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[Etude] Baromètre numérique responsable IFOP x Eco CO2 : connaissances et pratiques des salariés

Dans le cadre du Digital Clean Up Day qui aura lieu du 11 au 16 mars, Eco CO2, société de conseil et de formation en transition écologique, publie les résultats de sa première édition du Baromètre Numérique Responsable réalisée par l’IFOP auprès de salariés du secteur tertiaire.

Ce Baromètre vise à comprendre leurs connaissances et leurs pratiques en matière de numérique responsable, ainsi que les facteurs qui favorisent ou freinent la transition vers l'adoption de pratiques numériques plus responsables sur le plan écologique.

En effet, alors que le numérique fait désormais partie intégrante des entreprises, son impact sur l'environnement est de plus en plus observé face aux enjeux de la transition écologique. Depuis un peu plus de 10 ans, la notion de numérique responsable et un cadre réglementaire en sa faveur émergent pour inciter les entreprises, comme les particuliers, à agir sur le poids de leur empreinte numérique.

Le baromètre révèle notamment que :

- Les salariés ont une approche paradoxale du numérique : 61% des salariés constatent que le numérique a un impact positif sur leur travail. Cependant, la majorité (63%) jugent son impact sur l'environnement comme "assez négatif".

- La notion de numérique responsable est trop peu ancrée dans l’environnement professionnel : la moitié des collaborateurs (49%) déclarent n’avoir jamais entendu parler du numérique responsable auparavant et seulement une minorité (17%) indique en connaître précisément la signification.

- Cependant, il semble que les salariés sont capables de choisir intuitivement les pratiques numériques responsables, plutôt pour répondre à des objectifs de performance ou de bien-être au travail : 81% suppriment souvent leurs mails par exemple.

- Si ces gestes vertueux ne sont pas intégrés dans le cadre de la sobriété numérique, c’est en premier lieu à cause de la non-connaissance qui les entoure (un quart des salariés). Une non-connaissance qui semble biaiser le jugement des collaborateurs sur l'efficacité des pratiques numériques responsables : ils sont 63% à surestimer l'impact environnemental du numérique. Par ailleurs, ils sont nombreux à attribuer la responsabilité aux décisionnaires et aux grandes entreprises.

- Néanmoins, le principal moteur de l’adoption de ces pratiques par les salariés serait la facilité de mise en œuvre de la pratique (50%), suivie par la connaissance de son impact positif et significatif sur l’environnement (36%), ainsi que par la possibilité d’observer cet impact en temps réel (30%).

Conclusion de Yeşim Bostancı, doctorante en psychologue sociale chez Eco CO2 : « Le terme “numérique responsable” étant apparu il y a seulement une quinzaine d’années, il est normal que peu de salariés le connaissent. Mais face à un cadre législatif qui se renforce, les entreprises vont être de plus en plus amenées à changer leurs pratiques numériques. Pour ce faire, elles devront notamment faire l’effort de sensibiliser leurs équipes. Elles réaliseront d’ailleurs que les enjeux de la transition écologique peuvent servir leurs intérêts opérationnels. Pour exemple, si le tri des données permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre, il sert aussi la simplification de leur traitement en interne et permet aux entreprises de limiter les frais liés à leur stockage. »

 

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