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Artifexio, le Shazam de l’art, vient bousculer les codes du marché

C’est sur le marché de l’art, à succès florissant que la startup Artifexio a choisi de s’installer. La transition numérique, présente dans tous les secteurs, s’est également effectuée dans le monde de l’art, avec la démocratisation de l’achat d’œuvres d’art sur internet. En effet, si auparavant l’on n’imaginait pas une œuvre d’art sans l’avoir réellement vue, le monde du numérique a permis d’avoir accès à des visuels en très haute définition, permettant d’examiner même des détails très pointus. Cela permet à la nouvelle application Artifexio, de faire découvrir l’art contemporain au plus grand nombre et de leur offrir la possibilité d’achat de nouvelles œuvres d’art.

En voulant acquérir une œuvre en mémoire de son père, artiste amateur, Carole Brassier a immédiatement en tête cette sculpture prise en photo dans une galerie  lors  de vacances familiales en Espagne. Mais la galerie a fermé et Internet n’est d’aucune aide. Le nom de l’artiste reste encore un mystère. Alors naît l’idée d’Artifexio. Lancée en 2019, cette application conçue entièrement en France avec des algorithmes d’intelligence artificielle et logiciels français innovants, permet à tout amateur d’art d’identifier des œuvres et des artistes contemporains à tout moment et en tout lieu, et d’enregistrer ceux-ci dans sa galerie personnelle afin de pouvoir y revenir plus tard.

 

En effet, si l’art que l’on pourrait qualifier d’ « historique » est accessible et compréhensible, dans des musées ou par Internet, et présenté avec des explications sur ce qu’il représente et qui est l’artiste, l’art contemporain est un milieu beaucoup plus fermé. Les artistes sont moins connus du grand public, qui, tout en pouvant apprécier une œuvre vue dans la rue ou chez un particulier, ne sait pas toujours à quoi s’en tenir.

Ainsi, Artifexio se présente comme une application disruptive qui guide dans la découverte d’œuvres d’art contemporain, sous toutes formes - peinture, sculpture, collage… - en permettant de connaître le nom d’un artiste à partir d’une photo prise depuis son smartphone et de stocker cette information pour la conserver, et pourquoi pas acquérir une œuvre de l’artiste. C’est un nouvel accès à l’art pour les collectionneurs amateurs, les passionnés mais aussi le grand public et particulièrement les plus connectés, puisqu’Artifexio donne accès à une offre permettant de découvrir de nouveaux artistes depuis un smartphone. Cette découverte peut s’effectuer dans une foire d’art contemporain, comme la FIAC d’octobre prochain, ou à partir du catalogue d’une exposition.

Cette performance est permise grâce à des algorithmes uniques développés par la startup. Ces algorithmes sont également novateurs puisqu’ils concernent toutes les œuvres du secteur de l’art contemporain et apprennent grâce aux nouvelles œuvres soumises par la communauté d’utilisateurs par un crowdsourcing et détectées. De plus l’un de ces algorithmes est spécialisé dans la recherche par similarité. Il détecte des œuvres d’art proches de l’œuvre prise en photo et peut ainsi proposer une alternative à l’utilisateur lorsqu’il n’est pas certain d’avoir reconnu l’œuvre.


Une offre disruptive sur le marché de l’art contemporain

Baignée dans le monde de l’art depuis sa tendre enfance, Carole Brassier possède elle-même sa propre collection et comprend l’hésitation du jeune collectionneur à se rendre dans une galerie d’art ou tout simplement à faire le pas de l’achat d’une œuvre. Ainsi, Artifexio inclut également, lorsque l’on identifie une œuvre, le nombre des œuvres de l’artiste en vente via la marketplace, et redirige vers le site web mobile friendly où l’on est mis en lien avec une galerie indépendante. De plus, ces nouvelles technologies permettent davantage de transactions d’œuvres d’art au niveau international. En effet, le déplacement pour juger une œuvre d’art réalisée par un artiste dans un lieu potentiellement éloigné, peut s’avérer complexe et coûteux. Avec l’avènement du numérique, cette contrainte disparait et ouvre ce monde de la collection d’art à des néophytes.

Téléchargée 5 000 fois les 2 premiers mois après son lancement, Artifexio fait le choix de soutenir des galeries indépendantes telles que la Galerie Oniris (Rennes), la Galerie Neel (Cannes), la Galerie Gaïa (Nantes), la Galerie Duret (Paris) ou la Galerie Cortade Art (Toulouse) ainsi que des galeries internationales partenaires comme la C24 Gallery (New-York), Fiumano Clase (Londres), Space 776 (Brooklyn)…

Si les maisons de vente aux enchères ont rapidement pris le pli de la nouvelle ère numérique, les galeries et marchands peinent toujours à s’adapter à ce marché et c’est pour cela que les marketplaces dédiées gagnent en popularité. De fait, le marché de l’art pesait 56 milliards de dollars tous secteurs confondus en 2017 dont 4,9 milliards en vente d’art en ligne, et ce chiffre devrait doubler d’ici 2021. En 2018, les trois quarts des galeries présentes en ligne utilisaient des sites de vente tiers pour vendre des œuvres, une augmentation de 34% en deux ans. Ces plateformes permettent de mettre en relation les professionnels revendeurs d’œuvres d’art avec les clients finaux. C’est ce système qu’a adopté Artifexio pour compléter le service proposé par son application.

Et les ventes en ligne sont une voie très prometteuse. En effet, 45% des acheteurs en ligne sont de nouveaux acheteurs dans le domaine de l’art, des collectionneurs de moins de trois ans. C’est donc un moyen fondamental de développer son portefeuille client et un véritable facteur de croissance attirant à la fois les millennials et les primo-collectionneurs. Pour les galeries d’art qui souhaitent élargir leur cible, Artifexio permet ainsi de se faire connaître auprès d’une cible plus qualifiée au sein d’une communauté d’amateurs d’art et de développer leurs ventes. En effet, sur cette marketplace, chaque galerie dispose d’un accès exclusif et indépendant, pour gérer son catalogue d’œuvres, soit un véritable portfolio en ligne.

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