• Une nouvelle enquête de la fintech
internationale SumUp publie les dernières tendances de paiement en France,
particulièrement autour des paiements assistés par l'IA.
• 48% des Français ont changé leur façon de
payer au cours des 12 derniers mois.
• 70% ont déclaré ne pas faire confiance aux
paiements assistés par l'IA.
• 26% s’inquiètent de devenir trop dépendants
aux paiements numériques.
• En revanche, Marseille (40%) est la ville de
France la plus ouverte aux paiements assistés par l'IA, suivie par Paris et
Lille
Alors que 48% des
Français ont changé leurs habitudes de paiement au cours des 12 derniers mois,
et que l'IA prend de plus en plus d'importance dans nos vies quotidiennes, la
sécurité des paiements devient un enjeu de premier plan.
Pour comprendre si les Français sont prêts à faire confiance à l'IA pour gérer leurs dépenses récurrentes, SumUp a interrogé un échantillon représentatif de consommateurs à travers le pays pour évaluer leur perception des paiements automatisés par l’IA. Résultat : 70% des Français se déclarent méfiants. Pourtant, certaines villes comme Marseille, Paris ou Lille semblent mieux préparées à ce tournant technologique.
Classement des grandes villes françaises les plus ouvertes aux paiements intelligents
|
Rang |
Ville |
% de répondants prêts à faire confiance à l'IA pour faire des paiements en leur nom |
|
1 |
Marseille |
40% |
|
2 |
Paris |
35% |
|
3 |
Lille |
34% |
|
4 |
Nantes |
31% |
|
=4 |
Strasbourg |
31% |
|
=4 |
Rennes |
31% |
|
=4 |
Toulon |
31% |
|
8 |
Toulouse |
29% |
|
9 |
Nice |
28% |
|
10 |
Reims |
27% |
|
11 |
Le Havre |
27% |
|
12 |
Montpellier |
24% |
|
13 |
Lyon |
23% |
|
14 |
Bordeaux |
22% |
|
15 |
Saint-Étienne |
8% |
En première place, nous
retrouvons Marseille.
Quatre habitants sur dix sondés ont déclaré qu'ils feraient confiance à une IA
pour faire des paiements en leur nom. 19% feraient confiance à l'IA pour tout
type de paiements, alors que 15% seraient exclusivement enclins à laisser une
IA gérer leurs dépenses récurrentes (ex. : abonnements, factures, etc.).
À Paris, 35% des habitants
sondés sont en faveur des paiements assistés par l'IA, dont 14% ayant déclaré
qu'ils feraient confiance à une IA pour gérer tout type de dépenses. 22% ont
avoué être en faveur, mais uniquement pour les dépenses récurrentes ou du
quotidien (abonnements, café, courses, etc.). De l'autre côté, 35% préfèrent
avoir une visibilité sur leurs paiements et 29% sont complètement opposés à
cette dépendance à l'IA.
Lille clos le podium avec 34% de réponses
favorables à l'utilisation de l'IA pour gérer leurs dépenses récurrentes et
quotidiennes. De son côté, Saint-Étienne est la ville où les habitants sont le
moins enclin à laisser une IA s'occuper de leurs dépenses, même si elles sont
récurrentes.
Les Français prêts à
déléguer… mais pas aveuglément
Si l’intelligence
artificielle fascine, elle ne convainc pas encore pleinement quand il s’agit de
gérer l’argent du quotidien. D’après l’étude menée par SumUp, 70% des Français
déclarent ne pas faire confiance à l’IA pour effectuer des paiements à leur
place. Pourtant, une minorité (30%) reste ouverte à l’idée, sous conditions.
Parmi ces partisans
prudents, 11% accepteraient que l’IA prenne en charge des dépenses récurrentes
comme les abonnements ou les factures, des transactions perçues comme
prévisibles et sans risque. De leur côté, 7% se disent prêts à lui confier des
achats du quotidien, comme le café, les courses ou les titres de transport. En
revanche, 39% des personnes interrogées se montrent fermement opposées,
préférant conserver un contrôle total sur chaque paiement.
Cette prudence reflète
une tendance claire :
si l’IA veut gagner la confiance des consommateurs, elle devra d’abord prouver
sa fiabilité, sa transparence et sa capacité à respecter leurs préférences
financières.
Une défiance qui
persiste face à une société de plus en plus digitalisée
Alors que l’IA prend
une place croissante dans nos usages quotidiens, plus d’un quart des Français
(26%) s’inquiètent de devenir trop dépendants aux paiements numériques. Une
crainte amplifiée par les récentes alertes sur la cybersécurité et la
recrudescence des deepfakes. Parmi les principales préoccupations :
l’impossibilité de payer en cas de panne de téléphone ou de connexion, mais
aussi la sécurité des données, citée par 24% des répondants.
À l’inverse, certaines
limitations du paiement en espèces sont également pointées du doigt : 21%
estiment qu’il devient difficile de trouver un distributeur automatique, et 16%
trouvent plus complexe de suivre leurs dépenses en cash.
« Les paiements digitaux sont en plein essor, mais pour convaincre, ils doivent être perçus comme fiables, simples et sûrs, explique Gabriel Destremaut, responsable des relations publiques chez SumUp. Offrir des alternatives numériques adaptées aux attentes des consommateurs est essentiel pour fidéliser une clientèle en quête de fluidité et de sécurité. »


