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La gestion des données, une opportunité dans un contexte de fortes contraintes réglementaires

SimCorp, fournisseur leader de solutions et de savoir-faire spécialisés pour le secteur financier, a interviewé Benita M. Warmbold, Vice-Président Senior et Directrice générale de CCP Investment Board, une société de gestion canadienne qui gèrent plus de 170 Mds$ : pour Benita Warmbold, les enjeux réglementaires et leurs nouvelles contraintes sur le data management sont considérés comme des catalyseurs de croissance et non comme des obstacles chez CCP Investment Board.

Alors que le fonds a des objectifs de croissance et d’investissement long terme, la gestion du risque est d’autant plus cruciale – et pas seulement le risque dans la gestion des portefeuilles mais aussi les risques opérationnel, de réputation… « Dans les années à venir, la croissance favorisera seulement les sociétés de gestion à même de gérer leurs risques de manière pro-active », explique Benita Warmbold. Or, dans une société de gestion, les données constituent une ressource cruciale et vitale. C’est sur la base de ces données et leur présumée valeur de référence que se prennent les décisions stratégiques. Il s’agit alors de les gérer de manière à ce qu’elles participent à la réalisation des objectifs principaux.

Dans un contexte de réglementations stabilisées, la gestion de données est déjà complexe :

- La donnée est précieuse, rare et coûte très cher. Benita Warmbold souligne que dans bon nombre de sociétés de gestion, la même donnée peut être achetée plusieurs fois par des services différents. Un manque à gagner conséquent…

- La donnée est cruciale dans la décision d’investissement qui implique le front, le middle et le back office. Il faut donc que l’ensemble des services possède la même donnée au même moment pour évaluer de manière précise le potentiel d’un investissement et son risque. Or, dans une organisation du système d’information en silos, le rapprochement, la réconciliation des données, peut demander beaucoup d’efforts et de temps.

- De nouveaux produits sont perpétuellement inventés et mis sur le marché, générant des masses de nouvelles données qu’il faut rapidement intégrer dans les plateformes de gestion.

Pour Benita Warmbold, un système d’information intégré prémunit l’ensemble de l’organisation contre ces trois difficultés. Elle permet, en outre, de transformer les difficultés de mise en œuvre d’une réglementation en opportunité business.

Benita Warmbold illustre son propos avec EMIR, réglementation qui devrait être mise en œuvre au cours de 2013. EMIR, qui vise à rendre transparentes les opérations menées de gré-à-gré, s’appuie sur une meilleure lisibilité et un enregistrement global des données. Ainsi, la création du LEI (Legal Entity Identifier) permettra de donner le même nom aux mêmes produits dans toutes les sociétés de gestion. Cette évolution constitue un challenge important dans certaines entreprises car elles devront renommer l’ensemble de leurs lignes d’investissement parfois même plusieurs fois car en interne la même ligne peut être nommée de façons différentes selon les services.

« Avoir un identifiant unique, nous permettra de connaître notre exposition complète au travers de toutes nos classes d’actifs afin d’arbitrer au mieux nos investissements dans des portefeuilles spécifiques, des secteurs, des zones géographiques et des produits types », conclut Benita Warmbold.

 

 

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