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L’innovation, préoccupation principale pour 81% des entreprises

Gfi Informatique et l’EBG publient les résultats du Baromètre Innovation & Open Innovation 2016


L’innovation : importante, mais encore immature

L’innovation est incontestablement considérée comme importante : 81% des répondantsvalorisent cette importance à un niveau de 4 ou 5 sur une échelle de 5 maximum. Il s’agit bien d’une préoccupation centrale et partagée. Cependant, la maturité ne suit pas encore : 67% des sondés jugent celle de leur entreprise à un niveau de 3 ou 4, et seuls 17% lui attribuent la note de 5. Il existe un décalage entre une appétence marquée pour l’innovation et une maturité encore partielle sur le sujet. L’innovation reste neuve, récemment entrée dans les préoccupations et dans l’outillage des entreprises. 
« Nous sommes en train de passer d’une approche très orientée « produit » à une vision globale de la fonction innovation pour l’entreprise, au service du business. Ce mouvement signe une maturité fraîchement acquise. S’il reste bon nombre de questions en suspens, la monétisation de l’innovation - son ROI - est désormais au centre des débats, preuve que la discipline a quitté le stade des POC lancés à tout-va pour se doter d’une trajectoire plus ambitieuse », commente Jean-François Gaudy, Directeur de l’Innovation chez Gfi Informatique.


Perception des freins à l’innovation : le grand écart

Concernant les freins perçus à l’innovation, 5 obstacles principaux se détachent :
- la difficulté à établir le ROI : 38%
- le court-termisme : 37%
- les freins culturels internes : 35%
- le manque de coordination : 35%
- la difficulté à établir des priorités et l’incapacité à tuer des projets : 34%.

L’avis des Porteurs de l’innovation et celui de ceux qui la « consomment » divergent : alors que les premiers mettent en avant la difficulté à établir le ROI pour 40% et le court-termisme pour 39%, les seconds parlent d’abord de la difficulté à établir des priorités et l’incapacité à tuer des projets pour 41% et le manque de coordination et de coopération interne pour 38%.
Ce second point de vue traduit un manque de visibilité des activités innovation auprès des métiers qui les consomment ou un manque de communication sur ces sujets. 


Valeur ajoutée de l’innovation : l’utilisateur en ligne de mire

Trois domaines fonctionnels prioritaires sont mis en exergue par les sondés :
- l’expérience utilisateur et le parcours client : 73%
- le big et le smart data : 55%
- le CRM et l’omnicanal : 36% 
Le client mobilise toutes les énergies de l’innovation, devant les activités de l’entreprise qui sont pourtant indispensables à leur fonctionnement, comme la logistique à 6%, la production à 16% ou le back-office à 17%. 


Fonction innovation : R&D, direction générale et indépendance

L’innovation et la R&D se détachent difficilement. Les Porteurs de l’innovation, seuls sondés sur le sujet, affirment à 37% que R&D et innovation ne sont pas distinguées au sein de leur entreprise. Elles sont distinguées mais prises en charge par une structure commune dans 31% des cas, et ne sont distinguées et prises en charge par des structures dissociées que dans 29% des cas. De fait, moins d’un quart des répondants déclarent disposer d’une direction de l’innovation autonome et pourvue de son propre budget.
Dans une large majorité d’entreprises, le sujet innovation est aujourd’hui soutenu au plus haut niveau, par la Direction Générale pour 75% ou le conseil d’administration pour 11%. 


Ecosystème de l’innovation : relations avec les startups & open innovation

Si 85% d’entreprises qui entretiennent des relations avec les startups, et la démarche s’avère courante, voire généralisée, en revanche, la façon dont les relations avec ces startups sont conduites varie énormément : 
- 37% avouent fonctionner sur un mode purement opportuniste,
- 21% se contentent d’investissements ponctuels, et
- 27% disposent de structures dédiées à la collaboration avec les startups. 

Les pistes de préoccupation prioritaires pour le futur se trouvent désormais dans les laboratoires d’idées et plateformes d’idéation pour 47%, et la création d’accélérateurs pour 46%, suivies d’assez loin par les prises de participations et acquisitions de startups, ou la création de Digital Factories.
De son côté, l’open innovation n’est pour le moment pratiquée que par un tiers des personnes interrogées, un autre tiers envisageant de s’y engager. Le petit nombre déjà engagé dans l’open innovation recourt en premier lieu à des pratiques peu disruptives. La conception collaborative de standards avec des concurrents, ou l’aide de collaborateurs à la création d’entreprises, sont encore quasiment inexistants.


Le
abLab de Gfi Informatique : au cœur de l’innovation

Depuis plusieurs années, l’innovation sous toutes ses déclinaisons est au cœur de la transformation du groupe GfiInformatique, qui a structuré cette démarche, créé une équipe dédiée aux sujets de rupture et mobilisé l’ensemble de ses forces vives. Ses actions sont tout aussi bien centrées sur la technologie que sur les nouveaux usages et le support à ses activités de services, au bénéfice des métiers de ses clients, de la création de ses logiciels et de l’enrichissement de sa propriété intellectuelle.
Ses activités digitales et de transformation numérique alimentent les créations et les réalisations du FabLab, espace de travail dédié à l’innovation et à l’accompagnement sur-mesure des entreprises dans leur transformation digitale. Par le biais d’une expérience immersive et sur-mesure sous forme de workshops collaboratifs, les participants transforment, en une journée, leurs idées en réalité.

http://www.gfi.world/fr/ - http://www.ebg.net/

 

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