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[Question de Gestion] Immobilier : un marché toujours aussi prometteur et digital

Marquée par un volume de transactions effectué historiquement haut avec un million de biens vendus, 2022 est également l'année où le taux d'usure a été particulièrement scruté par les emprunteurs, les banques et les courtiers.

Prelys Courtage, enseigne de courtage en prêts immobiliers, prêts professionnels et regroupement de prêts ainsi que des assurances emprunteurs, livre ici ses projections sur l'évolution du marché en 2023.

Un marché qui pourrait se ré-ouvrir en 2023

Alors que l'OAT (obligations assimilables du Trésor) baisse, les taux de refinancements devraient freiner en janvier. La période sera donc plus facile pour les emprunteurs et ce, jusqu'en avril où on pourrait assister à une tendance qui se stabilise et à une ré-ouverture des taux de refinancement, sauf événement exceptionnel. Le taux d'usure devrait en parallèle augmenter de 60 centimes. Au mois de janvier, les banques vont ré-impacter l'évolution des taux. Celles qui ne le feront pas visent à chercher de nouveaux clients.

Selon Damien Pacouil, fondateur de Prelys Courtage : « Après deux ans marqués par la crise sanitaire et l'incertitude, l'épargne des Français devrait sortir pour financer leurs envies d'acheter de l'immobilier. Malgré l'inflation, le marché devrait fonctionner, soit en se stabilisant par rapport à 2022 soit en enregistrant une légère baisse après un volume de transactions particulièrement haut l'an dernier. Les emprunteurs ont été habitués à des taux avoisinant les 1 ou 2%. Désormais, les taux tourneront autour des 3 ou 4% mais quand l'inflation est de 6 ou 7%, il est plus intéressant d'acheter que de louer. »

Une digitalisation du secteur en marche

Cette année devrait marquer le début de la digitalisation de la relation banque-courtage. Ce phénomène permettra de gagner en efficacité dans la transmission et la gestion des documents. Durant les prochaines années, d'autres évolutions devraient permettre d'accélérer la prise de décision bancaire toujours grâce au digital. Pour les dossiers plus complexes, c'est la relation humaine qui primera ; une approche qui redonnera de la valeur aux courtiers.

Du taux fixe au taux variable ?

Évoquée régulièrement depuis plusieurs années, l'adoption des taux variables en France a de nouveau été évoquée fin 2022 par la BCE. Pour Prelys Courtage, cela ne se fera pas avant la fin 2023 et dans une faible proportion en ne concernant qu'un tiers des prêts.

« Nous sommes actuellement dans une période de hausse de taux ce qui explique que naturellement le sujet fasse l'actualité pour autant un dossier s'appuyant sur des taux variables n'est intéressant que pour les emprunteurs qui sont certains d'avoir des salaires en augmentation constante. Les banques ne veulent pas être confrontées à des défauts de paiement et prendre des risques. Elles n'ont donc que peu d'intérêt à accepter des dossiers pour lesquels l'emprunteur ne pourrait pas rembourser », conclut Damien Pacouil.

 

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