La Française Real Estate Managers (REM), société de
gestion immobilière de La Française, filière multi-spécialiste de gestion
d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, affirme l’importance stratégique
de la durabilité dans la création de valeur immobilière.
L’intégration de
critères environnementaux et sociaux permet d’optimiser les revenus locatifs et
donc de créer de la valeur grâce à une meilleure attractivité des actifs, une
meilleure gestion des risques d’obsolescence techniques et règlementaires et une
meilleure résilience face aux aléas climatiques.
Associée à Cushman & Wakefield, La Française REM a testé cette approche sur les plans d’actions de
15 immeubles, totalisant 100 000 m². Pour objectiver cette valeur,
Cushman & Wakefield intègre, pour chaque actif, les principaux indicateurs
environnementaux et réglementaires (évolution des consommations et des
émissions de CO₂, trajectoire au regard du décret tertiaire,
DPE, certifications) dans le processus de valorisation. Cette approche relie
directement l’efficacité énergétique et la résilience réglementaire à
l’attractivité locative et aux paramètres de valorisation, en s’appuyant sur
des benchmarks de place, notamment le positionnement par rapport à la taxonomie
européenne. Lorsque la trajectoire d’amélioration est avérée, les gains sur
charges d’exploitation se traduisent par une meilleure compétitivité locative
reflétée dans les évaluations.
Ce test a permis
d’identifier et de mesurer la création de valeur liée aux performances
environnementales :
soit environ 8 millions d’euros sur le périmètre étudié, représentant une
hausse moyenne de 2% des valeurs des actifs. A titre d’illustration :
• A Lyon, la rénovation
technique d’un immeuble de 17 000 m² incluant pompes à chaleur géothermiques et
nouvelles centrales de traitement de l’air (CTA) a permis de réduire les
consommations d’énergie de 21% en 5 ans, donnant lieu à une revalorisation de
2,5% de la valeur locative moyenne (VLM) de l’immeuble.
• A Sèvres, un contrat de
performance énergétique sur un immeuble de 17 000 m² a conduit à dépasser les
objectifs 2030 du décret tertiaire, justifiant un ajustement favorable de 15
points de base du taux de capitalisation retenu par l’expert.
A noter, les survaleurs constatées restent encore limitées puisqu’elles reposent uniquement sur la dimension énergétique des critères ESG. D’autres facteurs – comme la résilience aux risques climatiques ou la qualité de vie au travail – pourraient également influer sur les loyers à l’avenir.
« Transformer les gains environnementaux et sociétaux en valeur financière, c’est donner tout son sens à l’engagement de nos équipes. Cette démarche confirme que les investissements durables sont un levier de performance économique et financière pour l’immobilier et pas un coût », souligne Thierry Molton, Directeur général de La Française Real Estate Managers - pôle Grand Public.


