Le 1er juillet prochain, le prix repère du gaz confirmera sa tendance
à la baisse, avec une troisième diminution consécutive, de -2,5% (après -5,2%
en juin et -6,4% en mai).
Cependant, cette baisse
de prix sera en partie annulée par la hausse de la taxe du tarif d’accès au
réseau de distribution (ATRD) au 1er juillet.
Celle-ci s’applique sur le prix de
l’abonnement (la part fixe de la facture de gaz) :
● +2,55% sur l’abonnement pour la cuisson et
l’eau chaude
● +3,88% sur l’abonnement pour le chauffage.
Cette hausse de
l’abonnement réduit l’impact de la baisse du prix de gaz.
In fine, la facture
des ménages ne baissera pas, ou très légèrement :
● Pour un petit consommateur (4 000 kWh/an) avec
eau chaude et cuisson, la baisse du prix repère du gaz sera neutralisée par la
hausse de l’ATRD, sans impact sur la facture (+0,1%).
● Un ménage avec une consommation moyenne de
chauffage (12 000 kWh/an) verra quant à lui sa facture annuelle passer de 1 597
à 1 574€, soit une économie de 23€/an (-1,4%).
|
Consommation |
Facture
annuelle en juin 2025 |
Impact
de la baisse du prix repère au 1er juillet 2025 sur la facture |
Impact
de la hausse de l'abonnement au 1er juillet 2025 sur la facture |
Evolution
de la facture au 1er juillet 2025 |
Facture
annuelle en juillet 2025 |
|
4
000 kWh/an (cuisson et eau chaude) |
670€ |
-0,35% |
+0,42% |
+0,07% |
670€ |
|
12
000 kWh/an (chauffage) |
1
597€ |
-2,1% |
+0,66% |
-1,43% |
1
574€ |
Le
prix du gaz va continuer à augmenter
L’ATRD est défini pour
une période de 4 ans, mais chaque année, au 1ᵉʳ juillet, la Commission de
régulation de l’énergie (CRE) le réajuste afin de le faire correspondre aux
besoins réels d’entretien, de maintenance et de modernisation des réseaux de
distribution GRDF.
Ce réajustement est lié
à la baisse du nombre de consommateurs de gaz en France : le coût d’entretien
des réseaux est réparti sur un nombre de plus en plus réduit de consommateurs
(10,4 millions de consommateurs résidentiels de gaz à fin 2024 selon la Commission
de régulation de l’énergie). L’ATRD devrait donc continuer à augmenter dans les
années à venir.
Au mois d’août, une
autre taxe sur l’abonnement, la TVA, devrait quant à elle être relevée à 20%
(contre 5,5% à l’heure actuelle). Mais le gouvernement a promis qu’elle serait
compensée par l’abaissement temporaire d’une autre taxe, l’accise sur le gaz
naturel. L’impact de cette hausse sur la facture des consommateurs dépendra de
l’évolution du prix repère du gaz en août.
Enfin, le prix du gaz,
malgré ces récentes baisses de mai, juin et juillet, reste à un niveau très
élevé, ayant plus que doublé depuis 2020 du fait de la crise de l’énergie et
des tensions géopolitiques.

Que peuvent faire les
consommateurs pour réduire leur facture de gaz ?
Les consommateurs
particuliers ne pourront pas échapper aux hausses des taxes qui augmentent la
part fixe de leur facture. Mais ils peuvent faire jouer la concurrence pour
réduire la part variable de leur facture, notamment en comparant les offres ou
en souscrivant à une offre d’achat groupé avec un prix du kWh inférieur à leur
offre actuelle.
Hello Watt propose
actuellement une offre exclusive d’achat groupé, négociée avec le fournisseur
Gaz de Bordeaux, à -18% sur le prix kWh d’électricité et -8 % sur le prix du
gaz. Le prix du gaz est fixe pendant trois ans, un atout pour se prémunir
contre les futures hausses de prix.
Pour un consommateur
chauffé au gaz avec une consommation de 12 000 kWh/an de gaz et
5 000 kWh/an
d’électricité, passer d’une offre aux tarifs de référence à cette offre
exclusive représente une économie annuelle de plus de 230€ (par rapport au prix
repère de vente de gaz du juin).
Par ailleurs, le prix du gaz va continuer d’augmenter, du fait du coût d’entretien des réseaux répercuté sur un nombre toujours plus petit de consommateurs. À long terme, les consommateurs ont tout intérêt à réfléchir à se passer du gaz pour passer à l’électricité, par exemple, en remplaçant leur chaudière à gaz en fin de vie par une pompe à chaleur. En effet, une pompe à chaleur air-eau consomme 3 à 4 fois moins d’énergie qu’une chaudière à gaz pour produire la même quantité de chaleur.


