Baromètre CSA pour l’Executive Education de
l’École polytechnique.
À l'occasion de son dixième anniversaire, l'École polytechnique Executive Education a dévoilé sa nouvelle signature de marque Transformer par la science. Dans ce cadre, elle lance son premier baromètre, mené auprès de 400 dirigeants d'entreprises de plus de 100 salariés, afin de mieux comprendre leurs perceptions et besoins en matière de sciences et de technologies.
98%
des dirigeants français ont une bonne image des sciences et de la technologie, selon le baromètre CSA
pour l’École polytechnique Executive Education. L’étude met en lumière une
forte reconnaissance de l’apport scientifique pour la compréhension du monde,
la prise de décision et le développement économique. Mais elle révèle aussi un
besoin croissant de formation sur les grandes transitions à venir.
Une
confiance unanime dans la science
Interrogés
en avril 2025, les dirigeants d’entreprises de plus de 100 salariés se montrent
quasi unanimes : 95% estiment que les sciences et technologies ont un impact
économique majeur, 92% les jugent indispensables pour comprendre le monde, et
autant les considèrent utiles à la prise de décision stratégique. Ces résultats
traduisent une véritable valorisation de la culture scientifique dans le monde
de l’entreprise, en particulier dans les secteurs de l’industrie et des
services.
Des
attentes fortes autour de l’IA, de la cybersécurité et de l’environnement
L’intelligence
artificielle (IA) est perçue comme le sujet ayant le plus d’impact à venir,
citée par 60% des répondants. Viennent ensuite la cybersécurité (41%), la
réglementation environnementale (36%) et la transition énergétique (34%). Ces
enjeux apparaissent également comme prioritaires en matière de formation
continue.
Un
tiers des dirigeants en manque de formation, 1 sur 2 exprime un besoin pour ses
équipes
Si deux
tiers des dirigeants se sentent suffisamment formés aux sciences et technologies,
33% déclarent l’inverse. Et ils sont 50% à exprimer un besoin de formation
complémentaire, en particulier dans les grandes entreprises et en
Île-de-France. L’IA, la cybersécurité, la transition énergétique et la
réglementation environnementale ressortent comme les domaines de formation les
plus attendus.
Des
freins à lever : temps, budget, formats
Parmi les obstacles identifiés à la formation : le manque de temps (70%), un budget jugé insuffisant (51%) et des formats parfois inadaptés (distanciel ou présentiel contraignant). Ces résultats soulignent la nécessité d’offres flexibles, adaptées au rythme des dirigeants.