Publié
par l’ANDRH, ce guide pratique propose des pistes concrètes, des ressources et
des exemples d’actions à mettre en place quels que soient la taille ou le
secteur de l’entreprise.
Chaque année, en
France, près de 240 000 plaintes pour violences intrafamiliales sont
enregistrées. Parmi les victimes, 62% sont salariées. Ces violences qui restent
encore trop souvent invisibles au sein des entreprises ont pourtant des
répercussions sur la vie professionnelle : absentéisme, troubles cognitifs,
perte d’estime de soi, épuisement, voire démission. Elles affectent également les
collectifs de travail et exposent les entreprises à des risques sociaux,
humains et juridiques.
Face à cette réalité,
l’ANDRH met à disposition des DRH, managers et employeurs, un guide pratique
pour les aider à identifier, accompagner et protéger les salariés victimes de
violences conjugales.
Il ne s’agit plus simplement de sensibiliser ou de convaincre, mais de donner,
à chaque professionnel RH, chaque manager, chaque dirigeant, les moyens d’agir
: savoir réagir, bâtir un plan de protection clair, activable à tout moment –
en prévention, dès les premiers signaux d’alerte, ou en urgence, face à une
situation de danger imminent.
Pensé comme un outil
opérationnel et mobilisable immédiatement, ce guide propose ainsi des pistes
d’action concrètes, quels que soient la taille ou le secteur de l’entreprise :
télétravail ou horaires aménagés pour sécuriser les déplacements, soutien financier
ponctuel, aide au logement d’urgence, absences autorisées pour réaliser des
démarches judiciaires ou médicales, formation des équipes RH et managériales à
la détection des signaux faibles, etc.
La sortie de ce guide
s’inscrit dans un mouvement plus large porté par l’ANDRH : #SafePlace, un appel
à mobilisation des entreprises pour faire du lieu de travail un lieu ressource,
un espace protecteur, où les victimes trouvent soutien et reconnaissance.
« À l’ANDRH, nous
sommes convaincus que les entreprises ont un rôle essentiel à jouer. Ce n’est
pas un rôle qu’elles doivent assumer seules. Mais elles ont une responsabilité
et une capacité d’action. Juste derrière les managers, les professionnels des ressources
humaines sont souvent en première ligne : capables de détecter les signaux
faibles, d’aménager la charge de travail, de proposer des dispositifs d’urgence
ou d’orienter vers des structures spécialisées. Agir, c’est faire vivre des
valeurs humaines et sociales indispensables, au cœur même de l’entreprise. », conclut Audrey
Richard, présidente de l’ANDRH
Guide disponible en téléchargement :
https://www.andrh.fr/article/guide-andrh-faire-de-lentreprise-une-safe-place