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[Tribune] Fake news autour de l'énergie hydroélectrique : l'analyse des experts UNITe

L’hydroélectricité est la deuxième source de production électrique derrière le nucléaire et la première source d’électricité renouvelable en France. Avec environ 25,7 GW (gigawatts) installés en France métropolitaine, le pays dispose de l’un des plus grands parcs hydroélectriques en Europe. Cette puissance représente environ 20% de la puissance électrique totale installée.  

Le groupe UNITe - Hydrowatt produit de l’électricité renouvelable depuis près de 40 ans. Son expérience couvre les domaines de l’hydroélectricité, de l’éolien et du photovoltaïque. L’énergie hydroélectrique est parfois décriée et souvent de manière dogmatique et erronée.

Alexandre Albanel, qui a plus de 15 ans d’expérience que l’hydroélectricité, et Stéphane Maureau, dirigeants du Groupe UNITe- Hydrowatt, rétablissent ici quelques vérités au sujet des petits aménagements hydroélectriques, pour faire mieux connaître, comprendre et apprécier cette précieuse énergie renouvelable.

 

1/ À propos de l’utilité de l’hydroélectricité

« L’hydraulique, à part les grandes installations de pointe, ça ne représente pas grand-chose en France » … FAUX
L’hydroélectricité est la première source d’électricité renouvelable en France et la deuxième source d’électricité française après le nucléaire, elle couvre environ 10% de l’électricité consommée. Le parc hydraulique français compte plus de 2 500 installations, dont plus de 90% sont des aménagements au fil de l’eau. Environ 2 300 de ces installations sont des petites centrales, ancrées dans les territoires, détenues notamment par des producteurs privés. La production générée par ces petites installations est équivalente à celle d’un réacteur nucléaire, soit l’alimentation électrique de 1,3 millions de foyers ! Les petits ruisseaux font des grandes rivières, et chaque kWh renouvelable compte pour notre indépendance énergétique.
La production hydraulique des petites installations est une source d’énergie importante en France

« L’hydraulique a un rôle marginal dans la transition écologique énergétique » … FAUX
Le Décret du Ministère présente les chiffres objectifs suivants : L’évolution de nouvelles capacités en hydraulique est certes moins rapide que des énergies plus nouvelles comme le photovoltaïque, mais l’hydroélectricité conservera une place essentielle au sein du mix énergétique du futur. De plus, en termes de mix énergétique, l’hydroélectricité apporte une stabilité nécessaire pour permettre l’absorption des autres énergies électriques intermittentes.
L’hydroélectricité apporte une contribution importante à l’objectif français de production d’électricité renouvelable.

« Maintenant que les réseaux sont interconnectés, il n’est plus pertinent de produire de l’électricité en fond de vallées » … FAUX
Quand nous produisons de l’énergie de façon centralisée, notamment grâce au nucléaire, nous subissons de fortes pertes d’énergie sur les réseaux électriques de transport et de distribution. C’est un équivalent de plus de deux millions de foyers en électricité qui est perdu. Ces pertes sont réduites quand on rapproche les lieux de production et de consommation, ce qui est le cas avec la production décentralisée des petites installations réparties sur le territoire. De plus, la régulation dispatchée de l’énergie réactive produite en différents points du réseau permet de maintenir une meilleure stabilité du réseau national.
L’énergie décentralisée des centrales est bonne pour l’efficacité du réseau électrique

2/ À propos de la compatibilité de l’hydroélectricité et du respect de l’environnement

« Compte-tenu des atouts des énergies éolienne et photovoltaïque, il n’est pas intéressant de développer une énergie ancienne comme l’hydroélectricité » … FAUX
C’est vrai que l’énergie hydraulique est très ancienne. Ceci est un atout, car cette technique bénéficie d’un très grand retour d’expérience ; cela ne réduit en rien le fait que c’est une des énergies renouvelables d’avenir. La production d’une centrale hydroélectrique a une forte prévisibilité, ce qui est très appréciable pour la bonne gestion de l’équilibre du réseau électrique et pour la stabilité du marché de l’électricité.
Par ailleurs, les métiers liés à la préservation du parc existant et au développement régulier de nouveaux aménagements permettent de conserver le véritable savoir-faire français en maintenance industrielle et en génie hydraulique, mécanique et électrique. Ces métiers, ancrés dans les territoires des petits exploitants, participent au maintien de ces compétences en France qui sont aussi transmises aux générations futures.
Enfin, le besoin d’énergie décarbonée sera tellement important à l’avenir qu’il est nécessaire de développer toutes les sources disponibles !
En plus des autres nouvelles énergies renouvelables, il est essentiel de conserver notre parc de centrales hydroélectriques existant et de le développer.

