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[Les entretiens d'Esteval] Bogdan Popescu, BeCard

BeCard : une initiative qui combine digitalisation et respect de l’environnement

Fini les boîtes de chaussures pleines de cartes de visite ! Un entrepreneur inspiré a su tirer parti de ses différentes expériences professionnelles pour créer BeCard, une application d'échange de données professionnelles. Entretien avec Bogdan Popescu, le fondateur de cette start-up très prometteuse.

Quelle est la genèse de votre initiative entrepreneuriale ?

Elle repose sur un premier constat : de nos jours, l’utilité des cartes de visite en papier est limitée. En effet, 80 % d'entre elles sont jetées au bout d'une semaine à peine. Chaque année, rien qu’aux États-Unis, pas moins de 10 milliards de cartes de visite sont imprimées. Mises bout à bout, elles représentent une distance équivalente à 20 fois le tour de la terre. Nous ne disposons pas des statistiques pour le monde entier mais ces seuls chiffres sont inacceptables alors que les enjeux environnementaux et climatiques sont au cœur de nos préoccupations. L'idée m’est donc venue : pourquoi ne pas échanger nos coordonnées directement via un smartphone ?

Comment vous y êtes-vous pris ?

Ayant été à la fois développeur et responsable commercial au cours de ma carrière, j'ai été l'architecte de cette application qui permet de répondre à toutes les exigences que j'ai pu rencontrer dans le cadre de ma vie professionnelle. Immatriculée en France, l'entreprise que j’ai créée a fait appel à une société de développement informatique basée à Annecy.

Quels avantages y voyez-vous ?

Les atouts d'une application qui permet d'échanger ses coordonnées professionnelles numériquement sont multiples : l'opération peut s'effectuer même lorsque l'on n'est pas côte-à-côte, en fonction des propos tenus lors de la conversation il est aussi possible d'attribuer une probabilité de concrétiser une affaire, l'ensemble des données de nos interlocuteurs sont facilement et directement accessibles via le smartphone… C'est en quelque sorte un CRM agile ou plutôt un avant-poste de CRM qui permet d'avoir accès à l'ensemble des données pour une meilleure efficacité. Par ailleurs, le téléphone étant un objet du quotidien, nous l'avons toujours avec nous. Il n’y a donc plus de risque d’oubli des cartes de visite au bureau, dans un sac ou dans la veste d'un autre costume.

Avez-vous des concurrents sur ce marché ?

Non, ce n’est pas le cas. Contrairement aux logiciels de saisie de cartes de visite qui existent et dont la fonction est de scanner les données pour les restituer de manière plus ou moins fidèle, BeCard permet d’exclure toute perte de temps et toute erreur de saisie.

Comment peut-on se procurer l’application ?

L'application est actuellement disponible dans Apple Store et dans Google Play. Elle peut être testée gratuitement pendant 7 jours. Ensuite, le coût d'une licence se monte à 0,99€ par mois. L'idée de rendre l’application accessible au plus grand nombre très rapidement. Nous proposons nos services aux entreprises et aux organisations de toutes tailles. Pour les services marketing ou les comités d'entreprise, dans le cadre de salons et séminaires, BeCard est un outil peu onéreux qui peut rendre de multiples services. L’application permettra à tous de réaliser des économies substantielles, mais aussi des gains de temps pour les équipes commerciales et une réduction sensible de l'empreinte carbone.

Votre initiative s’inscrit à la fois dans la transition digitale et dans la transition énergétique. Or vous avez décidé d’aller plus loin encore. Quelle a été votre démarche ?

J’ai voulu appréhender la problématique environnementale d’une manière globale de telle sorte que les atouts que présente BeCard dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique sont multiples. Au-delà de l'économie de papier, il faut considérer la réduction des déchets à traiter, l'absence de coûts de transport, l'absence d'utilisation d’encre et d'autres produits chimiques utilisés dans la production de pâte à papier. L'empreinte carbone est donc sensiblement réduite, d'autant que les serveurs utilisés sont alimentés par de l'énergie hydroélectrique et que l'application a été développée en ayant recours au green coding. Il s’agit d’une approche spécifique du développement informatique qui a pour objectif de minimiser les échanges entre l'application et le serveur afin de limiter la consommation d'énergie.

Il reste une autre question d’actualité : qu’en est-il de la protection des données ?

La question de la sécurisation des données est également centrale dans la démarche. Premièrement, l'application ne vise à conserver aucune information sensible.  Ensuite, les données ne peuvent à aucun moment être perdues dans la mesure où elles sont stockées dans le cloud. Enfin, elles sont conservées sur des serveurs basés en Suisse. Nous respectons pleinement la législation européenne. Tout est sécurisé !

Propos recueillis par Thierry Bisaga

 

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