6 français sur 10 estiment que l’investissement locatif reste un bon placement malgré un manque de capacité d’emprunt et une réglementation trop contraignante.
iad publie les résultats de son étude exclusive menée avec Selvitys en mai 2025 auprès de 1000 français pour mieux cerner leurs attentes, les freins et les espoirs en matière d’investissement locatif.
Si plus de la moitié des Français a déjà investi ou envisage de le faire dans l’immobilier locatif, l’étude révèle un profond décalage entre cette volonté et la réalité du terrain. La complexité réglementaire, le poids de la fiscalité et la gestion locative perçue comme stressante nourrissent un climat d’hésitation. Parallèlement, l'État a réduit ou supprimé plusieurs dispositifs incitatifs à l'investissement locatif des particuliers, tels que le dispositif Pinel, sans proposer d'alternatives efficaces. Cette absence de soutien décourage les investisseurs privés, contribuant à la diminution de l'offre locative, notamment dans les zones tendues. Dans ce contexte, Homepilot by iad, solution de gestion locative 100% en ligne avec accompagnement humain s’affirme comme un partenaire stratégique de confiance pour les bailleurs en quête de sérénité et de rentabilité.
Un fort intérêt,
ralenti par des obstacles financiers
61% des Français ont déjà
réalisé ou envisagé un investissement locatif et 21% l’ont concrétisé.
Les motivations principales restent patrimoniales et financières : sécuriser
leur avenir/retraite (58%), constituer un patrimoine (51%) ou
générer des revenus complémentaires (48%).
Parmi les propriétaires
bailleurs, si plus de 7 français sur 10 (74%) envisagent de poursuivre
la location de leur bien, 16% ont déjà arrêté et 10% prévoient
d'y mettre un terme dans les cinq prochaines années en raison d'une fiscalité
trop lourde et pour récupérer du capital.
Cependant, des freins
subsistent avec 35% de Français qui n'envisagent pas du tout d'investir
dans le locatif, principalement à cause d’un manque de capacité d’un manque de
capacité d’emprunt (59%), un désintérêt en raison de leur statut actuel
de propriétaire car ils n’ont pas besoin d’un nouveau bien (24%)
auxquels s’ajoutent une conjoncture économique et des taux d’intérêt perçus
comme dissuasifs (14%).
Pour Olivier Descamps, Directeur Général d’iad France : « La crise du logement en France est alimentée par une baisse significative de la production de logements, un désengagement de l'État dans le soutien à l'investissement locatif privé et une demande en forte hausse. Cette situation nécessite une action politique urgente pour relancer la construction de logements accessibles et soutenir les investisseurs privés, afin de garantir le droit au logement pour tous. Si l’immobilier locatif continue de susciter l’adhésion des Français, nous sommes face à une génération d'investisseurs prudents : motivés, mais lucides ils veulent investir, mais pas à l’aveugle et avec une fiscalité avantageuse.»
Un appétit
d’investissement également contrarié par la réalité d’un parcours complexe
En 2025,
l’investissement locatif reste considéré comme un bon placement par 59 % des
Français bien que 42% soulignent la nécessité d'une vigilance accrue sur
l'évolution du marché.
En revanche, près d’un
tiers (31%) le jugent désormais moins attractif compte tenu des
conditions actuelles et des contraintes croissantes. À la question du principal
frein à l’investissement locatif, le coût du crédit arrive en tête (41%),
suivi par les normes environnementales et les travaux liés à la rénovation
énergétique (18%). Ce dernier point apparaît donc, pour près d’un
répondant sur cinq, comme l’obstacle principal, avant même d’avoir trouvé un
bien attractif (9%). Enfin la moitié des Français (50%) anticipe
un recul de l’investissement locatif dans les années à venir, contre seulement 16 %
qui parient sur une reprise.
« Si l’investissement
locatif reste un pilier de la stratégie patrimoniale des Français, les
incertitudes économiques, les contraintes réglementaires et les difficultés de
gestion freinent son développement. Pour restaurer la confiance et relancer le
marché, une politique claire d’accompagnement, de simplification des démarches
et d’incitation fiscale semble indispensable. L’avenir de l’investissement
locatif passera par une meilleure lisibilité des règles, une digitalisation
accrue de la gestion et des leviers d’action ciblés pour répondre aux attentes
des différentes générations d’investisseurs » poursuit Olivier Descamps.
La gestion locative
véritable casse-tête source de stress pour les bailleurs
Le quotidien des
bailleurs est de plus en plus exigeant avec 2 français sur 10 (20%) qui jugent
la gestion d’un bien comme anxiogène l’identifiant comme un frein direct à
l’investissement et plus d’un tiers (32%) qui la considèrent comme un
stress permanent.