« L’eau prise par les turbines nuit au fonctionnement naturel des ruisseaux » … FAUX
La plus grande majorité des aménagements fonctionnent au fil de l’eau et restituent intégralement l’eau à la rivière, avec une qualité physico chimique identique, en temps réel. À l’échelle de la rivière, la continuité des flux d’eau est donc assurée. De nombreuses installations hydroélectriques fonctionnent depuis longtemps, sur des sites où l’eau est aujourd’hui évaluée comme étant en « bon ou très bon état écologique » (au sens de la DCE - Directive Cadre européenne sur l’Eau). Le principal facteur de dégradation de la qualité de l’eau constatée en France n’est pas dû aux sites hydroélectriques, mais à des pollutions chimiques. La cause se trouve donc ailleurs.
Sur le tronçon de rivière sur lequel une partie de l’eau prélevée pour être turbinée, un débit réservé minimum est laissé à la rivière. Il est suffisant pour minimiser les incidences sur les milieux aquatiques et permet le respect des autres usages de la rivière (loisirs, raft, canoë, soutien d’irrigation, soutien d’étiage en été, dilution de rejet de station d’épuration). Les différentes analyses, études d’incidences et mesures de suivi produites par le bureau d’études missionné par le producteur, puis vérifiées par l’Administration, le garantissent. Les règles spécifiques pour chaque installation sont consignées dans un Arrêté Préfectoral public qui est revu régulièrement au cours de la durée de vie de cette dernière.
Il a même été remarqué que sur des aménagements de hautes chutes, la présence de centrales hydroélectriques a un effet très protecteur, car le fait d’écrêter les crues sur les linéaires de rivières (dont une partie du débit est dérivé) permet de limiter positivement l’effet « chasse d’eau » des crues, dévastateur pour le bon état naturel de la rivière.
L’eau prélevée et rendue aux rivières par les installations hydroélectriques est compatible avec une vie équilibrée de la rivière.

« Les turbines transforment les poissons en sushi » … FAUX
Les technologies ont réalisé d’énormes progrès durant les dernières décennies. Le renouvellement régulier des Droit d’eau sur les aménagements existants et pour l’autorisation de tous les nouveaux sites a permis d’équiper de grilles toutes les prises d’eau afin d’éviter que les poissons rentrent dans les turbines. Cette législation intervient également sur les plus gros aménagements fluviaux, lors des périodes où les poissons migrateurs dévalent les rivières (pendant les crues principalement) à travers des modalités spécifiques de turbinage appliquées avec efficacité pour préserver les poissons. Par ailleurs, pour les installations de basses chutes, de nouvelles turbines à vitesse de rotation lente existent et laissent passer les poissons entre leurs pales.
Les centrales hydroélectrique modernes préservent les poissons dévalant les rivières.

« L’eau dérivée par les centrales nuit aux milieux aquatiques et à la vie piscicole » … FAUX
Une étude d’incidences environnementale complète est systématiquement réalisée afin d’identifier les sujets à traiter pour une bonne maitrise de l’impact environnemental, en appliquant la méthode ERC (Eviter, Réduire, Compenser). Ce principe permet d’éviter au mieux les atteintes à la biodiversité et aux services qu’elle fournit et, à défaut, d’en réduire la portée. Il permet aussi de compenser les atteintes qui n’ont pu être évitées ni réduites, en tenant compte des espèces, des habitats naturels et des fonctions écologiques affectées.

  • Eviter : Les mesures envisagées peuvent concerner des choix fondamentaux liés au projet (évitement géographique ou technique). Il peut s’agir par exemple de modifier le tracé d’une conduite d’eau ou d’un canal pour éviter une zone Natura 2000 ou des zones d’habitat d’espèces protégées.
  • Réduire : Des mesures sont prises pour réduire les incidences (débits réservés à la rivière, grilles fines, implantation des ouvrages, …) pour favoriser l’intégration de l’aménagement dans son environnement. Pour mesurer l’efficacité dans le temps des mesures prises, il est pratiqué un suivi environnemental régulier pour voir les évolutions. Il est aussi important de constater que l’aménagement du territoire par l’homme, quand il est bien inspiré, engendre des bénéfices pour la préservation de notre environnement ; l’été dernier, très sec, les petites retenues d'eau associées aux barrages ont constitué des refuges favorables à la préservation des différentes espèces aquatiques présentes dans la rivière.
  • Compenser : S’il existe une incidence résiduelle, une compensation peut être initiée sur site ou sur une autre zone plus propice avec plus de résultat/bénéfice attendu (création d’une zone humide favorable à une plus grande biodiversité par exemple).
    Les aménagements hydroélectriques d’aujourd’hui sont compatibles avec leur environnement naturel.

