Les hospitalités :
un pilier de croissance à activer pour le sport.
Sporsora*, organisation
référente pour le développement responsable de l’économie du sport, en
partenariat avec adValorem, publie une étude d’impact inédite sur le rôle
économique des hospitalités. Verdict : ces dernières représentent un volume
d’affaires de 650 millions d’euros, soit 25% du sponsoring sportif privé. Avec
une croissance potentielle de +50% dans les prochaines années, les hospitalités
pourraient devenir un pilier économique majeur du sport professionnel de lever
les freins réglementaires et fiscaux qui en limitent aujourd’hui le plein
développement.
Aurélie Dyèvre,
Directrice générale de Sporsora, rappelle : « Le financement du
sport repose sur quatre piliers : les droits TV, le sponsoring, le
merchandising, et le couple billetterie-hospitalités. Aujourd’hui, ce dernier
est clairement sous-exploité. À l’heure où les droits audiovisuels plafonnent
et où les financements publics se contractent, les hospitalités représentent un
levier de croissance stratégique. Il est temps de reconnaître pleinement leur
rôle dans l’équilibre économique du sport professionnel et de lever les freins
à leur développement. »
Deux freins majeurs à
lever
Malgré son potentiel, le développement des hospitalités se heurte à deux freins majeurs :
• Une suspicion
persistante de corruption et l’application de la loi Sapin II : en dépit de la
reconnaissance par l’Agence Française Anticorruption (AFA) que les invitations
participent à une pratique normale du monde des affaires, cette suspicion
semble demeurer et limiter la confiance des parties prenantes.
• Le risque lié à la
fiscalité sociale :
notamment lié à la requalification par l’Urssaf des invitations aux
collaborateurs en avantages en nature, entraînant des redressements et une
réduction des investissements des entreprises partenaires.
Une priorité pour 2025
: lever l’incertitude fiscale
Sporsora appelle à une
clarification réglementaire permettant aux hospitalités de jouer pleinement
leur rôle dans le financement du sport, tout en garantissant un développement
éthique et structuré.
Parmi les propositions
portées par l’association : Pérenniser le dispositif exceptionnel d’exonération
appliqué lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 et des Jeux de Paris 2024, qui
avait relevé le plafond d’exonération des avantages en nature de 5% à 25% du
PMSS.
Un triple effet levier
:
• D’encourager la participation des salariés
aux événements sportifs.
• De stimuler les investissements des
entreprises dans les hospitalités.
• De générer des recettes fiscales
supplémentaires via la TVA appliquée aux ventes de packages VIP.
*Sporsora est l’Organisation
référente pour penser et influencer le développement responsable de l’économie
du sport grâce à une convergence d’expertises, l’influence d’un collectif et un
réseau engagé.