De
nouvelles données mettent en évidence une confiance croissante dans l’IA chez
les cadres supérieurs – tandis qu’un fossé de confiance persiste chez les
employés juniors
Alors que
l’intelligence artificielle (IA) continue de transformer les modes de
fonctionnement des entreprises, de nouvelles données françaises recueillies par
Freshworks révèlent une tendance notable : la confiance dans l’IA augmente avec
le niveau hiérarchique, les équipes dirigeantes affichant une bien plus grande
confiance dans les outils d’IA que leurs homologues juniors.
Les cadres français en
tête de l’adoption de l’IA en entreprise
Selon les dernières
données du rapport Freshworks sur l’IA en entreprise, 24% des cadres dirigeants
français (C-level, VP et Directeurs) déclarent désormais avoir “entièrement
confiance” dans l’IA sur leur lieu de travail. En comparaison, seuls 7% des
Managers, 8% des Chefs d’équipe, 2% des Contributeurs individuels et seulement
2% des Stagiaires partagent ce même niveau de confiance. Ces résultats
soulignent clairement un fossé de confiance fondé sur le rôle et les
responsabilités.
L’évolution de la
confiance au cours de l’année écoulée est également révélatrice :
• +49% de confiance chez les dirigeants
(C-level, VP, Directeurs)
• +35% chez les Managers
• +33% chez les Chefs d’équipe
• +35% chez les Contributeurs individuels
• +20% chez les Stagiaires
L’écart significatif
entre les dirigeants et les postes inférieurs laisse penser que l’exposition
aux bénéfices stratégiques de l’IA est étroitement liée à une confiance accrue
– en particulier chez ceux qui pilotent les résultats business et les feuilles
de route en matière de transformation numérique.
Ce que cela signifie
pour les entreprises françaises
Ces données reflètent
une tendance plus large en France : l’IA devient de plus en plus essentielle
aux opérations des entreprises, et la confiance progresse plus rapidement au
sommet des organisations. Les cadres dirigeants ne se contentent pas d’investir
dans l’IA – ils l’intègrent activement dans les processus quotidiens, les
expériences clients et les stratégies de productivité.
Cependant, le manque de
confiance parmi les postes juniors demeure un obstacle majeur. Ce sont pourtant
ces employés qui interagissent le plus directement avec les outils alimentés
par l’IA – qu’il s’agisse d’agents de service client, d’assistants CRM ou de
plateformes d’analyse. Sans confiance dans ces technologies, les entreprises
risquent de passer à côté d’opportunités et de sous-exploiter leurs systèmes.
Pour libérer tout le
potentiel de l’IA, les entreprises françaises doivent désormais se concentrer
sur :
• La montée en compétences des jeunes
collaborateurs via des formations pratiques et une exposition concrète à l’IA,
• La création de cadres transparents pour
expliquer le fonctionnement des décisions prises par l’IA,
• L’instauration d’une culture de l’innovation
où chaque collaborateur se sent légitime pour interagir avec l’IA.
Alors que l’IA devient une composante incontournable du travail, la confiance n’est plus une option – elle est fondamentale. Pour rester compétitives, les entreprises françaises devront bâtir la confiance en l’IA à tous les niveaux de leur organisation. La capacité à instaurer cette confiance chez les jeunes collaborateurs apparaît comme un facteur clé de différenciation pour les entreprises visionnaires. Cela sera essentiel non seulement pour favoriser l’adoption de l’IA, mais aussi pour garantir un usage éthique, transparent et centré sur l’humain de ces technologies en milieu professionnel.