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[Expertises] Une avancée majeure dans la convention collective nationale de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile

Des évolutions pour la garde d’enfants à domicile et pour un meilleur accompagnement des situations de handicap.

 

La Fédération des Particuliers Employeurs de France (Fepem) se félicite de l’entrée en vigueur, au 1er juin 2025, de l’avenant n°7 à la convention collective nationale de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile, publié au Journal officiel le 31 mai 2025.


Ce texte est le fruit d’un dialogue social constructif et d’une volonté commune entre la Fepem et les partenaires sociaux d’adapter la convention collective aux réalités du terrain.

 

Cet accord marque une étape clé pour structurer davantage les emplois de la garde d’enfants et d’enfants en situation de handicap, et mieux accompagner les particuliers employeurs avec des clarifications concrètes adaptées aux réalités du terrain.

 

Un accompagnement renforcé pour les enfants en situation de handicap

 

Cet avenant reconnaît les spécificités du handicap et adapte les conditions de travail aux besoins des familles et des salariés.

L’avenant introduit trois nouveaux emplois-repères pour mieux adapter l’accompagnement des enfants en fonction de leurs besoins.

●  Garde d’enfant en situation de handicap A : accompagnement quotidien adapté selon le type de handicap

●  Garde d’enfant en situation de handicap B : en complément, gestion des situations de crise et soutien à la communication

●  Garde d’enfant en situation de handicap C : implication dans le parcours global de l’enfant, en relais avec les professionnels de santé et les parents

Cette classification vise à mieux valoriser les compétences des salariés et à garantir aux familles un accompagnement adapté à chaque besoin.

 

Une classification plus précise des emplois-repères dans le domaine de l’enfant

 

Dans un souci de clarification et d’amélioration des conditions de travail, l’avenant introduit une révision des emplois-repères dans le domaine de la garde d’enfants. L’âge de l’enfant et la durée de l’accompagnement reste les critères essentiels d’évaluation des missions

•   Baby-sitter : présence occasionnelle pour des enfants de plus de 3 ans.

•   Garde d’enfant A : missions essentielles de surveillance, repas, toilette, habillage, déplacements, activités d’éveil, aide aux exercices scolaires (jusqu’à la fin de la maternelle), ainsi que l’entretien de l’espace de vie des enfants pour les enfants de plus et moins de 3 ans.

•   Garde d’enfant B : en complément des missions de la garde A, gestion du linge et des repas (dont goûters, surveillance et/ou accompagnement dans la réalisation des exercices (à partir de l’école élémentaire).

 

Un cadre contractuel mieux défini pour les salariés et les employeurs

 

L’Article 2.3 de l’annexe 7 de la convention collective a été modifié afin de faciliter l’identification de l’emploi-repère en fonction des missions exercées. Par exemple, si un salarié partage son temps entre la garde d’un enfant de moins de 3 ans et l’entretien du domicile, l’emploi-repère retenu devra être celui de garde d’enfant, car l’accompagnement de l’enfant prime sur les autres activités. L’objectif est d’apporter une meilleure lisibilité aux employeurs et aux salariés quant aux responsabilités liées à chaque poste. L’avenant précise notamment :

● La nécessité de définir l’activité principale en fonction du temps consacré.

● La priorité donnée à l’accompagnement d’un enfant de moins de 3 ans ou en situation de handicap, indépendamment de la durée consacrée.

● La possibilité d’ajouter des activités complémentaires au contrat sans majoration automatique du salaire, sauf négociation entre les parties.

 

Dynamisme du dialogue social au service des familles et des professionnels

 

« Cet avenant illustre notre volonté de structurer et de dynamiser l’emploi à domicile. Ces avancées permettent une meilleure reconnaissance du rôle crucial des gardes d’enfants à domicile, en particulier auprès des enfants en situation de handicap », conclut Julie L’Hotel Delhoume, présidente de
la Fepem.


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