Commentaire de Géraldine
Chaigne, cofondatrice d’Agarim, le spécialiste du montage d’opérations en
nue-propriété, qui accompagne depuis plus de 15 ans les particuliers, CGP,
family offices et investisseurs institutionnels sur ces sujets.
Depuis le 31 décembre
2024, le dispositif Pinel a pris fin. Déjà affaibli ces dernières années –
entre réduction progressive de l’avantage fiscal, loyers encadrés, contraintes
de zonage et exigences environnementales – il avait cessé de répondre aux attentes
des investisseurs.
Dans ce contexte de disparition des grandes niches fiscales, combiné à une conjoncture économique tendue (inflation, taux élevés, marchés volatils), les épargnants sont en quête de solutions stables, lisibles et fiscalement efficaces.
La nue-propriété s’impose
aujourd’hui comme une alternative patrimoniale de long terme, à la fois sobre,
sécurisée et sans complexité de gestion.
Elle permet d’investir
dans l’immobilier à prix décoté (30 à 40%), sans revenu imposable, sans taxe
foncière, et sans gestion locative, tout en bénéficiant d’une neutralité
fiscale totale à l’IR comme à l’IFI. L’investisseur récupère ensuite la pleine
propriété du bien, automatiquement, à l’issue du démembrement – avec une
valorisation mécanique.
En résumé, la
nue-propriété offre :
• Une décote importante à l’achat
• Zéro fiscalité pendant la période de
démembrement : ni impôt foncier, ni revenus locatifs imposables.
• Aucune gestion à assurer, le bien est confié
à un bailleur institutionnel qui en assure l’exploitation
• Une reconstitution automatique de la pleine
propriété l’issue du démembrement, sans frais ni fiscalité, avec un bien qui
s’est revalorisé mécaniquement
• La possibilité de déduire les intérêts
d’emprunt et travaux sur ses revenus fonciers existants
Une solution qui séduit de plus en plus d’investisseurs à la recherche de résilience et de prévoyance patrimoniale, dans un cadre fiscal optimisé.