Par Nancy
Coquelet, Responsable Avant-vente, Product Manager de eTrust by Cegedim.
La numérisation
croissante des échanges amène les entreprises à utiliser massivement la
signature électronique dans de nombreux cas d’usage : contrats, validations
diverses, embauches, etc. Toutes ces opérations stratégiques engagent
l’entreprise et nécessitent d’être parfaitement encadrées. N’oublions pas que
toutes les signatures électroniques ne se valent pas et que la valeur des
signatures pourra être remise en cause si elle n’est pas conforme et adaptée au
document signé.
De fortes disparités
entre les signatures entrantes et sortantes
Globalement, le sujet
de la signature pour les documents sortants semble aujourd’hui gagner en
maturité. Ainsi, les émetteurs sont sensibilisés aux différents niveaux de
signature : eIDAS, qualifié, avancé… Si ce point est aujourd’hui compris par
les professionnels, un autre sujet reste à évoquer, celui de la validité des
signatures entrantes. Sur ce point, il reste fort à faire pour sensibiliser les
utilisateurs sur les risques liés à l’usage de signatures non conformes.
Prenons un exemple. Les
conseillers financiers et gestionnaires doivent recevoir de leurs prospects et
clients des documents pour mener à bien leurs opérations. Pour autant, nombre
d’entre eux ne vérifient pas la valeur des signatures apposés : les niveaux de
signatures sont-ils conformes au regard du type de documents fournis ? Que
faire en cas de problème ? Comment connaître la valeur de la signature apposée
? Ces cas de figure sont trop souvent ignorés et peuvent entrainer des risques
concrets.
Industrialiser son
processus de vérification de signatures
Au regard de ces
éléments, il est important de s’appuyer sur une démarche intégrée pour vérifier
automatiquement la conformité des signatures électroniques émises et reçues. Il
s’agit ici d’un point stratégique qui doit être positionné comme un must have
par le top management et les équipes conformité. Il est ainsi possible de
vérifier quel type de signature est apposée pour quel cas d’usage et de définir
des scénarios d’utilisation en fonction de ses attentes.
Sans effort, le PDF
reçu est alors analysé et en cas de non-conformité, n’est pas accepté. Il sera
ainsi possible de fiabiliser à 100% son processus, d’optimiser les opérations
de gestion et de nouer des relations de confiance.
Il reste donc encore un long chemin à faire pour sensibiliser les entreprises sur le sujet de la signature électronique. Les organisations qui sauront positionner ce sujet comme stratégique pourront rapidement prendre de l’avance sur la concurrence, jouer la carte de la qualité et tisser des relations durables avec leurs partenaires et clients. Ce point est particulièrement important dans des secteurs stratégiques et réglementés comme les assurances, conseils financiers et organismes bancaires.


