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[Tribune] Le CCFD-Terre Solidaire inquiet pour l’action de solidarité internationale 2021

A l’occasion du « Giving Tuesday » le 1er décembre, et tandis que s’ouvre sa campagne de collecte de dons de fin d’année, le CCFD-Terre Solidaire (ONG de lutte contre la faim et pour le développement agissant dans près de 70 pays), exprime son inquiétude.

Si la crise sanitaire démultiplie les besoins de solidarité et que le virus affame en France, l’ONG s’inquiète de voir sa capacité d’action au profit des plus fragiles et des plus vulnérables dans le monde mise en danger du fait d’une baisse de ses ressources financières.

« Nous avons fait face et nous sommes adaptés en 2020. Nous avons maintenu toutes nos activités là où nous sommes présents dans le monde, grâce à l’action quotidienne de notre réseau de partenaires associatifs locaux.  Nous avons immédiatement redéployé nos programmes d’actions en nous concentrant sur les actions les plus importantes. Mais nous sommes inquiets pour 2021. La crise sanitaire et économique ayant rebattu l’ensemble des cartes de la solidarité des Français, nous ne savons pas quel sera le résultat de notre campagne de dons de Noël », s’inquiète Manuele Derolez, Déléguée générale du CCFD-Terre Solidaire.         

« En effet si les dons aux associations et fondations ont bondi de 22% au premier semestre 2020, d’autres études indiquent que les Français comptent avant tout donner pour la santé et la recherche médicale, ou l’aide aux personnes démunies ou encore la défense des animaux. Nous nous félicitions de cet élan de générosité mais nous sommes inquiets pour la solidarité internationale. 130 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de faim chronique et 70 à 100 millions de personnes pourraient tomber dans l'extrême pauvreté dans le monde d’ici fin 2020.  C’est très grave ! Il n’est plus temps seulement d’alerter ou de dénoncer, il faut agir pour changer. Nous sommes mobilisés partout dans le monde avec nos partenaires pour répondre aux demandes nouvelles nées de la crise. Mais pour continuer à agir il faut des moyens. Et agir c’est aussi donner aux associations de solidarité et de développement international », conclut ManueleDerolez.                                                          

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