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[Etude] ChooseMyCompany a publié 10 enseignements d'Engagement & Impact autour du travail et de la RSE

ChooseMyCompany révèle les dix enseignements d'Engagement & Impact, la plus grande étude internationale autour de l’engagement au travail et de la RSE en 2023

À travers son baromètre Engagement & Impact 2023, ce sont plus de 100 000 salariés issus de presque 800 organisations qui ont exprimé leur ressenti sur leur expérience en entreprise.

Conclusion majeure : en France et à l’international, les rapports de force s’équilibrent face à l’expression d’attentes plus affirmées côté collaborateurs et aux efforts réalisés des employeurs, laissant la place à une co-création tournée vers un meilleur lendemain au travail.

  1. L’écoute : de plus en plus d’avis pris en compte auprès des salariés

« Avec 102 164 avis certifiés collectés et 671 entreprises évaluées en 2023, ChooseMyCompany s’illustre avec la plus grande étude internationale de l’année menée sur les sujets de l’engagement et de l’ESG en entreprise. C'est à la fois un nouveau record battu pour nous mais aussi une première car cette étude donne la parole à deux fois plus de salariés par rapport à 2022. Autrement dit, l’écoute des parties prenantes au sujet de leur relation au travail devient un acte stratégique pour les employeurs ! » explique Laurent Labbé, co-fondateur de ChooseMyCompany.

  1. L’engagement : des attentes plus affirmées en 2023

66,3% des salariés se disent engagés et motivés au travail, avec un score légèrement supérieur en France (67,4%). Après avoir atteint un niveau record en sortie de crise, l’engagement des collaborateurs intègre des critères plus spécifiques cette année.

Avec un marché de l’emploi en tension côté employeurs, les exigences et envies de changement des collaborateurs s’expriment désormais sans tabou. Obtenir un job intéressant, des conditions plus confortables, du développement professionnel cumulé à une bonne rémunération sont des aspirations désormais légitimes et atteignables. 

Quant à la politique RSE de leur entreprise, 62,3% des personnes interrogées s’en estiment satisfaites. C’est un score qui évolue peu depuis 3 ans. En effet, les collaborateurs souhaitent plus d’actions de la part de leurs employeurs en la matière.  Ils sont 76% à affirmer vouloir participer à des initiatives à impact positif via leur entreprise.

En France, ils sont 60,5% à se dire satisfaits de la politique RSE de leur entreprise. Les points critiques ? La solidarité entre collaborateurs, l'éthique et la parité des instances dirigeantes.

  1. Le sens : les facteurs émotionnels sources d’épanouissement

Les conclusions de l’étude révèlent l’importance majeure d’éléments affectifs sur la qualité de la relation au travail. Qu’est-ce qui plaît aux collaborateurs ? 

Ce qui donne du sens au quotidien, comme le sentiment de se sentir utile (81,3%), la qualité des relations humaines (76%), la fierté autour des produits et services offerts (75,7%), le sentiment d’être aligné avec les valeurs et avec le projet de son organisation (73%).

Ainsi, la satisfaction de ces facteurs émotionnels constitue non seulement le lien des salariés avec leur travail et leur entreprise, mais également le moteur de l’énergie positive générée au sein de leur environnement professionnel.

  1. La démocratie : une éthique maîtrisée mais une participation encore à construire

En tant que composante essentielle d’une culture d’entreprise saine et prospère, il est encourageant de constater que l’éthique en entreprise est un sujet qui se porte bien. 76,2% des répondants déclarent que les relations avec leurs clients et fournisseurs ne présentent pas de conflits d’intérêts ni de corruption et 69,4% ont confiance en leur direction. Toutefois, 12,5% des individus demeurent méfiants quant à leur équipe de direction et ce chiffre augmente dans les entreprises de plus de 1 000 employés (+3 points).

