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L’importance des ETI reste encore trop méconnue selon leurs dirigeants

La Banque Palatine, banque des moyennes entreprises et des ETI au sein du Groupe BPCE, présente les résultats de son 26èmeObservatoire Banque Palatine des PME-ETI (CA de 15 à 500 millions d’€) réalisé auprès de 305 dirigeants par OpinionWay en partenariat avec Challenges et i>TELE.

 

QUESTIONS D’ACTUALITE : L’IMPORTANCE DES ETI DEPUIS 2008

Des entreprises dont l’importance pour l’économie française est encore négligée

85% des dirigeants de PME-ETI estiment que l’environnement législatif, fiscal et juridique actuel n’est pas favorable au développement des ETI.

Cinq ans après le lancement de la Loi de modernisation de l’économie, la moitié des personnes (49%) interrogées ne perçoivent pas d’évolution de la situation. Seul un dirigeant sur dix juge que leur situation s’est améliorée alors que 39% pensent qu’elle s’est détériorée depuis 2008.

Seulement 26 % jugent que les pouvoirs publics sont conscients de l’importance des ETI pour l’économie française. Cependant, la moitié des dirigeants de PME-ETI estiment les partenaires sociaux (Medef, CGPME, syndicats) ont pris conscience de l’importance des ETI pour l’économie française.

Les dirigeants d’entreprises de 250 salariés et + semblent légèrement plus positifd : 55% d’entre eux pensent que les partenaires sociaux ont discerné le rôle des ETI et 30 % en ce qui concerne les pouvoirs publics.

Seulement 24 %jugent les ETI françaises suffisamment compétitives à l’international.

 

NIVEAUX DE CONFIANCE DES DIRIGEANTS

Printemps meurtrier pour la confiance en l’économie française !

La confiance des chefs d’entreprise en l’économie française chute très fortement de 10 points depuis le mois dernier pour atteindre 11 %. Une baisse importante pour cet indicateur qui atteint son plus bas niveau depuis la création de ce baromètre en décembre 2010.

Pour leur activité, l’optimisme reste cependant élevé et progresse de + 2 pts à 67 % par rapport à mars. Elle reste stable depuis le début de l’année. Le niveau pour l’économie mondiale évolue légèrement mais reste globalement stable (à 34 %) pour les premiers mois de 2013.

 

 

Prévisions d’activité / chiffre d’affaires

La plupart des dirigeants de PME-ETI misent toujours sur une stabilité (40 %), voire une croissance (32 %) de leur chiffre d’affaires pour cette année.Cependant, la part de ceux qui prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires par rapport à 2012 est en hausse depuis le début de l’année 2013 (23 % en avril vs. 16 % en janvier).

67 % des patrons sont en ligne avec les objectifs fixés en début d’année. Mais 32 % estiment aujourd’hui ne pas être en capacité de les atteindre.

 

L’EMPLOI

Des perspectives de diminution toujours prépondérantes

Pour les 6 prochains mois, 79 % des dirigeants pensent maintenir leurs effectifs de salariés. Néanmoins, la part d’entreprises qui envisagent de diminuer le nombre de leurs salariés (14 %) est toujours deux fois plus importante que la part de celles qui pensent faire croître leurs effectifs (7 %).Pour l’emploi des cadres, les tendances sont identiques.

Pour Pierre-Yves Dréan, président du directoire de la Banque Palatine : « Les dirigeants ne se font plus d’illusions sur le contexte économique national. Néanmoins, leur confiance pour leur activité continue de progresser… Ce n’est pas si paradoxal que cela : les chefs d’entreprise n’ont pas hésité à prendre très tôt des mesures et adapter leurs priorités pour faire face à la crise. La souplesse et la réactivié des ETI sont des atouts. Ces entreprises sont essentielles et sont des exemples à suivre pour notre économie !»

Pour Charles-Henri d’Auvigny, directeur général délégué d’OpinionWay : «Les patrons de PME – ETI n’ont plus confiance dans le redressement de l’économie française. Ainsi 85 % d’entre eux estiment que l’environnement législatif et fiscal n’est pas favorable au développement des ETI. Depuis 2008 et la loi LME seuls 10 % d’entre eux estiment que leur situation s’est améliorée. Ils ont le sentiment que les pouvoirs publics ne sont pas conscients de l’importance qu’ils représentent pour l’économie française. »

 

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