« C’est à cause de l’hydroélectricité que certains de nos cours d’eau sont en mauvais état » … FAUX
Dans nos rivières, il est déplorable de constater qu’il y a une grande quantité de poissons atteints de maladies ou de malformations, que des espèces migratrices sont en voie de disparition, et que l’on assiste à un recul de la biodiversité. Les petites installations hydroélectriques multi centenaires n’avaient jamais connu cette situation autour d’elles dans leur histoire. Elles sont des cibles faciles, car elles sont visibles, mais attention à ne pas se tromper de combat ; il est important d’identifier les vraies causes insidieuses, à commencer par la pollution des rivières (qualité de l’eau, résidus médicamenteux, engrais nocifs, rejets chimiques, déchets), le réchauffement naturel des cours d’eau, les nouvelles espèces invasives ou prédatrices dévastatrices (oiseaux et poissons carnassiers), le phénomène de surpêche et les prélèvements d’eau. Notons par ailleurs qu’un certains nombres d’aménagements hydroélectriques ont l’avantage de permettre de retirer les gros déchets flottants des rivières.
C’est à cause de certaines dérives de nos modes de vie que nos cours d’eau sont en mauvais état, et non pas à cause des centrales hydroélectriques.

« Avec le réchauffement climatique, l’hydro a moins d’intérêt, car la production va baisser » … FAUX
Les installations au fil de l’eau produisent historiquement le plus sur certaines saisons ; fontes de neiges pour celles en montagnes et pluies pour celles de plaines. Ces dernières années, sur l’ensemble du territoire, nous avons constaté une disparité des périodes saisonnières usuelles et de brusques intensités de production du fait de la météo, mais nous ne constatons pas de diminution globale du flux d’eau. Afin de s’adapter, les hydroélectriciens pourront changer les calibres des turbines pour optimiser la production dans les nouvelles conditions climatiques, par exemple en ajoutant de plus petites turbines pour capter les petits débits des étiages plus longs, ou de plus grosses turbines pour profiter du fort volume rapide des fortes eaux.
Les centrales hydroélectriques sont capables de s’adapter aux changements climatiques.

« Les tuyaux d’eau qui transportent l’eau en montagne, c’est très moche » … OUI MAIS…
Les anciennes conduites forcées, qui ont émergé lors de l’essor industriel de nos vallées, sont encore visibles pour un certain nombre d’aménagements historiques. Aujourd’hui, pour les nouveaux sites et pour la rénovation des anciens sites, les tuyaux sont quasi systématiquement invisibles car enterrés. Les sondages sur les énergies renouvelables (IFOP d’octobre 2021) montrent que 9 Français sur 10 ont une bonne image de l’hydroélectricité. 92% des Français jugent « souhaitable » d’en faire (Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions).

« Le retour à l’état des rivières sauvages d’origine, sans traces de l’homme est souhaitable » … FAUX
De quel état originel parle-t-on ? Notre espace naturel, tout comme les rivières et les écosystèmes, a évolué au fil du temps et il n’y a pas de référentiel utopique idéal. L’homme a interagi avec son environnement pour ses besoins légitimes (alimentation en eau, pêche, navigation, énergie, agriculture, protection contre inondations) et cette symbiose naturelle est pérenne si nous conservons cet équilibre en respectant la nature. Nos amis castors bâtisseurs de retenues l’ont aussi expérimenté (!).
Des centrales conçues en synergie avec leur environnement sont bonnes pour le bien commun.

3/ À propos de la compétitivité de l’hydroélectricité

« L’hydroélectricité est une énergie chère à produire » … FAUX
Avec le maintien ou le renouvellement de notre parc nucléaire et ses coûts induits, les prix des marchés de l’électricité montrent que les énergies renouvelables sont désormais compétitives. De plus, dans le cas de l’hydroélectricité, la durée de vie des infrastructures est très longue, si bien que lorsque l’on considère la production à long terme, le réel prix moyen actualisé de l’énergie produite (LCoE) est très compétitif.
L’hydroélectricité est une énergie locale, durable et compétitive.

« Les petits aménagements appartiennent à des privés, qui utilisent le bien commun qu’est l’eau pour leurs profits » … FAUX
Les tarifs d’achat de l’électricité aux producteurs sont fixés par l’Etat, sous le contrôle de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), de façon à garantir une rémunération normale des capitaux investis. Il n’y a donc pas d’effet d’aubaine. Lorsque les prix de marché de l’électricité sont élevés, c’est l’Etat qui bénéficie des survaleurs, tandis que les producteurs privés conservent le revenu suffisant pour une bonne exploitation normale de leurs investissements. De plus, quand on additionne les taxes, les longs remboursements d’investissements, les emplois générés de façon directe ou indirecte, les charges financières … il apparait que l’Etat est bien le premier bénéficiaire de la création de valeur.
La création de valeur engendrée par les installations hydroélectriques privées profite bien à tous.