89% estiment que gérer les
impayés ou les retards de paiement est complexe, voire très complexe, 25% évoquent
une perte de temps importante et 18% estiment que la fiscalité est un
frein à l’investissement locatif en 2025.
Un cadre réglementaire
illisible, flou et décourageant, aux effets dissuasifs
37% des Français considèrent la réglementation actuelle trop contraignante et 22% la jugent pas assez claire, bien trop floue. Tandis que les normes environnementales (DPE, interdictions de louer certains biens…) sont reconnues comme nécessaires, 39% estiment qu’elles manquent d’accompagnement pour être appliquées efficacement. Une logique partagée par l’UNIS qui dans une récente tribune appelle à la création d’un véritable statut du bailleur privé reposant sur des fondements clairs et durables : « Il ne s’agit pas de créer une niche, mais de donner enfin de la transparence à une fiscalité devenue illisible pour l’investisseur locatif, souligne Olivier Descamps. Ce statut reposerait sur l’instauration d’un amortissement des actifs résidentiels, d’une déductibilité des charges d’exploitation au réel, et d’un suramortissement en cas de rénovation énergétique ou de loyers modérés. »
L’âge influence aussi
la perception :
plus l'âge augmente, moins la transition énergétique est perçue comme une bonne
initiative et plus la réglementation semble contraignante. Les propriétaires
bailleurs estiment que l'obstacle principal à l'investissement locatif en 2025
sont les normes environnementales et les travaux de rénovation à prévoir pour 26%
d'entre eux, contre 16% des non-propriétaires bailleurs (intentionnistes
+ "réfractaires"). 49% des plus jeunes, les 18-30 ans,
considèrent que le coût du crédit est le principal obstacle à l'investissement
locatif en 2025.
Le digital, un réflexe
en devenir : Homepilot by iad, la réponse moderne aux nouveaux défis des
bailleurs
Une première étude Selvitys pour Homepilot by iad réalisée en décembre 2024 auprès de
1000
propriétaires bailleurs en France, révélait que seuls 7% des bailleurs
utilisent un service de
gestion locative digitalisé
Cette seconde étude
montre que 34% des propriétaires bailleurs et des intentionnistes
d'achat dans l'investissement locatif envisagent de déléguer la gestion via un
service 100% en ligne, et 56% y sont ouverts, notamment pour réduire la
charge mentale et le stress administratif, gagner du temps et sécuriser les
loyers. Pour les plus jeunes, le gain de temps est perçu comme le principal
avantage pour déléguer la gestion locative à un professionnel. Pour les plus
âgés, la garantie des loyers est perçue comme le principal avantage si la
gestion locative est déléguée à un professionnel.
Dans ce climat
incertain, Homepilot by iad s’impose comme la solution de gestion
locative 100% digitale idéale pour les investisseurs bailleurs d’aujourd’hui :
ceux qui veulent garder le contrôle tout en déléguant l’essentiel. Elle répond
aux attentes concrètes des propriétaires grâce à une plateforme intuitive pour
tout piloter en quelques clics, une équipe d’experts iad disponibles partout en
France, à distance et par téléphone et des tarifs transparents, sans surprise
ni engagement.
« Chez Homepilot by iad,
nous avons conçu un service qui répond précisément aux attentes exprimées par
les bailleurs : gain de temps, sérénité, efficacité. La gestion locative ne
devrait plus être un frein à l’investissement, mais un levier », précise Olivier
Descamps.
Qu’attendent les
Français pour investir à nouveau ?
Pour relancer et
encourager l’investissement locatif, les mesures plébiscitées par les Français
sont claires, voici trois leviers prioritaires qu’ils identifient :
· 29% souhaitent une réduction de la
fiscalité
· 24% demandent des aides à la
rénovation énergétique
· 24% souhaitent une baisse des taux
d’intérêt
La demande est forte
pour des solutions qui simplifient le parcours bailleur, tout en offrant
transparence et réactivité. Ce sont les CSP- qui expriment le plus fortement
l’intention d’investir. De manière générale, les personnes qui n’ont jamais
investi – et ne prévoient pas de le faire – jugent la gestion locative plus
complexe que les autres.
« Les résultats du sondage parlent d’eux-mêmes : le potentiel du parc locatif privé est intact et les Français croient encore dans l’investissement locatif, mais il nécessite un nouvel équilibre. Plus de clarté fiscale, un accompagnement à la rénovation, une simplification de la gestion sont les clés pour restaurer la confiance. Il est temps de reconnaître pleinement le rôle du bailleur privé dans la chaîne du logement. La solution ne viendra pas d’un énième dispositif, mais d’un cadre simple, stable, équitable. Et d’outils concrets, comme ceux que propose Homepilot by iad », conclut Olivier Descamps, Directeur Général d’iad France.