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[Les entretiens d’Esteval] Véronique di Benedetto, Econocom

Présente dans 16 pays et forte de près de 8200 collaborateurs, Econocom est la première Entreprise Générale du Digital en Europe dont le chiffre d'affaires s’est établi à presque 2,6 milliards d'euros en 2021. Créée il y a 49 ans par Jean-Louis Bouchard, Econocom « conçoit, finance et facilite la transformation digitale des grandes entreprises et des organisations publiques » et se présente comme le seul acteur du marché à « combiner une expertise à 360° via le financement de projets, la distribution d'équipements et les services numériques ». Coté sur Euronext à Bruxelles, l’entreprise qui a intégré les indices Bel Mid et Family Business, vient de publier son premier rapport impact qui reprend les principales actions qu’elle mène en tant qu’entrepreneur du numérique responsable.

3 questions à Véronique di Benedetto, Vice-Présidente d’Econocom en charge de la RSE

Quels sont les enseignements de ce premier rapport impact d’Econocom ?

Nous avons voulu mesurer, de manière concrète et continue, l’impact des actions menées autour de trois piliers qui structurent notre impact vers un numérique plus responsable. Cela concerne en premier lieu nos collaborateurs, répartis à travers le monde. Nous misons sur la parité, ainsi que sur la reconversion professionnelle. Nous sommes l’une des entreprises fondatrices de Femmes@numérique et signataire du manifeste de Numeum pour la reconversion des femmes par le secteur numérique. Nous misons également sur l’inclusion de personnes en situation de handicap. Ces dernières représentent aujourd’hui plus de 4 % de nos effectifs. Le bien-être au travail, la formation et la promotion du télétravail sont également au programme, ainsi que des opérations ponctuelles telles que la Digital CleanUp Week en septembre dernier. A cette occasion, et grâce à l’engagement de nos collaborateurs, nous avons pu supprimer 5 millions de mails de nos serveurs en deux semaines à peine !

Vos actions concernent également votre écosystème. Comment l’impactez-vous ?

Au-delà de notre implication auprès de programmes, associations et fondations, comme évoqué plus haut, notre action vise à nourrir le débat public et à soutenir toutes les initiatives, qu’elles soient gouvernementales ou sectorielles, pour un numérique levier d’inclusion et respectueux de l’environnement. Cela nous a conduit à réaliser des études et enquêtes sur le futur de nos métiers, sur les bonnes pratiques à adopter et à publier des livres blancs afin de contribuer à la construction d’un meilleur futur. Nos métiers s’inscrivent parfaitement dans la tendance vers une plus grande sobriété. Ils contribuent à la fois à optimiser l’usage du numérique et à allonger la durée de vie des matériels via, par exemple, leur intégration dans le cadre de programmes d’économie circulaire. C’est pourquoi nous faisons partie des premiers signataires du manifeste Planet Tech’Care. Par ailleurs, membre de l’institut du Numérique Responsable, nous sommes également signataires de la Charte Numérique Responsable et avons rejoint la plateforme gouvernementale Impact qui indexe les efforts et les performances RSE. Notre performance RSE est d’ailleurs évaluée chaque année par Ecovadis qui nous a attribué la note de 62 sur 100, ce qui nous place parmi les 11 % d’entreprises les plus performantes dans ce domaine.

Et quel est l’impact sur l’empreinte environnementale de vos clients ?

Il est considérable puisque cela concerne aujourd’hui 1,2 million d’utilisateurs. On peut l’appréhender via 4 axes : mesurer l’impact environnemental des systèmes d’information, le réduire, éviter des émissions et compenser le reliquat. Plus spécifiquement, la démarche s’articule autour de notre outil de simulation EcoCarbon. On estime qu’elle permet de réduire de 10 à 15 % par an l’impact du numérique de nos clients. Ces résultats sont obtenus grâce à une approche structurée de green IT, et également via notre métier historique de vente et location d’équipements reconditionnés, ou via leur réparation, ainsi que par le biais de l’usage du cloud et de l’éco-conception des nouveaux services. Au total, ce sont 430 000 équipements informatiques qui sont, chaque année, collectés et reconditionnés par Econocom On peut aussi noter la pertinence de notre plateforme EcoTwice qui permet aux collaborateurs de nos clients de racheter tablettes et smartphones utilisés à titre professionnel, augmentant ainsi leur durée de vie.

Propos recueillis par Thierry Bisaga

 

 

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