Côté participation aux projets de l’entreprise, ces dernières ont intérêt à promouvoir la subsidiarité en impliquant les employés dans le processus de prise de décision et en leur accordant une voix sur les sujets qui les concernent ou sur lesquels leurs avis apportent de la valeur. Près de la moitié des répondants ne comprennent pas comment les décisions sont prises dans leur organisation. 15 points séparent d’ailleurs les managers des managés, reflet d’une centralisation et d’une technocratie des décisions encore bien trop importantes.

  1. L’employabilité : un développement professionnel qui exige plus d’attention de la part des entreprises

Seuls deux tiers des collaborateurs (66,8%) ont un avis favorable vis-à -vis du développement des compétences (68,6% pour la France), malgré un désir communément partagé d’élargir leurs perspectives de carrière et/ou le spectre de leurs missions. Pourtant, le marché du travail est compétitif et l’enjeu majeur demeure la fidélisation des talents.

Côté évaluation de leurs compétences, 63% estiment ce sujet encore flou. Les collaborateurs aimeraient plus de transparence et de clarté sur la manière dont ils sont évalués afin de mieux comprendre ce que l’on attend d’eux.  

Enfin, l’évolution professionnelle est le domaine le moins bien noté avec seulement 60,2% des salariés déclarant comprendre comment ils peuvent évoluer dans l’entreprise.

Les conclusions du baromètre Engagement & Impact éclairent donc le besoin d’une prise en main accrue de ces trois piliers du développement professionnel (formation, évaluation et évolution), spécialement dans un contexte où ces scores de satisfaction n’ont pas évolué depuis 3 ans.

« Le niveau d’engagement des salariés est le fruit d’une politique de développement professionnel qui tient compte à la fois des besoins des équipes et de l’organisation. Ainsi, plus les entreprises intègrent une écoute fine de l’interne dans leurs pratiques RSE, plus ces dernières auront l’assurance de se démarquer des autres acteurs pour attirer et motiver », poursuit Laurent Labbé.

  1. La rémunération : un désir frustré mais exprimé

Depuis 2020, la reconnaissance de l’effort, au sein d’un climat économique et inflationniste tendu, reste sous-investi selon les collaborateurs : seules 2 personnes sur 3 (65,5%) se sentent reconnues et encouragées au quotidien.  Et le niveau de satisfaction poursuit sa baisse en matière de rémunération avec moins de la moitié des travailleurs (46,8%) satisfaits, ce qui équivaut à la baisse la plus importante enregistrée sur les questions de salaire et d’avantages depuis 2016, date du lancement du baromètre Engagement & Impact.  Cette frustration grandit chez celles et ceux dans leur entreprise depuis plus de 10 ans, dont la loyauté ne semble pas être récompensée à sa juste mesure. 

La même analyse s’opère auprès des collaborateurs Français dont la satisfaction divise (48,7% de satisfaction) toujours en matière de rémunération et d’avantages (53,5%).

Malgré les efforts réalisés par les entreprises, les exigences salariales s’expriment désormais sans tabou et la demande de transparence en matière de compensation claire et compétitive s’accentue toujours plus.

  1. La flexibilité : des aménagements de bureaux appréciés, un mode de travail hybride à améliorer

75,1% des collaborateurs aiment venir sur leur lieu de travail (76,8% pour la France lorsqu’ils s’y rendent. Les travailleurs trouvent le cadre agréable et l’ambiance bonne. À cet effet, les efforts des employeurs sur l’environnement de travail semblent donc porter leurs fruits. Toutefois, deux avancées en matière d’organisation du travail réalisées lors des confinements reculent aujourd’hui :

- Si 72,5% se disent satisfaits de la manière dont ils articulent vie professionnelle-vie personnelle, cet aspect de la vie des travailleurs s’est sensiblement dégradé (-2,5 points) par rapport à 2022. Causes possibles : le travail à distance et la connectivité constante, l’augmentation de la charge de travail, le manque de politique adaptée…

- Seules deux tiers des personnes (67,1%) sont satisfaites des nouveaux modes de travail, soit une baisse de 4,5 points versus l’an passé. Dans les groupes des plus déçus : les équipes des grandes entreprises, et les entreprises qui mixent des postes dans lesquels il est possible de travailler à distance tandis que d’autres se voient interdire cette possibilité.

