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[Etude] Diot-Siaci - Priorités & attentes des salariés sur la politique RSE de leur entreprise

Diot-Siaci Institute, structure de recherche et de réflexion du groupe Diot-Siaci, publie les résultats de son enquête réalisée avec l'IFOP, portant sur la perception des salariés français de la politique RSE de leur entreprise.

Premiers enseignements

La RSE : un enjeu globalement bien appréhendé par les salariés mais avec un niveau de connaissance inégal selon leur profil.

Un peu plus de six salariés du privé sur dix (62%) connaissent la RSE, mais seulement 29% déclarent voir précisément ce dont il s’agit. Parmi les plus informés sur ce sujet figurent les hommes, les jeunes de moins de
35 ans, les cadres et les professions intermédiaires, les salariés d’Ile de France, ceux travaillant dans les entreprises de plus de 250 salariés, et dans le secteur du BTP.

L’environnement et les conditions de travail dominent le champ d’application de la RSE selon les salariés français…

Parmi les domaines identifiés comme devant relever du champ d’application de la RSE pour une entreprise, tous apparaissent en majorité comme relevant de la RSE aux yeux des répondants, à plus de 64%. Malgré tout, l’environnement et les conditions de travail recueillent plus d’adhésion et constituent donc les deux piliers de la RSE selon eux, avec des scores respectifs de 76% et 75%. A noter, les taux de « Vous ne savez pas » demeurent élevés sur cette question (ils oscillent entre 14% et 21% selon les items), signe que cet enjeu peut encore gagner en maturité et niveau de connaissance.

… mais les conditions de travail demeurent le sujet phare et prioritaire à traiter selon les salariés.

En effet, et malgré un niveau d’inquiétude indéniable vis-à-vis du réchauffement climatique – 84% des salariés interrogés se déclarent préoccupés par ce sujet -, la préservation de l’environnement demeure moins prioritaire pour eux que l’amélioration de leur quotidien de travail, beaucoup plus tangible.

Les répondants sont ainsi entre la moitié et trois quarts à estimer « tout à fait prioritaire » pour leur entreprise, dans les mois qui viennent, d’agir sur des éléments en lien avec leurs conditions de travail : relèvement des salaires et du pouvoir d’achat en tête (dans un contexte inflationniste accentué par la hausse annoncée des prix de l’électricité sur 2024), suivi de l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle, de la santé et des RPS, et de la formation des salariés. Si les thématiques RSE (et notamment la lutte contre le réchauffement climatique) apparaissent comme importantes, elles sont jugées très urgentes par moins d’un répondant sur deux (41%), dans les mêmes proportions que l’accompagnement des salariés seniors et la préparation à la retraite.

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