Ce n’est pas l’échec du
conclave organisé par François Bayrou qui va les rasséréner : selon le
baromètre BPCE 2025, près de 80% des Français se disent inquiets pour leurs
retraites, un sentiment exacerbé chez les femmes (84 %) et les 35-64 ans
(jusqu’à 85 %).
Dans ce contexte, la
monétisation de son logement via une vente en viager ou un démembrement de
propriété entre progressivement dans les mœurs, avec une progression de 20 % en
cinq ans. En 2024, selon le Baromètre Renée Costes 2025, plus de 6 000 retraités
ont transformé leur bien en rente ou capital immédiat, sans quitter leur
domicile.
Une inquiétude
croissante des Français
Alors que la réforme
des retraites s’enlise, l’inquiétude des Français sur le financement de leur
fin de vie ne faiblit pas, d’autant qu’ils sont nombreux à souhaiter vieillir à
domicile. Si 74 % des 65 ans et plus sont propriétaires, près d’un senior sur
deux anticipe ne pas avoir les moyens de financer son "bien vieillir à
domicile". Ce climat incertain conduit 56 % des actifs à épargner pour
leur propre retraite, un taux en hausse de 8 points en un an. Selon les
chiffres du Trésor, le plan épargne retraite (PER) comptait plus de 11 millions
d'adeptes à fin septembre 2024 (1,4 million supplémentaire en l'espace d'un an)
pour un encours total de 118,9 milliards d’euros.
La monétisation du
logement entre dans les mœurs
Dans ce contexte, la
monétisation du patrimoine immobilier apparaît comme une solution concrète et
tangible. Les dispositifs de viager et de nue-propriété offrent aux seniors la
possibilité de transformer leur bien immobilier en capital immédiat et/ou en
revenus réguliers, tout en continuant à occuper leur logement. Aujourd’hui, les
seniors qui optent pour le viager récupèrent en moyenne un capital (bouquet) de
76 252 €, assorti d’une rente viagère mensuelle de 711 € ; ceux qui optent pour
la nue-propriété récupèrent en moyenne un capital immédiat de 263 277 €.
Les vendeurs ont en moyenne 74,4 ans, 86 % d’entre eux sont âgés de plus de 70 ans et près des deux tiers ont des enfants. Les biens concernés reflètent le marché résidentiel : 55 % de maisons, 45 % d’appartements, avec une surface de 91 m² et une valeur estimée à 285 784 €.
Une solution pas
simplement financière
Au-delà des
considérations financières, le viager s’inscrit dans des aspirations profondes
et une véritable optimisation patrimoniale. Selon le baromètre BPCE 2025, les
Français placent au sommet de leurs priorités pour la retraite le maintien d’un
niveau de vie décent (40 %), l’indépendance financière (32 %) et la capacité à
faire face à une éventuelle perte d’autonomie (77%). « Chez Renée Costes,
ces préoccupations prennent forme à travers les récits de nos vendeurs. Nombre
de couples choisissent le viager occupé pour protéger le conjoint, tandis que
d’autres optent pour la vente en nue-propriété afin de transmettre un capital
défiscalisé à leurs enfants tout en finançant des travaux dans leur logement »,
témoigne Stanley Nahon, directeur associé de Renée Costes.
Pour les acquéreurs, un
investissement responsable et rentable
Côté acquéreurs,
l’attrait pour ce marché ne se dément pas : 93 % des investisseurs sont des
particuliers, dont près de 60 % résident dans la région du bien acheté. Pour
eux, le viager représente une alternative à l’investissement locatif, sans
fiscalité, sans gestion et sans les aléas liés aux locataires.
Mais c’est aussi un investissement à impact. En permettant à un retraité de vieillir chez lui et dans de bonnes conditions pécuniaires, l’acquéreur agit de manière responsable tout en bénéficiant d’un rendement moyen de 6,8 %, pour un horizon d’investissement de 14,3 ans.


