Selon TomTom - l’expert de la cartographie digitale européen - la
réduction de la vitesse maximale autorisée en centre-ville n’est plus un simple
engagement politique ou une aspiration environnementale : c’est désormais une
réalité mesurable.
Grâce à l’analyse des
données de mobilité urbaine recueillies à Amsterdam et à Bologne,
TomTom met en
évidence les bénéfices tangibles de l’abaissement des vitesses à 30 km/h dans
les zones urbaines denses.
Les cas d’Amsterdam et
de Bologne analysés
À Amsterdam, la municipalité a abaissé la vitesse maximale à 30 km/h sur la quasi-totalité de son réseau routier intérieur à la fin de l’année 2023. Six mois plus tard, selon les données de circulation de TomTom, une diminution significative des vitesses moyennes sur les voiries concernées a été observée, sans pour autant engendrer une hausse notable des temps de parcours.
Les automobilistes
circulent plus lentement, mais les trajets restent fluides. Cette nouvelle
dynamique favorise un environnement plus serein, diminue les nuisances sonores
et facilite les déplacements à vélo ou à pied, deux priorités de la ville.
Bologne, qui a adopté
la même politique en janvier 2024, affiche des résultats encore plus marquants.
Les autorités locales rapportent une baisse de 46% des accidents ayant causé
des blessures au cours des six premiers mois. Les capteurs acoustiques relèvent
également une réduction du bruit routier de l’ordre de 3 à 4 décibels dans les
zones résidentielles, une amélioration notable du confort de vie des habitants.
Par ailleurs, l’usage des transports en commun a connu une hausse
significative, preuve que l’expérience urbaine s’améliore dès lors que les
conditions de sécurité et de fluidité sont réunies.
Ces deux exemples
illustrent un mouvement européen plus large, coordonné avec le soutien de la
Commission européenne. Plus de 40 villes, dont Bruxelles, Bilbao, Helsinki ou
encore Londres, participent à une initiative commune visant à apaiser les
centres urbains, améliorer la sécurité routière et encourager des formes de
mobilité plus durables.
Cette tendance répond à une préoccupation croissante :
comment rendre la ville plus respirable, plus sûre et plus accessible à tous
les usagers, qu’ils soient piétons, cyclistes ou automobilistes.
TomTom s’inscrit dans
cette démarche en mettant à disposition des décideurs publics ses outils
d’analyse de la mobilité. Grâce à des données de trafic en temps réel et à une
expertise reconnue dans la modélisation des flux urbains, TomTom permet aux
villes d’évaluer objectivement les effets des politiques de limitation de
vitesse. Les résultats observés à Amsterdam et Bologne démontrent que
l’abaissement de la vitesse n’est pas un frein à la mobilité, mais bien un
levier d’action pour une ville plus agréable à vivre pour ses habitants.
« Les données ne
mentent pas : lorsque les vitesses diminuent, la ville devient plus sûre, plus
calme et plus humaine. Grâce à notre technologie, nous aidons les métropoles à
prendre des décisions éclairées et à mesurer, concrètement, les bénéfices pour leurs
habitants »,
déclare Priscilla Zachée, porte-parole France de TomTom.
En combinant données de terrain, volonté politique et participation citoyenne, les métropoles européennes montrent ainsi la voie vers une nouvelle manière d’habiter et de se déplacer en ville.


