Dans un contexte où la durabilité et la réduction des déchets
sont au cœur des préoccupations politiques et citoyennes, Geev, première
application dédiée au don d'objets entre particuliers, a mené une étude auprès
d’un panel de 3 900 Français sur leur comportement vis-à-vis des objets de
seconde main.
Selon cette étude, 95%
des Français déclarent avoir déjà acquis des objets de seconde main via du don,
de l'échange ou de l'achat. Surtout, elle introduit le concept novateur de
"3ème main" et montre que prolonger la durée de vie d’un objet est en
train de devenir un réflexe dans les habitudes de consommation. Ce comportement
vise à encourager la réutilisation des objets au-delà de leur seconde vie,
renforçant ainsi leur circularité et évitant la production de produits neufs.
La "3ème
main", une tendance en train de devenir une habitude
Selon l’étude réalisée
par Geev, près des 3/4 des personnes interrogées déclarent avoir redonné,
revendu ou échangé les objets de seconde main qu’ils avaient acquis, l’usage du
don étant privilégié dans un cas sur deux. Un chiffre qui illustre un réflexe
d’ores et déjà ancré dans la (dé)consommation des Français et une volonté de
s’orienter durablement vers une économie circulaire.
Le concept de
"3ème main" met en lumière cette dynamique émergente : les objets ne
sont plus simplement réutilisés une fois, ils passent de mains en mains et
enchaînent les vies au gré des besoins. 60% des répondants estiment que la
tendance de la "troisième main" va continuer à se développer, preuve
d’une prise de conscience durable.
Parmi les Français qui
donnent une troisième vie (ou plus) à leurs objets, la plupart (84%) le font
parce que ces objets ne leur servent plus. Parmi ces objets, la mode
(vêtements, chaussures et accessoires) arrive en tête (60% des personnes
interrogées). Les livres (45%) et les meubles (43%) complètent le podium des
objets ayant plusieurs vies.
L’environnement avant
l’argent, la qualité avant la marque ou le prix
C’est le désir de
réduire son impact environnemental qui motive les Français à donner une
troisième vie aux objets, avec plus de 66% des suffrages, loin devant le gain
financier (32%). Le don est le moyen privilégié pour prolonger la vie des
objets de seconde main (94% des répondants), devant la revente et l’échange.
Parmi ceux qui ont prolongé la durée de vie d’un objet, 84% l’ont fait via Geev
et 71% via leur entourage.
Les Français
privilégient une approche pragmatique et fonctionnelle dans leur manière de
consommer. Lorsqu’ils récupèrent ou adoptent un objet ayant eu plusieurs vies,
88% des répondants citent l’état général de l’objet comme critère principal,
loin devant son prix (47%) ou sa marque (32%).
« Cette étude montre de
manière très claire que de nombreux Français replacent leur attention sur
l’utilité concrète et immédiate des objets. L’accélération de cet usage de la
troisième main confirme un retour aux valeurs de durabilité et nous rappelle qu’il
n’y a pas si longtemps, les objets se transmettaient sur plusieurs générations.
C’est un signe de plus vers une consommation plus raisonnée, ancrée dans le
réel, et nous sommes fiers de contribuer à ce changement de paradigme avec Geev
», déclare
Hakim Baka, CEO de Geev.
La méfiance envers les objets dits de "troisième main" reste marginale : près de deux tiers (66%) n’hésitent pas à adopter un objet s’il semble en bon état, preuve que la valeur d’un bien se mesure aujourd’hui à sa capacité à répondre à un besoin réel, et non à son étiquette.