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[Etude] Viavoice & Beager : 6 salariés sur 10 envisagent de devenir freelance

Les chiffres clés de cette étude 

  • 1 Français sur 4 estime avoir un métier qui peut se pratiquer en tant que freelance ;

  • Parmi ceux pouvant exercer en freelance, la moitié se dit intéressée par l’idée de quitter son poste pour devenir freelance tandis qu’une majorité envisage le statut de freelance comme un complément de leur poste actuel ; 

  • 6 salariés sur 10 (59%) ayant un métier pouvant s’exercer en freelance envisagent d’opter pour ce statut à un moment de leur carrière (une part qui atteint 75% auprès des moins de 35 ans), la moitié (48%) envisageant de le faire à court terme dans les 2-3 prochaines années ;

  • Les principaux freins pour devenir freelance sont le confort du statut de salarié et la crainte de l’absence de revenus.

Le nombre de freelances évolue chaque année et toujours plus de Français souhaitent se mettre à leur compte. Pour beaucoup, ce statut pourrait même remplacer le salariat. Qu’en est-il vraiment ?

Beager - acteur engagé de la mise en relation entre entreprises et talents indépendants - et l’institut de sondage Viavoice, ont réalisé une enquête exclusive auprès de 1 000 actifs français sur l’attractivité du statut de freelance auprès des salariés. Zoom sur les résultats.

Freelance, un statut pour tous ?

Pour commencer, il est important de rappeler la définition du mot freelance. Il s’agit d’un travailleur indépendant exerçant une activité économique en étant à son propre compte. Il est autonome dans la gestion de son organisation, dans le choix de ses clients et dans la tarification de ses prestations. Il est donc son propre patron. D’après l’étude Viavoice, 1 salarié sur 4 (26%) estime avoir un métier qui s’exerce en freelance.

Un chiffre qui varie selon :

  • le statut des répondants : 37% pour les cadres, 29% pour les salariés du secteur privé ou encore 28% pour les professions intermédiaires ;

  • l’âge du salarié : 33% des salariés entre 25-34 ans estiment que leur métier pourrait s’exercer en statut freelance ;

  • la taille de l’entreprise employant le salarié : 39% pour les entreprises avec moins de 10 salariés, 29% pour les sociétés de 10 à 49 collaborateurs et tout de même 21% pour les entreprises ayant plus de 250 employés.

Les Français sont-ils prêts à sauter le pas ?

Les Français sont prêts à délaisser le CDI pour s’intéresser aux nouvelles formes d’emploi. En effet, la moitié des répondants envisage de quitter son travail pour devenir freelance et 63% comptent le faire tout en conservant son poste pour avoir des revenus supplémentaires.

Par ailleurs, 59% des interrogés pensent devenir freelance à un moment dans leur carrière, et même près de 3 sur 4 pour les moins de 35 ans (74%).

Cette tendance forte est également rapide, puisque 48% des salariés pensent changer de statut dans les deux ou trois prochaines années à venir. Nous constatons un engouement plus fort auprès des hommes (63%) et des salariés qui ont moins de 35 ans.

« Cette étude confirme la tendance très forte que nous constatons chaque jour chez Beager, avec de plus en plus de travailleurs en quête de liberté, de flexibilité et d’indépendance dans la réalisation de leurs missions. Beaucoup de nos interlocuteurs à haut niveau dans les grands groupes sautent eux- mêmes le pas et rejoignent notre communauté de talents indépendants. Si le salariat n’est évidemment pas amené à disparaître à court et moyen terme, les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent urgemment se saisir du sujet pour apprendre à travailler avec ces talents externes, au risque de se couper d’une partie importante et qualitative du marché de l’emploi dans un avenir proche », explique Charly Gaillard, CEO de Beager.

Des freins à surmonter

Si cette étude confirme que le statut de freelance continue d’attirer de plus en plus de Français, certains salariés hésitent toujours à franchir le pas pour plusieurs raisons :
- 63% des interrogés craignent de perdre leur confort du statut de salarié,
- d’autres craignent de ne pas pouvoir en retirer de revenu (60%) et
- la lourdeur des démarches administratives (38%).

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