Par
Boris Intini, Directeur général de PraxiFinance
Bien que la BCE ait
annoncé une nouvelle baisse de ses taux directeurs, le groupe PraxiFinance,
leader de la monétisation de patrimoine reste sceptique : Il n’y aura pas de
reprise rapide du marché de l’immobilier, les acquéreurs restant encore trop
attentistes.
Suite à la baisse des
taux directeurs annoncée par la Banque Centrale Européenne le jeudi
12
septembre, le marché de l’immobilier attend une répercussion rapide avec une
baisse des taux des crédits immobiliers dans les prochains jours.
Pourtant, cette légère
inflexion ne permettra toujours pas de redonner du dynamisme au marché de
l’immobilier. Nombre d’acquéreurs restent fortement attentistes. Malgré la
baisse des prix engagés dans de nombreuses villes, ils espèrent pouvoir encore
économiser sur leur prochaine acquisition.
Le groupe PraxiFinance,
leader de la monétisation du patrimoine immobilier a développé en France un
dispositif financier très prisé dans les pays anglo-saxons : la vente avec
complément de prix. Cette solution permet à un propriétaire vendeur, qui n’arrive
pas à vendre son bien, d’encaisser immédiatement 60% de la valeur de son bien
et de disposer d’un délai de 12, 18 voire 24 mois pour trouver un acquéreur
définitif et ainsi percevoir le complément du prix (les 40% restants).
L’analyse de Boris Intini
: « Lorsque
nous avons initié une large communication autour de la vente avec complément de
prix, nous nous adressions principalement aux propriétaires pressés de vendre,
accusant des besoins urgents de trésorerie.
Nous avons été dépassés
par le nombre d’appels de la part d’agents immobiliers, qui voient en ce
dispositif, un moyen de percevoir rapidement des honoraires, afin de faire
vivre leur agence, en attendant la reprise du marché immobilier
Loin des discours
enjolivés de la méthode Coué de certains grands réseaux nationaux dans les
médias, les agents immobiliers sur le terrain nous rapportent un état réel du
marché de l’immobilier dans leur secteur. Nous avons échangé avec des centaines
d’agents immobiliers - y compris faisant partie des grands réseaux nationaux -
très pessimistes :
• au-dessus de 500 000€ rien ne se vend dans
les Hauts-de-Seine (92).
• le segment du luxe et le prestige sur la
Côte-d’Azur est également atone.
• à quelques rares exceptions, la côte
atlantique subit de fortes baisses de prix pour espérer trouver un acquéreur.
• les maisons avec jardin si convoitées après
le Covid sont aujourd’hui boudées.
Du côté des
propriétaires, nombreux nous font part de la durée de commercialisation de leur
bien qui s’allonge, de baisse de prix de 20 à 30%.
La réalité constatée
par les agents immobiliers n’est pas la même que les discours entendus sur les
plateaux TV dans la presse, notamment dans le haut de gamme et le luxe ».
Au 2e trimestre, le
nombre de ventes immobilières accuse une baisse de 18% par rapport à 2023, et
de 38% par rapport à 2022.
Face à cette situation
de blocage, il est évident que le marché immobilier traverse toujours une
période d'incertitude, malgré les efforts des institutions financières pour
relancer la machine. Dans ce contexte, des solutions alternatives comme la
vente avec complément de prix s'imposent comme des leviers innovants pour
faciliter les transactions.
Le groupe PraxiFinance
reste néanmoins attentif aux évolutions à venir et à d'éventuels signaux
d'amélioration.
« Si la reprise du marché immobilier tarde à se manifester, il est important d'être réactif et d'innover en matière de solutions financières. C’est pour cette raison que la Vente avec complément de prix s’impose comme une solution intéressante pour les propriétaires ayant un besoin de vendre vite et ne souhaitant, pour autant, pas avoir à brader leur bien. Il faut arrêter de crier sur les toits que le marché repart, c'est complètement faux. », conclut Boris Intini.