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Création du mouvement EuropeEntrepreneurs

Pour répondre à « l’état d’urgence économique et social » décrété par le Président de la République, les entrepreneurs de PMEfinance se sont réunis à l’Assemblée nationale pour débattre des solutions concrètes et des manières efficaces de s’engager. A l’occasion du colloque « PME-ETI, la clef d’un nouveau lien économique », ils ont annoncé le lancement du mouvement baptisé EuropeEntrepreneurs.

« Nous, les entrepreneurs, devons prendre nos responsabilités, explique Thierry Lepercq, ancien directeur général adjoint d’Engie qui lance sa 3ème start-up, Sun River. Il faut, par l’innovation, réussir à baisser les coûts de l’énergie en passant à zéro carbone. Et généraliser l’entrepreneuriat à impact ! »

« L’état de crise économique et sociale que nous vivons n’a pas des causes purement françaises et ne peut trouver sa solution qu’à l’échelle européenne », explique Jean Rognetta, président de PMEfinance.

Issu de plusieurs années de travail au sein de l’association, le mouvement développe à l’international des communautés d’entrepreneurs, comme celle consacrée au financement des PME-ETI en Bourse.

« Trop souvent, les marchés financiers américains restent l’unique horizon des entrepreneurs européens qui veulent s’internationaliser, constate Didier Brédy, PDG d’Ekinops et président de la première de ces communautés d’entrepreneurs. Le Brexit rend plus urgent que jamais de constituer une place financière européenne qui fasse contrepoids et accélère le développement des entreprises innovantes et technologiques. »

D’autres communautés se constituent sur des thématiques comme le management de l’hyper-croissance et la croissance internationale intra-européenne. « Les licornes sont les figures de proue de la dynamique entrepreneuriale, qui pour se développer ne peut se passer de l’échelle européenne », complète Denis Lucquin, managing partner de Sofinnova Partners.

Les députées Olivia Grégoire (LREM) et Laure de La Raudière (Agir) prennent en France la présidence d’honneur de ce mouvement. 

Olivia Grégoire, députée de la 12e circonscription de Paris, commente : « Depuis le début de ce quinquennat, nous avons toujours co-construit nos lois, avec les acteurs économiques. Le projet de loi PACTE où j’ai eu l’honneur de présider la commission spéciale en est un exemple : plus de 600 entreprises, fédérations, partenaires sociaux rencontrés afin d’écrire ensemble cette loi ! Ensemble, du niveau national à européen, travaillons pour transformer notre écosystème partout et pour tous. »

« L’engagement des entrepreneurs doit s’échelonner de la région, où ils opèrent, jusqu’à l’Europe, constate Laure de La Raudière, députée d’Eure-et-Loir et co-auteure du rapport Blockchain présenté le 12 décembre. C’est au niveau européen que l’on doit poser les briques technologiques qui permettront leur succès ». Autour d’elles, le mouvement EuropeEntrepreneurs se dotera d’un conseil d’orientation composé d’intellectuels et personnalités internationales.

Dès le printemps prochain, le mouvement prévoit de remettre un livre blanc à la Commission Européenne au sein du consortium Tech Capital Markets et d’organiser un premier colloque international sur l’engagement des entrepreneurs face au Brexit.

En France, l’association PMEfinance lance une première étude intitulée « Capital-innovation : Quand la bise viendra, qu’aura fait l’Etat ? ». S’appuyant sur les travaux du consortium Tech Capital Markets, elle examinera l’état de préparation des start-up de la French Tech et des investisseurs en capital-risque face au retournement de cycle que les marchés financiers semblent annoncer. « La rentabilité historique du capital-risque reste faible et la fin du quantitative easing tout comme la peur de l’instabilité politique pourraient réduire l’appétit des investisseurs institutionnels pour les start-up technologiques. Elles-mêmes semblent loin d’être préparées à un ralentissement de la croissance », expliquent les co-rapporteurs Pierre-Alexis de Vauplane et Florian Bercault.

 

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