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[Lecture] "Mettre l'humain au cœur du changement "

Bernard Gervais*, ex banquier, explique les dérives de l'économie financière.

Il propose des solutions concrètes pour changer en respectant l'humain et la nature

 

Depuis 40 ans, le régime libéral déréglementé prôné par Reagan et Thatcher règne en maître sur les conditions de nos vies sociales et personnelles. Il a généré une évolution technologique d’une rapidité jamais vue dans l’histoire des sociétés humaines.

Après avoir fait la démonstration de son efficacité après la Seconde Guerre mondiale pour améliorer sensiblement les conditions de vie matérielle des hommes, le système s’est petit à petit emballé au point que les citoyens semblent en avoir perdu la maîtrise.

Le rôle de la finance dans les dérèglements de l’économie a été moteur et explique beaucoup de la perte de sens dont souffrent nos sociétés et du désenchantement de ses citoyens.

Dans son livre "Mettre l'humain au cœur du changement", Bernard Gervais explique l’histoire de ces dérèglements, avec des exemples qui en sont des manifestations.

Ancien banquier spécialiste des fusions-acquisitions, l'auteur partage ici son analyse du “système” et propose des solutions concrètes pour remettre l’humain au cœur du changement : « Ce livre est aussi un manifeste pour réagir ! Les citoyens doivent reprendre en main leur destin commun pour lui donner un visage plus humain. »


Sommaire du livre

- Comment en est-on arrivé là ?

  • Le progrès technique
  • L’idéologie et « Le Système »
  • La banque et la finance
  • Les laboratoires pharmaceutiques et la santé
  • La démographie mondiale

- Comment changer ?

  • Respecter la nature
  • Le développement personnel
  • Les consom’acteurs
  • L’exemple des entrepreneurs sociaux
  • Les engagements
  • Vers de nouvelles idéologies

- Quelques propositions concrètes

  • Au niveau individuel
  • Au niveau de la société

 

Extrait

« Aucune génération n’aura vécu autant de changements en aussi peu de temps. Et ça continue, ça s’accélère même. Après l’informatisation, la digitalisation de l’économie, l’intelligence artificielle et l’arrivée des robots, le « progrès » va encore se faire, sans tenir compte d’objectifs de bien commun, humains.

Le progrès scientifique et technique est devenu une fin en soi. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, disait Rabelais. Les découvertes scientifiques sont livrées à leur folle course et deviennent étrangères à la pondération qu’apporteraient celles acquises par voie d’accomplissement. Elles deviennent diaboliques en perdant leur sens. Nos créations font plus que nous échapper : elles nous aliènent.

Pour exacerber une consommation qui, elle aussi, est devenue une fin en soi, les nouveautés technologiques s’enchaînent à un rythme de plus en plus rapide. Et quand il n’y a pas de véritable nouveauté, le marketing se charge de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. En s’enivrant de l’aisance et du pouvoir acquis avec ces progrès techniques, l’homme « moderne » a progressivement perdu le sens et la finalité de son travail.

L’outil est devenu le maître, qui au lieu de l’émanciper, lui impose son rythme et ses contraintes. L’humain n’est plus un critère. L’économie prime, elle n’est plus faite pour l’homme et l’homme doit se plier à des règles incompatibles avec ce qu’il est. Combien de temps encore ? »

 

*Portrait de Bernard Gervais
En tant que Directeur de la Financière Indosuez, Bernard Gervais a réalisé pendant 17 ans des fusions acquisitions. En 1999, il crée un fonds de private equity de près de 66 millions d’euros, qui rassemble des investisseurs, pour la plupart des chefs d’entreprise, et investit dans des PME présentant un vrai potentiel de développement. Il quitte la présidence de ce fonds en 2014. Ces expériences l’ont mis en première ligne pour observer les dérives d’une économie de plus en plus financière, court-termiste et désincarnée. C’est ce qu’il explique dans ce livre d’analyse et de propositions, où il pointe un manque « structurel » d’humain qui nuit de plus en plus dangereusement au consensus social.

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"Mettre l’humain au cœur du changement"
Aux éditions Plume Libre
21x14,8 cm - 146 pages - 15€ broché

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