« Cela coûte cher en subventions et aides publiques » … FAUX
À l’époque où les coûts de l’énergie étaient bas en France, de l’argent public a été nécessaire pour entretenir les centrales et maintenir le savoir-faire de la filière. Cela a eu pour effet de favoriser la rénovation, la modernisation et la construction neuve d’aménagements hydroélectriques. Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui sont compétitives sur le marché et apportent des recettes à l’Etat, non l’inverse. Les montants sont très importants : la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) indique que, dans les conditions actuelles, toutes les filières d’énergies renouvelables en métropole continentale ont généré des recettes pour le budget de l’Etat à hauteur de plus de 30 Milliards d’euros au titre des années 2022 et 2023. Les filières contributives sont : l’éolien terrestre, le photovoltaïque, l’hydroélectricité et le biométhane. Fin 2024, les EnR auront rapporté plus à l’Etat qu’elles n’ont coûté depuis qu’elles sont soutenues !
Les énergies renouvelables sont compétitives et rapportent de l’argent à l’Etat.

« Les communes ne gagnent rien » … FAUX
La production d’électricité hydroélectrique est soumise à l’IFER, qui est un impôt prélevé au profit des collectivités territoriales. Une partie de cet IFER est reversée directement aux communes sur lesquelles se situent les installations. De plus, plusieurs sites paient des redevances aux communes, car ils sont implantés en partie sur du foncier communal, ce qui peut représenter une part importante du budget annuel d’une Mairie. Par ailleurs, un maintien local du savoir-faire de maintenance technique est aussi apprécié.
Les communes où sont implantées des centrales hydroélectriques y trouvent leur intérêt.

4/ L’hydroélectricité, une technologie d’avenir ?

« Il n’y a plus de potentiel hydroélectrique en France, les sites propices existants non développés ne sont pas rentables, car les meilleurs sont déjà équipés » … FAUX
L'étude de potentiel 2022 mis en ligne par le Ministère fait état d’un potentiel hydroélectrique restant en France de 650 MW en sites vierges et de 370 MW sur les barrages existants non équipés. Ce qui est très important. Malheureusement, plus de 75% de ce potentiel est non accessible à ce jour car sanctuarisé de façon conservative en prévention sur la biodiversité. C’est pourquoi les industriels du secteur proposent de faire évoluer la réglementation en faisant des études pragmatiques au cas par cas afin de n’équiper que les sites propices sur lesquels la compatibilité avec le respect de l’environnement est satisfaisante. Les nouvelles technologies employées permettent ce développement équilibré. Un projet met entre 7 à 10 ans à se développer aujourd’hui en France, ce qui fait partie des records européens peu glorieux …
Il reste un important potentiel hydroélectrique inexploité en France ; il serait pertinent de construire de nouveaux sites.

« Il vaut mieux optimiser l’existant que créer des nouveaux sites » … FAUX
Les deux mon capitaine ! Optimiser les sites existants est nécessaire pour améliorer ce qui peut l’être, de façon plus simple, mais créer de nouveaux sites est devenu incontournable pour faire face à nos besoins croissants d’énergie décarbonée. Les prévisions indiquent une hausse de +30% des besoins en électricité d’ici 2025 : quelle énergie veut-on pour le futur ?
Il faut non seulement optimiser les sites hydroélectriques existants mais aussi créer de nouveaux sites.

« Il vaut mieux supprimer les barrages non équipés que faire des centrales » … FAUX
Les barrages permettent de limiter la propagation des maladies et des espèces invasives dans la rivière. Les retenues associées permettent l’épuration des nitrates et d’éviter la diffusion d’éventuels anciens sédiments contaminés. Nous notons également l’augmentation de la biodiversité (libellules, amphibiens, oiseaux migrateurs) quand la rivière est ponctuée de retenues. Détruire un ouvrage construit utilement par nos anciens est un coût pour la collectivité. Alors qu’y adjoindre une centrale est un investissement pour le futur. Cela permet aussi la préservation de notre autonomie énergétique dans le temps, alors préservons notre potentiel !
Avec la montée croissante du coût de l’énergie, nous constatons que nombre de sites non rentables auparavant deviennent intéressants. Les Agences de l’Eau subventionnent de façon privilégiée les destructions de retenues avec des subventions accordées de l’ordre de 80% alors qu’une passe à poissons n’est supportée qu’à 50%.
Équiper les ouvrages existants avec des aménagements hydroélectriques est une bonne vision industrielle pour la pérennité de notre avenir énergétique.


En conclusion

Le développement des énergies renouvelables contribue à « satisfaire le besoin croissant d’énergie de l’humanité » ainsi qu'à « respecter de l’environnement pour les générations futures ».
Ce double enjeu est la raison d’être d’UNITe : évacuons les arguments faux ou surannés et les polémiques stériles. La maitrise des énergies renouvelables, dont l’hydroélectricité, est l’une des plus belles raisons d’être solidaires et optimistes face aux défis actuels.

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