Le point avec carVertical.
Acheter sa voiture
d’occasion au bon moment peut faire toute la différence, et l’été s’impose
comme une période particulièrement avantageuse.
Moins de concurrence entre
acheteurs, offres plus attractives, modèles invendus à prix réduits : plusieurs
facteurs rendent cette saison idéale pour faire une bonne affaire sur le marché
de l’occasion.
L’été, une période
creuse propice aux bonnes affaires sur le marché de l’occasion
Une étude menée par la
société de données automobiles carVertical a révélé que l'activité des
acheteurs sur le marché des voitures d'occasion varie au cours de l'année. Le
mois de juin est celui où le moins de voitures ont été vérifiées sur la
plateforme carVertical, ne représentant que 7,6% de l’ensemble des rapports
d’historique achetés par les utilisateurs sur l’année. Décembre suit de près
avec 7,8%, et mai avec 8%.
« La baisse d’activité
des acheteurs en mai et en juin s’explique par les tendances saisonnières du
marché automobile. Après l’hiver, l’intérêt pour l’achat de voitures augmente
généralement, car les acheteurs cherchent à remplacer leur véhicule. Cependant,
à l’approche de l’été, l’activité ralentit à nouveau, de nombreuses personnes
privilégiant les voyages et les activités en plein air à l’achat d’un véhicule
», explique
Matas Buzelis, expert automobile chez carVertical.
Pendant la saison
estivale, de nombreux vendeurs proposent des remises sur les modèles plus
anciens afin de faire de la place pour les nouveaux stocks. Cela crée une
opportunité idéale pour les acheteurs de remplacer leur véhicule à un prix
attractif.
« La période estivale
est un moment stratégique pour le marché des véhicules Grand Tourisme.
À
l’approche de l’été, les GT changent de mains — alors pourquoi pas le vôtre ?
L’offre s’élargit et les conditions tarifaires sont souvent plus avantageuses.
C’est un bon moment pour acheter dans les meilleures conditions possibles », poursuit Benjamin
Scalzo de Jean Lain Heritage, spécialiste des véhicules haut de gamme.
Les mois les plus
populaires pour l’achat d’une voiture sont octobre (9,3% des vérifications sur
carVertical), novembre (8,8%) et septembre (8,7%). Beaucoup d’acheteurs se
précipitent pour acheter un véhicule avant l’arrivée de l’hiver, ce qui rend
l’automne particulièrement actif sur le marché de l’occasion. Cependant, cette
demande accrue entraîne aussi une hausse des prix, les acheteurs doivent donc
s’attendre à payer plus s’ils achètent à cette période.
Fin d’année : un moment
stratégique pour acheter à meilleur prix
La fin de l’année est
un moment favorable pour changer de véhicule. Afin d’atteindre leurs objectifs
commerciaux et d’écouler les modèles invendus avant le début de la nouvelle
année, les concessionnaires automobiles proposent fréquemment des remises ou des
incitations additionnelles.
« À l’approche des
fêtes, la plupart des acheteurs hésitent à s’engager dans un achat automobile.
Cette baisse de la demande rend la vente de véhicules plus difficile, ce qui
permet aux acheteurs de bénéficier d’un pouvoir de négociation accru et, potentiellement,
d’un meilleur tarif », précise Matas Buzelis.
Du côté des
entreprises, la clôture de l’exercice fiscal est également un moment
stratégique pour procéder au renouvellement de leur parc automobile, ce qui
entraîne une mise sur le marché plus importante de véhicules de flotte. À la
sortie de l’hiver, l’activité du marché reprend progressivement.
De nombreux
conducteurs entament alors leurs recherches, ce qui stimule la demande. En
conséquence, les vendeurs se montrent généralement moins enclins à accorder des
réductions.
Même si les périodes
hivernales et estivales peuvent offrir des opportunités d’achat à des
conditions avantageuses, les spécialistes recommandent de ne pas se précipiter.
« L’achat d’un véhicule d’occasion comporte toujours une part de risque. Il est donc essentiel de faire preuve de discernement, de consulter l’historique du véhicule, d’effectuer un essai routier approfondi et de procéder à une inspection complète dans un centre agréé avant toute décision d’achat », conclut Matas Buzelis.


