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Le capital investissement devient « plus attrayant »

Selon le ‘ Baromètre mondial du capital investissement ’ publié par Coller Capital, 44% des structures d'investissement en private equity (Limited Partnerships ou "LPs") pensent que l’attrait du capital investissement s’est renforcé depuis la crise financière mondiale, alors que 12% estiment que cet attrait a diminué.

Cette opinion se reflète clairement dans les projets des LPs : 37% prévoit d’accroître leur allocation cible en capital investissement au cours des 12 prochains mois, et parmi les plus gros investisseurs à l’échelle mondiale, un grand nombre prévoit de renforcer leurs équipes de capital investissement.

La moitié des fonds souverains envisage d’agrandir leurs équipes, de même que près de la moitié des assureurs et gérants d’actifs et un quart des régimes de retraite publics.

« Pourquoi les investisseurs se focalisent-ils de plus en plus sur le capital investissement ? » demande Jeremy Coller, CIO de Coller Capital.« C’est simple. Le rendement ! Dans un monde à faible rendement, 86% des LPs anticipent des rendements annuels nets de plus de 11% sur leurs portefeuilles de capital investissement, et un quart anticipe des rendements nets supérieurs à 16%. Où ailleurs obtiendriez-vous un tel niveau de rendement net avec une telle régularité ? »

Concernant plus spécifiquement le marché français, François Aguerre, Partner chez Coller Capital déclare : « Malgré un environnement économique difficile en Europe, le spectre d'un risque systémique semble derrière nous. Les LPs réaffirment leur intérêt pour le small et le mid-market, ce qui est de bon augure pour les marchés nationaux. En revanche, compte tenu de ses performances économiques récentes, la France devra faire un effort supplémentaire pour séduire les LPs internationaux. »

 

Le modèle du capital investissement

62% des investisseurs estime que les taux annuels de rendement minimal devraient rester autour de leurs niveaux actuels durant les 5 à 10 prochaines années (et parmi ceux qui ne sont pas d’accord, aucun consensus ne se dégage lorsqu’on leur demande si ces taux seront supérieurs ou inférieurs).
Le co-investissement aux côtés des sociétés de gestion ou General Partners (GPs) a continué de gagner en popularité et est désormais un outil indispensable dans l’arsenal du LP : 54% des LPs ont co-investi avec un GP au cours des deux dernières années. Les deux tiers des LPs nord-américains et la moitié de leurs homologues européens déclarent souhaiter recevoir davantage d’offres de co-investissement.

En revanche, seul un tiers des LPs investissent dans des introductions en bourse parrainées par les GPs. Ce n’est avant tout pas parce qu’ils pensent que le prix de ces dernières est excessif, mais parce que nombre d’entre eux estiment que toutes les introductions en bourse sont trop chères.

 

Sur quoi se concentrent les LPs ?

L’investisseur « typique » (médian) anticipe une prime de risque de 5% pour le capital investissement par rapport aux titres de participation des sociétés cotées. Comment compte-t-il y parvenir ?

Les LPs continuent de réduire leur exposition aux grosses opérations de rachat et de capital risque et d’accroître leur exposition au capital développement et aux opérations de rachat sur le marché des PME, tant en Amérique du Nord qu’en Europe, comme c’est déjà le cas depuis plusieurs années.


Un quart des LPs envisage également de commencer à investir ou d’accroître leurs investissements en Afrique au cours des 2 à 3 prochaines années.

58% estiment que la dose de stimulants administrée jusqu’à présent à l’économie japonaise par la politique dite « Abenomics » créera davantage d’opportunités pour le capital investissement au Japon, la plupart pensent que l’effet sera négligeable dans l’état actuel des choses.

 

Conditions de marché

56% des LPs pensent que le taux de distribution des fonds de capital investissement augmentera au cours des 12 à 18 prochains mois, et 42% anticipent une hausse du rythme d’investissement de leurs GPs.
Globalement, les investisseurs en capital investissement ne sont pas préoccupés par le volume actuel de recapitalisation des dividendes. Si un quart des LPs estime que ce niveau actuel est susceptible de créer des problèmes à l’avenir, les deux tiers le jugent approprié à ce stade du cycle, et un investisseur sur dix estime que davantage de capitaux devraient être reversés par ce moyen.

En revanche, les investisseurs se disent davantage préoccupés par le type de titres de créance employés lors des opérations de rachat : les trois-quarts estiment que le niveau actuel d’émission de titres de créance remboursables en titres (PIK) est la preuve de l’effervescence qui règne sur le marché du crédit.

 

D’où viendra l’innovation ?

Si les investisseurs cherchent à réduire leur exposition au capital-risque, ils sont conscients que cela aura des conséquences : plus de la moitié, des deux côtés de l’Atlantique, estiment que la faiblesse du capital-risque européen pose un problème majeur et aura un impact sur la croissance de l’économie européenne.

Ils sont en revanche plus sceptiques sur le financement des projets technologiques futuristes de quelques milliardaires : 60 à 70% qualifient les projets comme l’exploitation minière des astéroïdes ou la liaison supersonique entre Los Angeles et San Francisco de « projets vaniteux d’hommes riches ».

french.collercapital.com/



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