode
d’annonce de cet ajustement et la non-concertation des professionnels.
Une correction attendue
depuis longtemps
Pour Diagadom, ce
nouvel ajustement va bien permettre effectivement de reclasser favorablement
des milliers de logements, en particulier des petites surfaces urbaines, très
souvent chauffées à l’électrique.
Pour de nombreux
propriétaires, cela signifie :
• Sortir de la classe G
et remettre leur bien en location,
• Ou passer de la
classe F à E, ce qui prolonge la durée de location jusqu’en 2034,
• Et même réautoriser
la révision de loyer, aujourd’hui bloquée pour les F et G depuis janvier 2025.
Seydi Eren, déclare « Je me réjouis de
la publication par le Premier Ministre de cette modification de calcul
concernant les logements chauffés à l’électricité. Cette correction me concerne
évidemment comme professionnel, Président de Diagadom, mais aussi en tant que
propriétaire parce que je suis concerné. Je ne pouvais plus louer l’un de mes
logements, classé G malgré son bon état, uniquement à cause d’un coefficient
injuste. C’était profondément injuste. Cette réforme change la donne. »
Il poursuit : « Le changement du coefficient de conversion de l’électricité dans le DPE, qui passera de
2,3 à 1,9 dès janvier 2026, est une avancée nécessaire. Pourquoi ?
Parce que jusqu’ici, il fallait produire 2,3 kWh à la centrale pour fournir 1
kWh dans le radiateur d’un logement. Ce calcul pénalisait lourdement les
logements chauffés à l’électricité, qui apparaissaient comme énergivores sur le
papier, alors qu’ils sont souvent plus propres en réalité que des logements
chauffés au fioul ou au gaz. »
Une communication
défaillante
Mais derrière cette
avancée technique, Diagadom déplore la forme d’annonce spontanée publiée par
communiqué de presse par Matignon et qui n’a pas été communiquée en amont aux
professionnels.
Seydi Eren demande : « Où était la
concertation avec les professionnels du diagnostic ? Nous sommes en première ligne, nous informons
les clients, nous mettons en œuvre ces changements… Pourtant, nous n’avons été
ni consultés ni même informés officiellement. Nous avons découvert cette
évolution dans les médias, ou pire, par les questions de clients inquiets.
C’est un défaut de dialogue qui se répète trop souvent dans notre secteur. Le
diagnostic immobilier est un maillon stratégique de la transition énergétique :
le négliger dans la concertation revient à fragiliser toute la chaîne. »
Les lettres améliorées
mais quid du confort des habitants ?
Cette correction va,
selon Diagadom, améliorer les lettres de classification d’un grand nombre
d’habitations.
Conclusion de Seydi Eren « Des logement notés G vont passer en F. Ceux en F vont passer en E. Il est certain qu’un grand nombre de logements, 850 000 selon le gouvernement, vont sortir de la catégorie de passoires énergétiques F ou G et pourront de nouveau être loués ou vendus au prix du marché mais malheureusement cette modification du calcul du DPE ne va rien modifier pour le confort des habitants. Une bouilloire restera toujours une bouilloire même avec un coefficient à 1,9 Kwh. Il aurait plus judicieux de revoir le mode de calcul des passoires énergétiques et rectifier cette injustice mais de proposer aussi en même temps aux propriétaires un coup de pouce pour ceux qui étaient prêts à réaliser des travaux de rénovation énergétique, objectif premier de la loi « Climat et Résilience », à l’origine de la création du DPE. Nous avions nous, professionnels, de nombreuses propositions à partager en ce sens. »


