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[Etudes] Épargne retraite : près de 8 retraités sur 10 déclarent un manque de 531€ par mois pour vivre confortablement

A quel âge faut-il commencer à épargner pour atteindre cet objectif ? Simulation ASAC-FAPES


La récente étude du CSA sur le pouvoir des retraités français (SilverAlliance, février 2025) met en évidence un écart préoccupant entre les besoins exprimés par les retraités et leurs ressources financières réelles. D’après ce baromètre, 29% des retraités regrettent de ne pas avoir fait de placement financier au cours de leur activité et 76% déclarent qu’il leur manquerait en moyenne 531€/mois pour vivre de manière confortable. Un chiffre qui traduit une inquiétude profonde, dans un contexte économique toujours incertain.


Partant de ce constat, l’association d’épargnants ASAC-FAPES a souhaité apporter une réponse concrète à une question simple : à quel âge faut-il commencer à épargner pour obtenir 531 €/mois en complément de revenu à la retraite à 65 ans ? En se basant sur une épargne mensuelle de 300€ placée sur un contrat d’Assurance vie ou un Plan Epargne Retraite, avec un taux de rendement annuel net de 2,50%, il faudrait, pour atteindre cet objectif, commencer à épargner à partir de 38 ans et demi, soit une durée d’épargne de 26 ans et 5 mois.

 

Pour Éric Müller-Borle, président de la fédération FAPES (ASAC-FAPES), « cette simulation souligne l’importance, pour préparer « sa troisième partie de vie » de la capitalisation et de l’anticipation. Une épargne régulière, même modeste, prend tout son sens dans la durée. Commencer tôt, dès les premières années de vie active, permet de répartir l’effort dans le temps et de bénéficier pleinement de la performance de l’épargne. Attendre la quarantaine, c’est déjà s’exposer à un effort financier plus important pour un résultat équivalent. ».

 

Cette approche prend tout son sens dans un contexte où, selon la même étude, 75% des retraités se disent préoccupés par leur avenir financier, et où 30% d’entre eux ont déjà renoncé à certains soins pour des raisons économiques. L’annonce possible de la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions retraite pourrait par ailleurs accentuer cette pression financière pesant sur les foyers retraités, en réduisant mécaniquement leur revenu net disponible.

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