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[Etudes] Laforêt - Reprise confirmée du marché immobilier

Le marché immobilier ancien amorce un redémarrage notable en ce début d’année 2025.

 

Extrait des données exclusives du réseau Laforêt

 

•   Le volume des transactions progresse de 12sur 1 an, soutenu par une demande en nette hausse (+15%), particulièrement en régions (+16%). 

 

•   Les prix se stabilisent au niveau national (-0,3%, à 3 293 €/m²), après deux années de recul.

 

•   L’offre repart (+10%), les marges de négociation reculent (4,72% contre 5,9% fin 2024), et les délais de vente s’allongent légèrement.

 

•   52,8% des Français anticipent une reprise du marché immobilier dans les mois à venir, selon une enquête IFOP menée en mars 2025.

 

Conclusion de Yann Jéhanno, Président du Réseau Laforêt : «  Le marché immobilier semble avoir retrouvé un certain souffle, mais il reste sous surveillance. La baisse des taux d’intérêt a apporté une bouffée d’oxygène aux acquéreurs, en augmentant leur pouvoir d’achat et en permettant le retour de certains primo-accédants sur le marché. Cette amélioration a favorisé une reprise des transactions, notamment à Paris, où l’offre limitée et la demande croissante redonnent de la fluidité au marché.


Toutefois, en régions et dans les territoires de résidences secondaires, la situation est davantage figée. Les prix ne reculent pas suffisamment et les vendeurs, souvent sans contraintes financières, ne ressentent pas l’urgence de céder leur bien, ce qui contribue à une inertie persistante sur ce segment.


La variable clé demeure le financement. Les Français veulent devenir propriétaires, mais ils achètent en regardant de près leurs finances, évaluant chaque détail : capacité d’emprunt, apport, évolution des prix, travaux… Ce pragmatisme continuera de dicter la dynamique du marché en 2025. En parallèle, la pression fiscale sur l’immobilier ne faiblit pas : taxation à l’achat avec les frais de notaire, taxation à l’usage via la taxe foncière, et taxation à la revente ou à la transmission avec l’impôt sur les plus-values et les droits de succession.

La possibilité offerte aux départements de moduler les droits de mutation reste une inconnue dont l’impact sur les transactions reste à mesurer.


Enfin, la Banque centrale européenne a amorcé une baisse de ses taux directeurs, un mouvement anticipé par plusieurs banques qui ont déjà ajusté leurs conditions de prêt. Cette dynamique pourrait continuer de soutenir l’activité, mais elle se heurte à plusieurs obstacles : des vendeurs qui s’accrochent à des prix élevés et une offre en pénurie qui alimente la tension sur certains marchés.


Le second trimestre sera donc déterminant. Entre opportunités et contraintes, la question reste entière : qui aura l’avantage dans les mois à venir ?

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