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Dépréciations de Goodwill des sociétés du CAC 40

Duff & Phelps* publie, pour la 6ème année consécutive, les résultats de l’étude sur les dépréciations d’écarts d’acquisition (Goodwill) enregistrées par les groupes du CAC 40.

En contraste avec les 3 exercices précédents, une importante augmentation des dépréciations de goodwill a été constatée au cours de l’exercice 2018 : les dépréciations ont totalisé 9,8 Mds€, en hausse de 171,3% par rapport à 2017. Parmi les 40 sociétés comprises dans l’indice au 31 décembre 2018, 17 sociétés ont enregistré une dépréciation de leur Goodwill, soit 1 société de plus qu’en 2017. 3 sociétés ont comptabilisé des dépréciations supérieures à 1 Md€, représentant ensemble 88% du montant total des dépréciations ; la première concentrant à elle seule 64% du total.

En parallèle, l’étude de Duff & Phelps relève que le montant de Goodwill net comptabilisé par les groupes du CAC 40 a augmenté de 15,8%, soit 378,7 Mds€, contre 327 Mds€ au titre de l’exercice 2017.

Pour Carine Tourneur, Managing Director et Valuation Advisory Services France Leader au sein du bureau parisien de Duff & Phelps : « La hausse des dépréciations de Goodwill observée en 2018 marque une nette rupture avec la tendance baissière observée au cours des 3 dernières années. L’analyse détaillée ne permet toutefois pas de conclure à une inversion de cycle en tant que tel. En effet, le montant total des dépréciations présente une concentration excessive sur un nombre très limité de sociétés. D’autre part, il doit être apprécié en regard du montant total des Goodwills qui sont en forte augmentation, traduisant les politiques d’acquisition très dynamiques des sociétés du CAC 40 en 2018 ».

Les secteurs Banque/Assurance, Energie/Electricité et BTP/Génie Civil/Matériaux de Construction ont concentré 88% des dépréciations de goodwill. En y ajoutant les secteurs Biens de Consommation et Hôtellerie, qui intègrent le top 5 en remplacement des secteurs Distribution et Luxe, cette part s’élève à 97%.

« Le secteur Banque/Assurance reste affecté, en continuité avec la tendance observée ces dernières années. Il en est de même pour le secteur Energie/Electricité, soumis aux aléas des prix du pétrole et du gaz. Pour le reste, les évènements de dépréciation résultent d’éléments spécifiques à chacune des sociétés concernées, sans facteurs explicatifs communs apparents », conclut Carine Tourneur.

*Duff & Phelps, experts dans les domaines de l'évaluation, de la finance d'entreprise, des enquêtes, des litiges, de la cybersécurité, de la conformité et de la réglementation, ainsi que dans d'autres domaines liés à la gouvernance.

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