La perception qu’ont les consommateurs du système financier, des
pouvoirs publics et des employeurs en matière d’inclusion financière offre un
aperçu des risques des investissements à long terme auxquels sont confrontées
les économies
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Le
pourcentage de personnes qui se sentent financièrement intégrées en France est
passé de
74 à 58% au cours de l’année écoulée.
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Seuls
42% considèrent que le gouvernement agit de manière à favoriser l’inclusion
financière.
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Seulement
29% des personnes déclarent être convaincues qu’elles pourraient trouver un
nouvel emploi si nécessaire, contre 39% il y a 12 mois.
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60%
pensent qu’ils devront travailler au-delà de l’âge de la retraite.
La population française
se sent significativement moins intégrée financièrement que l’année dernière,
selon les dernières recherches de Principal Financial Group.
Le pourcentage de
personnes qui déclarent se sentir intégrées financièrement en France est passé
de
74 à 58% au cours des 12 derniers mois, alors que des conditions économiques
difficiles ont continué à toucher les portefeuilles des ménages, avec un impact
sur leur confiance financière.
L’étude de Principal
analyse l’inclusion financière sur la base du soutien apporté par les
employeurs, le gouvernement et le système financier, et examine l’impact de ces
résultats sur l’investissement dans les marchés mondiaux.
Seuls 42% des personnes
interrogées considèrent que le gouvernement agit de manière à favoriser
l’inclusion financière, ce qui représente une baisse significative de quatorze
points de pourcentage par rapport aux 56% de l’année dernière. La proportion de
personnes qui considèrent que le système financier est inclusif a également
chuté, bien que de manière moins prononcée, passant de 65 à 56%.
La confiance
dans les employeurs est toutefois restée solide ; le pourcentage de personnes
qui reconnaissent que leur employeur agit de manière à favoriser l’inclusion
financière est resté relativement stable, ne perdant que 2 points, passant de
69 à 67%.
Malgré les perspectives
de baisse des taux d’intérêt, seuls 30% des Français interrogés se disent
confiants dans les perspectives économiques à court terme. En particulier,
seulement 29% des personnes interrogées déclarent être convaincues qu’elles
pourraient trouver un nouvel emploi si elles en avaient besoin, contre 39% il y
a 12 mois. De même, un peu plus d’un tiers (36%) se sentent capables de gérer
leurs dettes, contre 40% l’année dernière à la même époque.
À plus long terme, les
attentes des Français concernant leur inclusion financière ne sont pas moins
pessimistes. Seuls 41% des répondants estiment que leur employeur leur offre un
régime de pension généreux et 60% pensent qu’ils devront travailler au-delà de
l’âge de la retraite. Un tiers d’entre eux (35%) n’est pas en mesure de faire
face à ses obligations financières actuelles tout en épargnant pour sa
retraite.
Seema Shah, en charge
de la stratégie mondiale chez Principal Asset Management, commente :
« Le fait de
comprendre et d’encourager l’inclusion financière devrait être un impératif non
seulement pour les décideurs politiques, mais également pour les investisseurs.
La mesure dans laquelle les gens se sentent financièrement inclus et leurs
perceptions de l’efficacité avec laquelle les gouvernements, les systèmes
financiers et les employeurs soutiennent leur bien-être peuvent donner une
indication de la confiance à long terme et des modèles de dépenses qui
pourraient soutenir ou saper la santé économique.
La croissance de la zone euro étant à la traîne et l’inflation ayant baissé par rapport à son niveau le plus élevé, l’attitude proactive de la BCE en matière de réduction des taux était justifiée. Bien que la lutte contre l’inflation dans la zone euro ait été impressionnante, les données récentes sur l’inflation et les salaires ont surpris en raison de la hausse. Une nouvelle dépréciation de l’euro renforcerait les craintes que la désinflation dans la zone euro s’enraye, ce qui aurait un impact sur la confiance et les dépenses des consommateurs dans la mesure où les prix restent élevés. Le déplacement de l’électorat du centre politique vers l’extrême droite et l’extrême gauche a démontré un profond mécontentement à l’égard de l’establishment politique et un sentiment omniprésent d’être moins bien loti. Nos données soulignent que la population française est loin d’être convaincue par les mesures prises par le gouvernement, le système financier ou les employeurs pour améliorer leur situation financière. »