Dragon LLM lance la
première architecture d’IA européenne capable de rivaliser avec les modèles
américains et asiatiques.
La startup Dragon LLM (ex-Lingua Custodia) annonce la sortie de Dragon, première architecture moderne d’IA conçue et entraînée sur les supercalculateurs européens d’EuroHPC (Leonardo, JUPITER).
Ce jalon technologique majeur a été possible grâce au
Large AI Grand Challenge de la Commission européenne, dont Dragon LLM a été
lauréate en juin 2024 et qui lui a ouvert l’accès à la puissance des
supercalculateurs européens.
Dragon est une IA
européenne de nouvelle génération : efficace, accessible, respectueuse des
ressources et véritablement souveraine
L’architecture d’IA
Dragon, qui servira à entraîner des LLM, redéfinit les standards de performance
et de sobriété des modèles de langage. Alors que les grands modèles actuels
(GPT, Claude, Llama, etc.) reposent tous sur l’architecture Transformer, très gourmande
en ressources, Dragon s’appuie sur une conception hybride, optimisée pour les
longs textes ou raisonnements, ce qui réduit la consommation énergétique et les
coûts d’utilisation (inférence) pour une précision égale.
Une première européenne
au service des entreprises
Dragon repose sur
l’intégration réussie des meilleures recherches scientifiques issues de
laboratoires du monde entier. Cette architecture rend opérationnelles toutes
les innovations majeures des deux dernières années, elle permettra de sécuriser
et d’augmenter l’accessibilité des modèles d’IA générative pour les
entreprises, PME comprises, désormais capables de les faire tourner sur des
petits serveurs privés.
Cette étape historique
démontre qu’il y a en Europe suffisamment de talents et de puissance de calcul
accessible aux startups et PME innovantes pour rivaliser face aux Etats Unis et
à la Chine avec de nouvelles architectures et modèles d’IA révolutionnaires.
Olivier Debeugny, CEO et fondateur de Dragon LLM, rappelle :« Notre ambition est simple : construire une IA utile, responsable et accessible, au service des entreprises européennes. L’Europe peut innover sans copier les géants américains ou chinois, et Dragon en est la preuve. C’est un symbole fort : une startup française indépendante a réussi à accéder à une puissance de calcul considérable, sans lever le moindre euro.Avec Dragon, l’Europe ne se contente plus d’utiliser des technologies étrangères :
elle en crée. »
Concrètement, Dragon
permet
- une réduction par
trois de la puissance de calcul nécessaire pour un niveau de performance
comparable aux leaders mondiaux
- la possibilité de
déployer l’IA sur des serveurs standards, sans dépendre de GPU massifs
- une frugalité
énergétique inédite,
essentielle dans un contexte où les datacenters européens voient leur
consommation tripler. L'entraînement est plus rapide et nécessite moins de
données, réduisant ainsi la consommation de ressources avant même que le modèle
ne produise de la valeur
- une efficacité
opérationnelle inégalée : Dragon peut servir deux fois plus d’utilisateurs à
matériel équivalent avec des résultats comparables aux meilleurs modèles
chinois (Qwen...) et américains (Meta...).
Dragon LLM a entraîné un premier modèle de fondation de 3,6 milliards de paramètres, démonstrateur de cette nouvelle architecture. Des versions dédiées à la production seront annoncées dans les prochains mois.


