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Immobilier : emprunter après 50 ans n’est pas difficile mais différent

En 2015, les emprunteurs de plus de 50 ans représentent un peu moins de 15% des demandes de financement faites sur le site du courtier Empruntis.

Est-ce si difficile d’emprunter après 50 ans ? Financer un projet immobilier ne se complexifie pas après 50 ans, mais les attentes des banques diffèrent. Quelques règles et astuces sont à connaître pour faciliter le financement de son achat immobilier, surtout à l’approche de la retraite
« L’accès au crédit n’est pas compliqué à partir de 50 ans, mais plutôt à l’approche de la retraite aux alentours des 56/58 ans. Les banques n’ont pas un barème spécifique qui freinerait les prêts à partir de cet âge. Cependant, le passage à la retraite s’accompagne d’une évolution des revenus synonyme d’une modification des capacités de remboursement. Ce changement de vie modifie ainsi l’accès à l’emprunt. Des solutions existent pour réaliser ses nouveaux projets immobiliers : il faut prendre conseil et appliquer quelques bonnes pratiques », explique Cécile Roquelaure, Directrice Communication & Etudes d’Empruntis.


Plus de 50 ans : quelques règles pour faciliter son accès au financement

1/ Rassurer le banquier en évaluant ses revenus et ses éventuelles charges à venir après la retraite, et notamment les impôts, afin de lui donner plus de visibilité sur les éventuelles évolutions de sa capacité de remboursement et de son reste à vivre.

2/ Valoriser la bonne gestion de ses comptes et la potentialité d’un apport. Ne pas disposer d’un apport n’est pas une fatalité, il faut cependant le justifier (séparation, accidents de la vie, etc.). L’emprunteur peut ne pas avoir d’apport mais disposer d’une épargne qu’il ne souhaite cependant pas intégrer à son projet immobilier, ce choix peut être présenté comme stratégique au vue des taux actuels.

3/ Valoriser ses atouts :
- A chaque âge ses avantages : le patrimoine constitue généralement la force des seniors tandis que les revenus des jeunes sont susceptibles de s’accroître au fil des années, favorisant la constitution d’une épargne.
- Mettre en avant sa fiabilité. Montrer sa régularité dans le remboursement d’échéances de crédits accroît la crédibilité des emprunteurs.

4/ Adapter la durée du prêt à ses projets de vie Le but est de maximiser les remboursements sur la période d’activité, et d’en restreindre la durée une fois à la retraite, période de baisse des capacités de remboursement.


Assurance Emprunteur
: gare au coût mais aussi aux garanties En période de taux bas, le coût de l’assurance est en proportion nettement plus important. Et cela est d’autant plus vrai pour les plus de 50 ans. Tout d’abord en raison des âges maximum pour être assurés, qui même s’ils ont évolué peuvent être une contrainte pour les plus âgés. Ensuite, car les âges de fin de couverture varient là aussi en fonction des contrats, il faudra donc adapter la durée du prêt pour être couvert jusqu’au terme du prêt. Enfin, avec l’âge la survenance de problème de santé peut accroître considérablement le coût de l’assurance voire même poser des difficultés d’assurance (cas par exemple de dépassement du taux d’usure). Comparer les offres en termes de prix et de garanties est donc essentiel.
« La baisse du revenu qui survient lors du passage de la vie active à la retraite est l’une des principales préoccupations du banquier lorsqu’il examine un dossier de financement. Pour compenser cette baisse, il est possible de jouer sur le fonctionnement du crédit en optant pour un prêt à palier. Les mensualités sont ainsi plus élevées lors de la période d’exercice et plus faibles une fois à la retraite », précise Cécile Roquelaure.


Le profil de l’emprunteur de plus de 50 ans

- Ils représentent près de 15% des demandes de financement confiées à Empruntis en 2015 mais les 60 ans et plus moins de 2%. Dans le détail par nature de projet, les plus de 50 ans représentent un peu plus de 10% des acquisitions de résidence principale, 44% des acquisitions de résidence secondaire et 31% des projets d’investissement locatif.
- 11% des emprunteurs de plus de 50 ans sont retraités et ce chiffre est quasiment identique quel que soit le projet (légèrement supérieur à 12% pour les acquisitions de résidence secondaire, légèrement inférieur pour les acquisitions de résidence principale).
- La part de primo-accédants chez les plus de 50 ans dans les acquisitions de RP : 67% (vs 80% chez les moins de 50 ans), mais le passage des 60 ans change fortement cette proportion. Ainsi chez les 60 ans et plus, seuls 1 sur 2 sont primo-accédants

Chez les plus de 60 ans, la proportion de projet pour l’achat d’une résidence principale diminue à 52% alors que les projets de résidence secondaire et d’investissement locatif augmentent atteignant 16% pour le premier et 32% pour le deuxième.

www.empruntis.com

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