À l’occasion de VivaTech, Mendo, technologie intégrée qui accompagne et
forme chaque collaborateur dans les solutions d'IA générative (ChatGPT,
Microsoft Copilot, etc.) pour lui permettre d’adopter des cas d’usage, dévoile
une étude exclusive menée auprès de 1 000 Français.
Ce sondage met en
lumière un paradoxe qui interpelle : alors que l’intelligence artificielle
générative est omniprésente dans le débat public, un Français sur deux déclare
ne pas l’utiliser dans son quotidien professionnel. Perçue à la fois comme un
moyen de réduire la charge mentale et une nouvelle source de pression, elle
suscite un besoin clair exprimé par une grande majorité des Français : être
accompagné et formé dans l’utilisation des outils d’IA Generative.
Chiffres clés
• 47% des Français pensent que l’IA pourrait réduire
leur charge mentale au travail
• 70% n’ont jamais été formés à l’utilisation
d’outils intégrant de l’IA
• 63% des utilisateurs réguliers estiment que l’IA
leur fait gagner du temps
• 38% seulement des 18-34 ans ont été formés à l’IA,
contre 9% chez les 65 ans et plus
• 52% estiment que l’IA ne leur ajoute pas de
stress, tandis que 18% la perçoivent comme une menace
Un décalage entre le
discours et la réalité
L’IA générative
transforme en profondeur les outils professionnels. Elle s’invite dans les
mails, les tableurs, les présentations, les recherches… mais reste largement
sous-utilisée. Selon l’étude réalisée pour Mendo, 1 Français sur 2 affirme ne
pas utiliser l’IA au travail. Plus de la moitié des Français pense d’ailleurs
qu’il sera toujours possible de travailler sans avoir recours à l’IA dans les 5
prochaines années.
Quentin Amaudry, CEO de
Mendo, remarque : « Il y a un écart saisissant entre la place de l’IA dans le
débat public et son appropriation réelle sur le terrain. Chez Mendo, notre
mission est justement de combler ce fossé en donnant à tous les collaborateurs
les clés pour adopter l’IA de manière stratégique, concrète et pour apprendre à
s’en servir à bon escient ».
L’IA, une solution pour
alléger sa charge mentale … une crainte pour d’autres
D’après les résultats
de l’étude, près d’un Français sur 2 (47%) pense que l’IA pourrait contribuer à
réduire la charge mentale au travail. En particulier l’automatisation des
tâches, le tri des informations et la gestion des mails, ainsi que sur la
planification et l’organisation des tâches. Toutefois, cette opinion varie
fortement selon l’âge : elle est particulièrement marquée chez les jeunes
actifs, puisque 67% des
18-34 ans estiment que l’IA peut alléger leur charge
mentale. Cette proportion tombe à 40% chez les
50-64 ans, traduisant une
fracture générationnelle dans la perception des bénéfices de l’IA au travail.
En ce sens, 52%, des
Français ont le sentiment que l’IA ne leur ajoute pas de stress ni de pression
au travail. Pour celles et ceux qui utilisent l’IA de manière régulière dans
leur vie professionnelle, 63% pensent qu’elle leur fait gagner du temps en leur
permettant de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Dans le cas inverse,
l’IA est aussi perçue comme une menace qui pourrait avoir des répercussions sur
la charge mentale pour près d’un quart (28%) des Français. Parmi les craintes
exprimées, la perte et la déshumanisation arrive en tête (51%), suivie de la
peur du remplacement pour 50% et enfin, le fait qu’elle représente une forme de
pression sur la productivité pour près de 45% des sondés.
Le rôle essentiel de
l’accompagnement dans l’utilisation de l’IA Générative
Avec l’émergence de
l’IA générative au cours des dernières années, l’accompagnement et la pédagogie
sont des leviers clés et déterminants pour faciliter son adoption par le plus
grand nombre. Pour preuve, un tiers des Français (34 %) la voit à la fois comme
un moyen de réduire sa charge mentale et comme une menace supplémentaire pour
son équilibre.
Par conséquent, les
Français se sentent démunis et livrés à eux-mêmes. Près de 70% d’entre eux
indiquent ne pas avoir été formés à l’utilisation d’outils intégrant de l’IA et
50% ne se sentent pas suffisamment accompagnés pour comprendre et utiliser ces
outils. Cette situation révèle d’importantes disparités générationnelles : 38%
des 18-34 ans déclarent avoir été formés à l’IA, contre seulement
14% chez les
50-64 ans, et à peine 9% chez les 65 ans et plus.
« L’adoption de l’IA n’est pas naturelle, elle se construit. Face à l’enthousiasme autant qu’à l’anxiété qu’elle suscite, notre rôle est clair : rendre l’IA intelligible, utile et concrète pour tous les salariés dans leur quotidien, en partant de leurs besoins réels, pas de la technologie seule. » conclut Quentin Amaudry.