Alors que les familles
s’évadent vers leurs lieux de vacances, chaque été, des milliers de personnes
âgées restent seules, loin des visites, des appels et du quotidien partagé. Une
solitude estivale souvent silencieuse, mais aux effets bien réels sur la santé
physique et morale des aînés.
Face à ce risque de rupture du lien familial, Zenior la plateforme tout-en-un dédiée au bien vieillir, tire la sonnette d’alarme.
Son cofondateur, Rodolphe Gougaud, partage
7 conseils concrets pour garder le lien avec ses proches âgés… même à distance.
1. Créer un rituel de contact régulier, chaque
jour compte
Instaurer une routine
d’échanges réguliers avec la personne âgée, de préférence au quotidien. Un
appel téléphonique, une visioconférence, un petit message vocal ou écrit permet
de maintenir le lien, même à distance. Encourager aussi les enfants et petits-enfants
à prendre part à ces moments d’échange : un appel vidéo, une photo envoyée par
message ou quelques mots écrits peuvent suffire à illuminer la journée. Ces
gestes simples, en apparence anodins, jouent un rôle essentiel, en particulier
pendant les périodes de forte chaleur, où l’isolement peut devenir dangereux.
Entendre les voix familières, recevoir des nouvelles, garder le contact :
autant de repères rassurants et essentiels.
2. Glisser l’été dans une enveloppe : cartes,
lettres, souvenirs à partager
Depuis le lieu de
vacances, prendre le temps d’envoyer une carte postale, une lettre manuscrite
ou même quelques photos permet à la personne de se sentir impliquée dans la vie
familiale malgré la distance. Recevoir du courrier, une carte colorée, un dessin
d’enfant, quelques lignes écrites à la main, apporte une émotion particulière,
souvent bien plus forte qu’un simple message numérique. Ces attentions
nourrissent l’imaginaire, rompent la monotonie du quotidien, et permettent à
l’aîné de se projeter dans le rythme estival de la famille.
3. Donner priorité aux visites physiques, même
brèves
Rien ne remplace la
chaleur d’une présence physique. Une présence réelle, même courte, a un impact
bien plus fort que n’importe quel appel. Partager un café, marcher dans le
quartier, feuilleter un album photo ensemble : ces moments simples mais intimes
renforcent le sentiment d’attachement, ravivent les souvenirs et améliorent
significativement le moral. Une visite, même furtive, devient un ancrage
affectif précieux.
4. Prendre en charge certaines tâches du
quotidien à distance
Planifier des
livraisons de courses lourdes ou encombrantes, comme les packs d’eau
indispensables en cas de forte chaleur. Prévoir aussi des envois de livres,
magazines, grilles de mots croisés, ou fournitures en lien avec les loisirs
favoris du proche (tricot, peinture, jardinage…). Ces gestes pratiques
contribuent à la fois à son confort et à son bien-être mental. Anticiper les
besoins essentiels tout en maintenant des petits plaisirs quotidiens permet de
rassurer et d’envoyer un message clair : même loin, la présence reste active et
attentionnée.
5. Mettre en place les bons relais : aide à
domicile, téléassistance, portage de repas
Faire appel à des
professionnels du maintien à domicile renforce la sécurité et le confort de la
personne âgée. Une aide-ménagère pour l’entretien, un service de portage de
repas pour s’assurer d’une alimentation équilibrée, un système de
téléassistance pour déclencher une alerte en cas de chute ou de malaise :
autant de dispositifs rassurants, pour l’aîné comme pour les proches. Certains
services proposent même des visites de convivialité : un intervenant se déplace
pour discuter, partager un moment, rompre la solitude. Ces prestations
complémentaires contribuent à préserver l’autonomie tout en créant un cadre
protecteur.
6. Solliciter les voisins et le réseau de
proximité
Informer un voisin, un
gardien ou un ami habitant à proximité permet de créer un cercle de veille
bienveillant. Un regard attentif sur des volets qui restent fermés, un
comportement inhabituel ou une absence de réponse prolongée peut éviter bien
des situations critiques. Cette entraide locale, souvent discrète mais
essentielle, s’inscrit dans une logique de solidarité de proximité. Les Centres
Communaux d’Action Sociale (CCAS) invitent d’ailleurs à signaler toute
situation de vulnérabilité. Créer ce petit réseau informel autour de la
personne âgée renforce à la fois sa sécurité et son sentiment d’être entourée.
7. Faire appel aux associations et aux
initiatives intergénérationnelles.
Pendant l’été, de nombreuses structures proposent des solutions concrètes pour rompre l’isolement. L’association Les Petits Frères des Pauvres organise par exemple des séjours de vacances spécialement conçus pour les personnes âgées isolées. D’autres, comme MONALISA, la Croix-Rouge, ou les CCAS, mettent en place des visites à domicile, des appels réguliers ou des activités de groupe. Le programme
« Voilà l’été, si on bougeait ? », soutenu par les régimes de
retraite, offre des ateliers collectifs et des animations physiques adaptées
dans plusieurs communes. Ces dispositifs permettent de recréer du lien, de
bouger, d’échanger, et de rester acteur de sa vie sociale, même en plein été.
« L’isolement des aînés
en été n’est pas une fatalité. Grâce aux outils numériques et à un peu
d’organisation, chacun peut devenir un acteur du bien vieillir de ses proches.
Ce n’est pas seulement une question d’attention, c’est un véritable enjeu de
société. Avec Zenior,
on veut montrer qu’il est possible d’accompagner, même à
distance, ceux qui ont tant donné. », conclut Rodolphe Gougaud, cofondateur de
Zenior.


