Connexion
/ Inscription
Mon espace
Etudes & Enquêtes
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

[Etude] SeLoger & Meilleurs Agents - Immobilier : un printemps poussif

Baromètre national des prix de l'immobilier

Pour le marché immobilier, le retour des beaux jours s'accompagne traditionnellement d'une impulsion à la hausse des prix.

En ce qui concerne le printemps 2024, certes les prix ne sont pas repartis à la hausse au cours des trente derniers jours, mais ils ont connu une phase d'accalmie après plusieurs mois de baisse continue (+0% au niveau national, ainsi que pour les 10 et 50 plus grandes villes de France). La capitale en est d'ailleurs l'un des meilleurs exemples. Après avoir reculé de -0,6% par mois en moyenne depuis un an, Paris n'a perdu « que »
-0,3% depuis le dernier baromètre.

Points saillants qui ressortent de ce Baromètre

  • Un dynamisme printanier qui n'a rien d'une reprise :

- En 2023, le même phénomène de stabilisation tarifaire avait pu être observé dans les communes du Top 10 et du Top 50 avant que celles-ci ne voient leurs prix chuter, pour la majorité d'entre elles tout au long du reste de l'année ;
- Certaines des dix plus grandes métropoles françaises (hors Paris) ne connaissent pas de répit en ce début de printemps (Strasbourg par exemple, où les prix ont reculé de -1% en un mois).

  • Un fragile regain de dynamisme côté acquéreur :

- Dans sept des onze plus grandes villes de l'Hexagone, les délais moyens de vente se sont raccourcis. C'est à Toulouse que les acquéreurs se sont montrés les plus dynamiques (83 jours en moyenne vs. 86 il y a un mois pour concrétiser une transaction) ;
- Entre mai 2023 et mai 2024, les délais de transactions de ventes se sont allongés de 17 jours en moyenne dans les plus grandes métropoles françaises (dont 19 jours de plus à Toulouse, 20 à Montpellier et 21 à Bordeaux).

  • Du mieux malgré tout en perspective :

- Ce retour à une politique plus accommodante permettrait d'accélérer le recul des taux d'intérêt déjà initié par les banques ;
- La future dynamique du marché dépend désormais de la stratégie qu'adoptera à court terme la BCE en matière de rythme et d'amplitude de baisse de ses taux directeurs. Dans l'hypothèse où celle-ci permettrait d'atteindre un taux moyen de crédit sur 20 ans de 3,5% hors assurance (vs. 3,85% fin avril), les porteurs de projets récupéreraient leur pouvoir d'achat immobilier d'août 2022.

Lire la suite...


Articles en relation