  1. L’égalité des chances : des attentes toujours aussi fortes

Deux tiers des collaborateurs estiment que chacun bénéficie des mêmes opportunités d’embauche, de rémunération et d’évolution (âge, identité de genre, origine, croyance, LGBTQIA+, diplôme, situation de handicap...) dans son entreprise. En France, la tendance est similaire avec 65,7% des salariés qui croient en l'égalité des chances.

Si la sensibilisation progresse en matière de justice sociale, des décalages importants existent toujours. Par exemple, l’insatisfaction grandit chez les salariés fidèles à leur entreprise depuis plus de 3 ans (60%) et auprès des non-managers (61%).

L’ancienneté et le statut managérial sont donc les deux facteurs qui influent le plus sur la perception de l’égalité des chances, plus que l’âge ou le genre. 

  1. Le climat : parent pauvre de l’ESG

Seuls 6 salariés sur 10 (61,5%) trouvent que leur entreprise intègre suffisamment les enjeux environnementaux actuels.

En cause ? Un manque d’information et de visibilité sur les actions mises en place. Autre signal important : la force de la déception.  Pour les collaborateurs insatisfaits, les mots durs ne manquent pas !  Dans un monde où l’éco-anxiété progresse, l'environnement est un sujet de plus en plus émotionnel pour les employés tout comme un risque réputationnel pour les organisations si elles ne se préoccupent pas plus sérieusement des questions de développement durable.

Autre axe de progression : les actions vertueuses des entreprises dans leur écosystème business. L’impact positif des produits et services offert (47,4% de satisfaction) et le choix de fournisseurs et partenaires respectueux de l’environnement (46,4%) restent des sujets nébuleux qui méritent plus de sensibilisation, de pédagogie et de transparence auprès des équipes.

  1. L’avenir : ou comment engager toutes les strates de l’entreprise

Les managers et les nouveaux collaborateurs partagent un point commun dans leur relation au travail :  ce sont les « chouchous » des employeurs.

Particulièrement soignées par leurs employeurs en termes de formation, explications de la stratégie et la mission, reconnaissance, feedbacks et encouragements apportés, leur bien-être fait l’objet de tous les efforts. Ainsi, 71% des managers se déclarent heureux et engagés dans leur travail comme les nouveaux arrivants à 70,4%.

Ainsi, généraliser ces bonnes pratiques auprès de l’ensemble des collaborateurs permettraient d’entretenir motivation et engagement dans la durée, sans distinction statutaire.

Conclusion : ce qui distingue les meilleures organisations : sens, souplesse, soutien et salaire !
« Le sens au travail est la potion magique qui alimente la persévérance et la résilience dans toutes les entreprises. La question est de savoir comment l’actionner.  Ce qui distingue les entreprises championnes des classements ChooseMyCompany, c’est la capacité à faire éclore ce sens dans toutes ses dimensions.  Par exemple, les leviers individuels et organisationnels requis fonctionnent à plein régime et bénéficient de scores de satisfaction bien au-dessus de la moyenne.  Apprendre, appartenir, accomplir et aspirer font partie du quotidien de leur culture, pour le bénéfice de tous, sans distinction.  Cerise sur le gâteau, elles ajoutent à cela des conditions organisationnelles, matérielles et financières qui permettent à chacun de contribuer pleinement au projet collectif de manière cohérente avec ses choix personnels.  Voici la recette des organisations les plus attractives selon leurs collaborateurs ! », rappelle Celica Thellier, co-fondatrice de ChooseMyCompany.

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