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Les Bordeaux Primeurs 2014 devraient relancer l’appétit des investisseurs

On se souvient que les campagnes 2011, 2012 et 2013 n’avaient pas remporté l’engouement attendu par les investisseurs jugeant les prix trop élevés malgré 3 années consécutives de baisse. Avec la mise en marché du très beau millésime 2014, les cartes ont changé et la campagne devrait relancer l’intérêt pour l’investissement dans le vin.

D’un point de vue qualitatif, le millésime 2014 à Bordeaux est nettement supérieur aux trois millésimes précédents,
même s’il n’égale pas les millésimes de légende que sont les 2009 et 2010.  Le cru 2014 présente un très beau potentiel de garde et pourra même se déguster jeune.

Côté Château, les volumes produits sont moyens sur ce 2014 : 30 à 35hl/ha pour le 2014. La plupart des châteaux ont massivement investi et disposent de stocks dans les 3 derniers millésimes difficiles à revaloriser. Ils ont besoin de réaliser une bonne campagne. Il n’est pas exclu qu’ils commercialisent en différentes tranches pour inciter les négociants à l’achat et valoriser progressivement les volumes mis en vente.

Contrairement aux années précédentes, les acheteurs internationaux se sont déplacés cette année à Bordeaux lors de la semaine des primeurs du 30 mars au 2 avril dernier. Faut-il le rappeler, les américains n’achètent que les grands millésimes et lorsque la parité dollar/euro leur est favorable. C’est le cas actuellement. Les acheteurs anglais se sont montrés intéressés et ont même signé dès février dernier une lettre ouverte à Bordeaux pour plaider en faveur de prix raisonnables.
« Plusieurs conditions sont réunies pour faire du millésime 2014 une opportunité pour l’investissement » précise Thierry Goddet, dirigeant de Cavissima. « 2014 offre un volume limité, une qualité très élevée et facile à acheter en l’absence du gourou Robert Parker, un long potentiel de garde, l’opportunité offerte aux châteaux de valoriser leurs produits avec des tranches et enfin des acheteurs présents désireux de reconstituer leurs stocks. Ce 2014 pourra se consommer relativement jeune et devrait faire l’objet d’une raréfaction précoce, autre élément recherché par les investisseurs.

Chez Cavissima, nous attendons les prix de sortie publics des châteaux pour négocier nos allocations et préciser nos recommandations avec la plus grande prudence. Le différentiel de prix avec les millésimes 2013 et 2008 sera l’élément déterminant sur cette campagne. Nous nous positionnerons dans les appellations Pauillac, Saint Julien, Margaux et Saint-Estèphe et dans des quantités limitées en Pomerol, Saint-Emilion et Pessac-Léognan ».

Plus d’informations : www.cavissima.com

 

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