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[Etude] 4 dirigeants sur 5 affirment que l’inflation aura des conséquences sur la rentabilité de leur entreprise

Etude OpinionWay – QBE

Dans le contexte inflationniste actuel, QBE a interrogé les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises pour connaître leurs principales préoccupations. Au cœur des discussions : la hausse des prix de l’énergie et des matières premières.

En effet, alors que 84% des dirigeants étaient plus attentifs à leurs charges et dépenses l’année dernière à la même période, ils sont aujourd’hui 91% à se montrer inquiets à ce sujet : 41% des entreprises affirment avoir des difficultés à être payées dans les temps par les clients (+14 points par rapport à 2022), 65% à maintenir leurs marges et 15% à payer leurs factures.

Néanmoins, même si 76% des dirigeants affirment être préoccupés par les conséquences de l’inflation sur la rentabilité de leur entreprise, 84% d’entre eux restent confiants pour leur avenir à 6 mois.

Top 5 des risques les plus appréhendés par les entreprises pour les prochains mois :

  • La hausse des prix des énergies : 78%
  • La hausse des prix des matières premières : 64%
  • La pénurie des matières premières : 52%
  • La gestion des ressources humaines : 52%
  • Les évolutions législatives et règlementaires imprévues : 49%

Un retour en force des préoccupations liées aux ressources humaines

Alors que les préoccupations liées à l’énergie et aux matières premières occupaient les esprits des dirigeants en 2022, la gestion des ressources humaines regagne du terrain cette année en intégrant le Top 5 (52%), avec 12 points supplémentaires par rapport à 2022. Ainsi, près d’1 dirigeant sur 2 appréhende une baisse de motivation de leurs collaborateurs, et 46% d’entre eux une hausse des démissions.

Pour pallier ces démissions, 47% des dirigeants ont prévu, ou ont déjà réalisé, une augmentation du recrutement de profils seniors, et investissent également sur la santé mentale de leurs employés, qui peut être mise à l’épreuve compte tenu du climat actuel : 3 dirigeants sur 4 ont mis au moins une pratique en place pour préserver la santé mentale de leurs employés (flexibilité du travail, collaboration avec des professionnels de la santé, formation sur la gestion du stress…). Ce qui semble fonctionner puisqu’ils sont une majorité à ne pas constater de dégradation de la santé mentale de leurs collaborateurs (76%).

Un risque cyber toujours sous-estimé

L’inflation semble avoir relayé au second plan d’autres risques rencontrés par les PME et ETI, comme le risque cyber. En la matière, les dirigeants sont confiants : 4 sur 5 s’estiment capable de gérer une cyberattaque (86%). En effet, moins d’1 entreprise sur 2 (47%) appréhende ce risque d’envergure qui peut pourtant avoir des impacts considérables, non seulement sur leurs finances, mais aussi sur leurs organisations.

Si le contexte géopolitique actuel a incité 22% des entreprises à renforcer leur dispositif de cybersécurité, dans les faits, seuls 9% des entreprises ont intégré toutes les mesures de base nécessaires à leur protection. Elles sont néanmoins 97% à affirmer avoir mis au moins une mesure de cyber sécurité en place : sensibilisation des collaborateurs pour 3 dirigeants sur 4, authentification à double facteur pour la moitié d’entre eux, développement d’outils de protection des données pour 48%… Mais in fine, seuls 23% des dirigeants déclarent souscrire une assurance cyber.

L’IA séduit la moitié des entreprises

Enfin, parmi les intérêts croissants des dirigeants : le boom de l’intelligence artificielle (IA). Alors que les entreprises se forment de plus en plus à l’IA, 79% des dirigeants estiment que son développement ne représente pas de risques pour l’activité de leur entreprise, et près d’1 dirigeant sur 2 estime que l’intelligence artificielle aura même un impact positif sur la productivité des entreprises (51%).

« Plus de la moitié des entreprises ne s’inquiètent pas du risque cyber et sont séduites par des technologies qui ne sont pas encore maîtrisées. Les risques cyber font pourtant partie des plus grandes menaces jalonnant le paysage des risques actuels », déplore Amanda Maréchal, souscriptrice cyber chez QBE France.

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